Le coran, Etude analytique > Versets sataniques page 3
Les définitions qui
apparaissent dans les dictionnaires récents sont plus
« nuancées » et parfois mêmes
« complaisantes » vis-à-vis de lislam.
Cest lune des expressions de la peur que ressentent les
intellectuels occidentaux face à cet islam quils savent
menaçant et dangereux. Mais au lieu de le dénoncer
comme tel, ils se confinent dans une attitude « prudente »,
à linstar des dirigeants politiques, ce qui ne fait
quaccroître la dangerosité du Coran et de la
religion musulmane. Ci-dessous, la définition du « Quid »,
édition 2000.
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Coran. De l'arabe : Quor'an : lecture. Livre sacré des musulmans, il confirme les autres livres divins (la Bible). Révélé par Dieu à Mohammad (à La Mecque de 609 à 622, puis à Médine) par l'intermédiaire de l'ange Gabriel ; il est interdit d'en faire l'exégèse. Il se compose de 114 chapitres (ou sourates), divisés en versets (3 pour le plus court, 286 pour le plus long). Le 1er, ou Fâtiha, « celle qui ouvre », comprend les 7 versets d'adoration et d'implorations constituant l'élément répété à chaque prière : « Au nom de Dieu» le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux. 1 : Louange à Dieu, Seigneur des mondes, 2 ; Le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux, 3 : Maître du jour de la Rétribution, 4: C'est Toi que nous adorons, et c'est Toi dont nous implorons secours, 5 : Guide-nous dans le chemin droit, 6 : Le chemin de ceux que Tu as comblés de bienfaits, 7; Non pas de ceux qui ont encouru ta colère, ni de ceux qui s'égarent. »
Rédaction : après la mort de Mohammad (632), quand un certain nombre de compagnons furent tués à la bataille
de Yamâma, le calife Abu Bakr, à la demande d'Omar ( fils de Khattâb) et sur les conseils du scribe du prophète de Zaïd, fit mettre par écrit le texte de tous les passages dictés par le Prophète. Après la mort d'Abu Bakr, Omar lui succéda et réunit le texte en 1 seul volume qui resta chez lui, puis (à sa mort) chez sa fille Hafsa, veuve de Mohammad. Le 3e calife, Othman (644-56), à la suite de divergences survenues entre Iraqiens (se réclamant de la lecture du fils de Ma'oud) et Syriens (suivant la lecture d'Obay fils de Ka'b), fit ordonner à Zaïd, assisté d'Abân, d'écrire le Coran. Il demanda à Hafsa de lui prêter le texte d'Omar et, le collationnant avec le nouveau texte, il ne trouva aucune différence. Il ordonna alors de rédiger un texte unique et officiel à partir de cette édition et en envoya des copies dans les différentes provinces (2 sont conservées à Tachkent et à Istanbul et sont identiques au texte en usage aujourd'hui). Cette nouvelle rédaction a été rejetée par les Kharidjites (voir p. 542 c) qui considèrent notamment comme apocryphe le chapitre 12, narrant les amours de Joseph avec la femme du pharaon d'Egypte. |
Définition du « Quid »,
édition 2000.
Le texte qui suit est extrait de lencyclopédie
multimédia « Encarta » (Microsoft). Il
sagit de la définition générale du coran
et dune partie des commentaires ayant trait à ce texte
(pour les commentaires complets, voir cette encyclopédie
disponible sur CD-Rom et suivant fournie avec le système
dexploitation « Windows »). Les
définitions sont relativement « neutres »
mais moins complaisantes que celles que lon trouve dans la
plupart des dictionnaires et encyclopédies édités
de nos jours en Europe occidentale. Il est vrai qu « Encarta »
est une production du groupe américain Microsoft et que ce
groupe typiquement US est sans doute moins « frileux »
vis-à-vis des islamistes.
Encyclopédie
multimédia « Encarta » Microsoft - USA CORAN Le nom arabe al-Qur'an désigne quelque chose qui est « lu » ou « récité ». Ce pourrait être la forme arabisée d'un mot syriaque. Il est appliqué au livre qui contient ce que les musulmans tiennent pour une série de révélations faites par Allah (Dieu) à Mahomet pendant ses années de prophétie à La Mecque et à Médine, au cours des premières décennies du VIIe siècle.
La révélation fut faite en arabe et, selon les
musulmans, par l'ange Gabriel (Jibra'il). Dans la
tradition, les révélations que Mahomet livrait à ses
disciples auraient été retenues par cœur ou parfois
notées sur des supports divers comme des feuilles
de palmier, des fragments d'os ou des peaux
d'animaux. Après la mort de Mahomet en 632, ses
disciples décidèrent de rassembler l'ensemble des
révélations, qui furent finalement réunîes pour
constituer le Coran tel que nous le connaissons, vers
650, sous le califat d'Othman. L'arabe littéral indique
habituellement les consonnes sans les voyelles, et la
tradition veut que les voyelles aient été ajoutées plus
tard. Au iv6 siècle de l'hégire (Xe siècle de notre ère)
divers systèmes de « lecture » (ou ajout de voyelles)
du texte initial consonantique étaient possibles ; sept
d'entre eux furent reconnus d'égale valeur.
