Le coran, Etude analytique > Versets sataniques page 2
Notons que le mot « islam » est donné comme issu de larabe « slam » signifiant « résignation ». On note aussi que les partisans de lislamisme sont nommés « islamites » et non « islamistes » comme cest le cas aujourdhui. Il apparaît très clairement que les termes « musulmans », « mahométans » ou « islamites » et sa forme moderne « islamistes », sont de parfaits synonymes. Ils veulent dire exactement la même chose (partisans de l'islamisme = mahométans = musulmans) et peuvent être employés indifféremment lun pour lautre.
Il
ny a pas, comme on cherche à nous le faire croire, les
« bons musulmans » dun côté
et les « méchants islamistes » de
lautre. |
Ergoter entre « musulmans », « musulmans modérés », « musulmans laïques », « islamistes », « musulmans intégristes » ou « musulmans fondamentalistes » nest quartifice de langage. On ne parle pas de « catholiques modérés », de « protestants laïques », de « boudhistes intégristes » ou autres. Cette multiplication de qualificatifs au bénéfice exclusif des musulmans, cest de la poudre aux yeux pour berner les naïfs et les ignorants, ceux-là même qui croient encore que lislam est une sorte de christianisme à la mode orientale tandis que le coran serait une manière de Bible écrite en langue arabe.
Nous allons toutefois céder à la mode en proposant nous aussi, à titre expérimental, de nouveaux termes permettant d'englober, de clarifier, et ,in-fine, de remplacer tous ceux qui précèdent :
Tant que nous y sommes, voici quelques autres définitions à connaître, quoique peu usitées :
Mahométal : élaboré selon les rites mahométiques.
Mahométalal : forme désuète de "mahométal".
Mahométanique : aussi grand que Mahomet.
Mahométer : agir comme Mahomet.
Mahométhon : animation télévisée destinée à recueillir des fonds pour la recherche mahométique.
Mahométiagra : médicament paradisiaque.
Mahométissant : qui rend mahométique.
Mahométix : personnage légendaire ayant tenté sans succés de convertir au mahométisme un village d'irréductibles gaulois.
Mahométogyne : femme possèdant les caractéristiques sexuelles de Mahomet.
Mahométoïde : famille d'alcaloïdes canabiques lysergiques diéthylamides ecstasyques.
Mahométologie : science qui étudie Mahomet.
Mahométonique : qui fouette.
Mahométonyme : se dit d'une personne qui s'appelle mohammed ou muhammad.
Mahométopathie : système thérapeutique qui consisite à traiter les malades à l'aide du mahométisme.
Mahométopathe : mahométiste intégriste fou.
Mahométophage : qui bouffe du mahométiste.
Mahométophobe : crainte pathologique du mahométisme et des mahométistes.
Mahométorique : ensemble de procédés permettant de parler comme Mahomet.
Mahométrique : ensemble des mesures ayant pour base Mahomet.
Mahométrologie : science qui étudie les mensurations de Mahomet.
Mahométude : mahométisation des facultés intellectuelles.
Mais revenons à nos définitions officielles...