Ces « lectures » ne doivent pas être confondues
avec les variantes de certains passages du Coran qui
ont été conservées par la tradition musulmane. Ces
variantes passent pour provenir de versions du
Coran qui auraient été conservées par certains
compagnons de Mahomet mais qui différaient de la
version à'« Othman» ou furent supplantées par elle.
FORME ET CONTENU
Le Coran est divisé en 114 chapitres (sourates)
portant chacun un titre différent. Ces sourates sont
divisées en versets (ayat:). La division en versets est
postérieure à la division en sourates. Les sourates ne
sont pas classées selon l'ordre dans lequel elles
auraient été révélées à Mahomet, mais en fonction
de leur longueur. Globalement, les chapitres figurent
dans l'ordre décroissant de longueur. La seule
exception à ce principe est le chapitre 1 (la Fatiha :
« II n'y a de Dieu que Dieu et Mohammed est son
prophète») qui est relativement court. Le chapitre 2
(la vache) est le plus long, avec 286 versets dans
l'édition la plus courante, tandis que le chapitre 114
(Les hommes), avec 6 versets, est le plus court.
Le travail d'interprétation est pour l'essentiel
consacré aux « raisons de la révélation». Les versets
et groupes de versets sont mis en rapport avec la
vie de Mahomet et sont compris comme ayant été
révélés au cours d'incidents précis de sa vie ou pour
résoudre des problèmes particuliers auxquels il fut
confronté. Le texte est donc considéré comme se
situant dans le contexte immédiat de la vie de
Mahomet, mais ayant une signification plus
universelle et éternelle.
Certains spécialistes contemporains non musulmans
ont l'impression que des éléments de la vie de
Mahomet ont été amplifiés voire déformés par
certains versets coraniques. Ce processus a été
qualifié de midrashique à cause de sa similitude avec
la manière dont la tradition juive à créé les récits du
Midrash concernant certains personnages bibliques,
par l'interprétation créative du texte de la Torah, Si
tel est le cas, expliquer le Coran en faisant référence
à la biographie du prophète obligerait à adopter une
méthode de raisonnement circulaire.
La tradition du tafsir a souvent reflété les
divergences et tendances qui se sont manifestées au
sein de l'islam. L'interprétation chiite de certains
versets a souvent différé radicalement de celle des
sunnites, trouvant par exemple des références au
statut spécial d'Ali ibn Abu Talib et des imams dans
les versets coraniques. Récemment, les
« modernistes» réformateurs comme les
« fondamentalistes» ont interprété le texte d'une
manière conforme à leur propre point de vue.
Certains se sont efforcés de montrer que le Coran
n'est pas seulement en accord avec beaucoup
d'idées de la science moderne, mais qu'en fait il les
préfigure. C'est la nature souvent opaque du texte
coranique qui se prête à des approches aussi
divergentes.
L'un des conflits théologiques majeurs de l'islam
primitif portait sur la question de savoir si le Coran
devait être considéré comme créé dans le temps ou
incréé et étemel. Le contexte du conflit {voir Allah ; Sunnites) était complexe, recouvrait diverses
questions théologiques ainsi qu'un argument
relativisant l'autorité des califes et des docteurs de la
loi (ulémas). L'opinion selon laquelle le Coran était
incréé devint prédominante mais se heurta à
l'opposition de groupes importants au sein de l'islam,
en particulier des chiites. |
A titre de comparaison, nous
reproduisons, çi-dessous, des extraits de lencyclopédie
multimédia des éditions Larousse (groupe Havas).
On pourra comparer utilement
ces différentes définitions entre-elles ainsi quavec
dautres définitions que lon trouvera dans dautres
dictionnaires et ouvrages à caractère encyclopédique. Nous ne
pouvons, en effet, reproduire toutes les définitions et
commentaires que nous avons pu consulter lors de la préparation
de la présenté étude. Nous nous sommes limités
à quelques exemples représentatifs des différentes
tendances qui se sont exprimées dans le temps et selon les
éditeurs.
Les extraits de
lencyclopédie « Larousse Multimédia »
(version 1998) illustrent bien la différence de ton qui existe
entre les textes rédigés par des Européens et
par ceux qui sont rédigés en Amérique du Nord.
Ils illustrent également la différence de ton,
considérable, que lon constate au fil du temps chez un
même éditeur. Dans les pays dEurope occidentale où
lon rencontre une forte implantation musulmane, il est
aujourdhui « de bon ton » de se montrer
« bienveillant » vis-à-vis de lislam
et des musulmans. Les éditeurs et les journalistes se
conforment en général assez bien à la volonté
de ne pas « faire de vagues » qui correspond à
la politique menée par les autorités en place. Une
politique « de lautruche » dont nous
savons pourtant quelle conduit droit dans le mur !
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Encyclopédie « Larousse Multimédia » - FRANCE
(1998) CORAN n.m.
Tel quel, le Coran est réputé parfait et
immuable. En toute rigueur, il serait intraduisible et ne peut
être soumis à la critique littéraire ou historique. Les
révélations qu'il renferme ont été reçues par le Prophète
entre 612 et 632 à La Mecque puis à Médine. Celui-ci y
annonce l'imminence du jugement dernier et appelle ses
contemporains à une réforme morale et religieuse. H y
affirme l'unicité de Dieu, qu'ont trahie les juifs et les
chrétiens. Il s'y définit comme le dernier des prophètes,
envoyé pour une ultime mission préparatoire à la
restitution du message d'Abraham dans sa pureté
originelle.
D'abord retenues de mémoire par les disciples de
Mahomet, les révélations coraniques ont été rassemblées
sous leur forme définitive en un recueil, entre 644 et 656,
sous le troisième calife, Uthman, qui fit détruire tous les
fragments antérieurs éparpillés. Le Coran ainsi constitué
comprend 114 chapitres (ou surates), qui sont divisés en
versets (ayaé) et classés selon un ordre de grandeur
décroissant, conformément à une règle de la poétique
sémitique. On peut regrouper le contenu doctrinal du
Coran en fonction des quatre périodes successives de la
prédication du Prophète. Le premier groupe a pour
thèmes la purification, la charité, l'unité divine, le rejet du
paganisme, la création et la résurrection. Le deuxième
groupe insiste sur la réaffirmation de l'unicité divine, la
lutte contre le polythéisme, le caractère prophétique de la
mission de Mahomet, les récompenses et les châtiments
dans l'au-delà. Les deux dernières parties comprennent
les révélations de Médine, c'est-à-dire d'une époque où
Mahomet prêche l'obéissance à Allah et à son Prophète,
en même temps qu'il édicté certaines prescriptions
destinées à régler la vie de la communauté. Dans les
surates de ces deux derniers groupes, Mahomet est
présenté comme le héraut de l'unicité de Dieu, dont le
triomphe est assuré sur les polythéistes, les incrédules, les
égarés (sans doute les chrétiens) et ceux qui ont attiré son
courroux (les juifs). |
Chez
Havas-Larousse-Lagardère, pas question de « faire
des vagues ». On est loin de lindépendance de
ton de jadis ! Dans cette édition multimédia de la
fin du XXe siècle, on ne trouve que des définitions
conformes à l'orthodoxie de la propagande islamique. Pas la moindre
critique, pas le moindre commentaire. Circulez, ya rien à voir ! ! ! Cest « Tout
lmonde il est beau, tout lmonde il lest gentil mon
zami ».
Vous noterez plus particulièrement, à la fin du texte, la mention entre parenthèses « sans doute les chrétiens » qui peut faussement induire à penser que le coran ne parlerait pas explicitement des chrétiens et que, par voie de conséquence les chrétiens n'auraient absolument rien à craindre des "bons musulmans" faisant une "bonne lecture" du coran. Une telle mention est extrèmement pernicieuse car disposée en fin de texte, quasiment en guise de conclusion, elle laisse le lecteur (surtout le lecteur chrétien d'ailleurs) sur la sensation très nette que les musulmans qui s'en prennent aux chrétiens ne sont que des musulmans marginaux, n'ayant pas bien compris le coran, et donc fort peu représentatifs de l'ensemble des "bons musulmans" faisant une "bonne lecture" du coran. EN FAIT, C'EST TOUT LE CONTRAIRE ! Un "bon musulman" faisant une "bonne lecture" du coran (une simple lecture de ce qu'il y a écrit...) ne peut éprouver que mépris pour les chrétiens ! Dans plusieurs versets, le coran recommande noir sur blanc de s'en prendre tant aux juifs qu'aux chrétiens, ceux-ci ne pouvant espérer la tranquilité que s'ils acceptent de payer un impôt spécial dit "capitation", c'est à dire s'ils acceptent... d'être rackettés !
On voit à ce seul exemple le genre de contre-sens qui peut naître dans l'esprit d'un lecteur qui n'aurait pas à sa disposition plusieurs sources d'informations et on peut mesurer le gouffre qui sépare la brutalité du coran avec l'image rassurante qu'insidieusement certains rédacteurs tentent sournoisement d'en donner.