A « Mahomet », et toujours dans le même dictionnaire (Larousse 1905), on trouve la définition suivante :
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MAHOMET, forme occidentale du nom du fondateur de la religion musulmane (en arabe Mohammed, « le Loué », participe de la seconde forme du verbe hamada}, né à La Mecque vers 571, mort à Médine en juin 632. il prétendait appartenir à la tribu des Koraïshites, l'une des plus importantes de l'Arabie, et qui, comme toutes les tribus arabes, se rattachait par une série de généalogies plus ou moins fictives à Ismaël, fils d'Abraham. Sa famille avait exercé les plus grandes charges religieuses et politiques à La Mecque, mais se trouvait alors à peu près ruinée. Le père de Mahomet, Abd-Allah, qui faisait le commerce par caravanes avec la Syrie, mourut vers 570, laissant sa femme Amina enceinte d'un fils qui fut Mahomet ; Amina elle-même mourut peu de temps après, et ce fut Abd-el-Mottalleb, père d'Abd-Allah, qui se chargea d'élever Mahomet ; pour tout héritage, ce dernier n'avait que cinq chameaux et une esclave éthiopienne. A la mort dAbd-el-Mottaleb, Mahomet fut recueilli par son oncle Abou-Taleb qui, comme Abd-Allah, faisait le commerce avec la Syrie. Mahomet avait treize ans quand Abou-Taleb l'emmena pour la première fois dans sa caravane. Au cours d'un de ses voyages en Syrie, Abou-Taleb laissa son neveu durant quelques semaines dans l'ermitage d'un moine chrétien nommé Bahira; c'est là que le futur prophète aurait acquis quelques notions sur le christianisme. |
Il est intéressant de relever que cette première partie de la définition, bien que très « classique » sur le plan historique, tend à présenter Mahomet comme un personnage qui sest « cru appelé » à restaurer la religion monothéiste en Arabie ou encore comme un « extatique » à la mode orientale. Quelle que soit la solution retenue (il se peut quil ait été un mélange des deux), cela revient à dire que Mahomet fut un manipulateur et que ses « révélations » navaient strictement rien de « divines ». Au tout début du XXe siècle, le principal dictionnaire de la langue française (tout au moins sur le plan de la diffusion) indiquait donc que, selon toute vraisemblance, lislam se fondait sur une mystification. Cest évident pour nimporte quel analyste sérieux mais ça ne lest toujours pas pour toute une série d « intellectuels négationnistes », musulmans et non musulmans, qui persistent à nier des réalités pourtant flagrantes. Doù la nécessité de poursuivre pour « négationnisme », tout individu qui ose présenter Mahomet et lislam sous des aspects fallacieux et mensongers.
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La mission de Mahomet fut immédiatement acceptée par Khadidja, par Ali, fils d'Abou-Taleb, que Mahomet avait recueilli, par Abou-Bekr et par Osman ; le Prophète leur donna le nom de mouslim, « qui se confie à Dieu », dont on a fait par l'intermédiaire du pluriel persan, musulman. Les Arabes, attachés à leur polythéisme idôlatrique, virent d'un très mauvais œil la révolution tentée par Mahomet, et les conversions furent d'abord rares; les plus importantes furent celles de son oncle Hamza et de Omar. En 621, la ville de Médine, la plus importante de la péninsule après La Mecque, s'étant spontanément convertie à l'islamisme, Mahomet, qui avait perdu sa première femme à La Mecque ainsi que ses fils, résolut de s'y retirer; au mois de septembre 622, le Prophète quitta La Mecque, poursuivi par ses compatriotes, et, après un pénible voyage, il arriva à Médine, où il fut reçu on triomphe ; c'est cette fuite que les musulmans nomment hidjret, dont on a fait hégyire. La lutte était ouverte entre La Mecque et Médine ; d'autant plus que Mahomet, ne se contentant plus de prétendre restaurer le monothéisme, se prétendait envoyé par son dieu Allah pour être le chef spirituel de tous les hommes. En mars 624, Mahomet attaqua et défit à Bedr une grande caravane mecquoise, et cet acte de pillage se paya un an après (mars 625) par la défaite d'Ohod, dans laquelle les Mecquois taillèrent en pièces son armée; mais, en 627, une expédition sur les frontières de Syrie ayant réussi, ce succès rendit courage aux troupes de Mahomet, qui purent résister à une attaque des Koraïshites contre Médine; en 628, une trêve fut conclue entre les belligérants, et il fut convenu que les musulmans pourraient se rendre en pèlerinage à La Mecque. En 629, Mahomet soumit les Juifs de Khaïbar et faillit être empoisonné par Zeïnab, sœur de leur chef Safiya. Pendant ce temps, les généraux musulmans avaient soumis presque toute l'Arabie, et Mahomet se décida à entreprendre la conquête de l'Egypte, de l'empire grec et de la Perse. En 630, il s'empara de La Mecque, où il fit détruire toutes les idoles; l'année suivante vit la soumission des dernières tribus arabes rebelles et une série de victoires remportées sur les Grecs près de la frontière syrienne. Ce fut en revenant d'un pèlerinage à La Mecque que Mahomet fut saisi d'une fièvre violente, qui le conduisit au tombeau en quinze jours. En plus de Khadidja, le Prophète avait épousé quatorze femmes, dont les principales sont Marie la Copte et la lille du chef juif de Khaïbar; il ne laissait pas d'enfant, et ce furent les fils de Fatima, sa fille, qu'il avait mariée à Ali, qui, après le règne des quatre califes orthodoxes, réclamèrent la souveraineté. |
Le Larousse en 7 volumes de 1905 consacre aussi une dizaine de lignes à « Mahomet ou le Fanatisme », cette pièce de Voltaire qui semble curieusement « oubliée » par les auteurs de dictionnaires et dencyclopédie de ce début de XXIe siècle (voir chapitre 13).