Une dernière
définition (ci-après) est tirée dune
troisième encyclopédie multimédia sur CD-Rom. Il
sagit de l « Encyclopédie
générale » (version 2000) du groupe
américain « TLC-Edusoft ». La définition
relative au coran est courte mais globalement correcte (si ce nest
les habituelles divergences de détails qui sont sans grandes
conséquences, notamment en ce qui concerne les dates ou les
traductions des mots arabes). Comme dans dautres
définitions, le mot « coran » est donné
comme issu dune racine signifiant « lire »
ou « lecture ». En fait, cette racine signifie
aussi « réciter », « dire » ou « dicter » et cest celle quil convient de retenir. De très nombreux versets commencent par, ou contiennent, des impératifs tels que "Dis", "Dis-leur", "Récite-leur", "Réponds-leur" etc... (c'est l'Ange gabriel qui est censé parler ainsi et donner des ordres à Mahomet). En outre, durant la vie de Mahomet, donc durant la révélation des pseudo-déclarations Gabrielo-divines, le mot « coran »
ou « alcoran » désignait la récitation
des versets prétendument dictés par le messager
dAllah, non un livre concret. Le mot coran ne prendra le sens de « lecture » que lorsque les
textes épars auront été compilés par les
successeurs de Mahomet bien après sa mort.
Encyclopédie « TLC-Edusoft » - USA
(2000) CORAN Ecritures saintes de l'Islam. Le nom arabe du Coran, "al-qur'an". vient de la
racine "qara'a" qui signifie "lire". C'est le nom que Mahomet utilise pour
désigner les révélations qu'il reçoit d'Allah. Plus tard, ce terme est utilisé
pour le livre qui contient toutes les révélations divines de Mahomet. Celui-ci
expose chacune d'elles à ses secrétaires, qui les retranscrivent. A
la mort de Mahomet en 632, ses disciples regroupent les textes écrits par ses
secrétaires pour en faire un livre. Au début des années 650, une première
version est publiée par un groupe d'étudiants dirigé par Othman ibn Affan
(575? - 656). Ils tentent ensuite de détruire toutes les autres versions du
livre, mais certaines, qui sont conservées, sont ensuite reconnues et
acceptées.
Le Coran est la première oeuvre connue écrite en arabe et en prose II est
divisé en 114 sourates (versets) de longueur différente. Il contient tous
les codes islamiques religieux, sociaux, civils, commerciaux, militaires et
légaux. On soutient dans le Coran qu'il n'existe qu'un seul dieu et une seule
véritable religion. Tout individu est soumis au Jugement dernier. Les bons
sont récompensés et bénéficient de la bénédiction éternelle, alors que les
pécheurs sont punis. Lorsque l'humanité se détache de la vérité, Dieu envoie des
prophètes, comme Moïse, Jésus-Christ et Mahomet, pour lui montrer le bon chemin.
Les récompenses et les punitions sont décrites de façon précise et explicitées
par des histoires, dont une grande partie est également contenue dans les
écrits juifs et chrétiens et dans les livres apocryphes. Les lois, les
admonitions et les avertissements qui permettent d'atteindre la vertu sont
souvent similaires à ceux des écrits juifs.
Les admonitions et les avertissements qui permettent d'atteindre la vertu sont
souvent similaires à ceux des écrits juifs.
Le Coran est considéré par les musulmans comme une manifestation du tout
puissant II se situe au-dessus de toute critique et ne doit pas être remis en
cause, puisqu'il représente la norme du mérite. Le ton du Livre est autoritaire
et dogmatique. Tout exemplaire du Coran doit être traité avec respect et peut
être uniquement touché après purification du corps.
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On notera cependant que si
cette définition dit que « le ton du livre est
autoritaire et dogmatique », les auteurs de cette
encyclopédie, pas plus que leurs autres confrères,
nont osé signaler que le Coran était un ouvrage
dangereux pour lhumanité de par son intolérance
et ses incessants appels à la guerre et au meurtre (sans
parler de ses aspects anachroniques et résolument
antidémocratiques).
Ces carences dans
linformation relative à lislam sont très
graves. Elles empêchent le « citoyen moyen »
de se faire une idée précise de ce que peut être
la religion musulmane et ses prolongements socio-politiques. On ne
sétonnera donc pas de ce que la plupart des Occidentaux
- mal informés ou carrément désinformés
aient une vision totalement fausse de lislam. Ni les médias,
ni les ouvrages de référence (comme les dictionnaires
ou les encyclopédies) ne donnent une vision correcte de la
problématique islamique et nous ne pouvons que le regretter
amèrement.
Cest ce qui a motivé
la mise en chantier de la présente étude, notre but
étant de « corriger le tir » au mieux
avec les modestes moyens qui sont les nôtres et en usant du
potentiel de diffusion quoffrent le réseau Internet et
linformatique.