La troisième définition qui nous intéresse est bien évidemment celle du mot « coran ». Celle qui figure dans le « Nouveau Larousse illustré de 1905 » est très complète.
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CORAN, KORAN ou ALCORAN, livre sacré des musulmans. Ce nom, qui signifie étymologiquement « lecture », est souvent remplacé dans la littérature arabe par les suivants : al-mashaf « volume » ; kitab-Allah « livre d'Allah » ou simplement kitab « le Livre par excellence », fourkan « celui qui distingue (entre les vrais croyants et les infidèles ». le Coran se compose de 114 chapitres écrits en prose rimée, nommés sourates, dont quelques-unes sont extrêmement longues, tandis que d'autres se réduisent à trois ou quatre versets ; elles ont été rangées dans la rédaction actuelle du Coran, d'après leur longueur, les plus courtes étant rejetées à la fin du livre. Chacune de ces sourates est divisée en versets (aiet), et le Coran tout entier en comprend 6.000, ou, suivant d'autres exégètcs, 6.326; le nombre des mots compris dans toutes les sourates est de 77.639. Chacune d'elles a reçu un nom particulier, tiré d'un verset ou d'une épisode qui s'y trouve racontée. Une des sourates se nomme « la Vache », une autre « la Sourate de Joseph ». |
Hormis quelques détails purement « techniques » (comme le nombre de versets ou de mots, sans grand intérêt pratique), cette définition es strictement classique. Contrairement à ce qui figure dans le « Grand Mémento encyclopédique » (voir plus haut), il nest pas fait mention des versets dits « sataniques ».
En ce qui
concerne le culte musulman proprement dit, le mémento en deux
volumes de 1936 nous rappelle que lislam suppose la soumission
totale et que le musulman «
a le sentiment de
la dépendance totale de lhomme en face dune
toute-puissance illimitée à laquelle il doit
sabandonner en abdiquant toute volonté propre
»
en précisant encore que «
Ce
pouvoir sans limites de la divinité, qui a pour corollaire
labandon total de lêtre humain, exige que, dans
tous les domaines, lactivité de lhomme soit régie
par des règles précises et inéluctables. Il ne
saurait donc exister dactes indifférents et lislam
aura son mot à dire sur tous les problèmes
».
Cest la parfaite définition de ce quest une
« dictature religieuse »,
au sens strict et déplorable du terme. On nous rappelle aussi
que cinq « prières » quotidiennes sont
obligatoires pour les musulmans mais quil ne sagit pas de
« prières » au sens occidental du terme
puisque «
la prière musulmane est un
acte dadoration de la divinité, à laquelle il
serait malséant et inopérant dadresser une
demande
». De fait, le musulman ne prie pas au sens mystique du terme :
il se prosterne afin de montrer sa soumission à ce
dieu que le Coran nomme Allah.
Allah... divinité omnipotente mais invisible, impalpable, inaccessible... et résolument muette.
Car Allah ne sest jamais adressé à personne, pas
même à Mahomet. Et pour cause, puisquil nexiste
que dans limagination fertile des populations superstitieuses manipulées avec une adresse toute
« satanique » par des voyous sans scrupules !
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Coran ou Alcoran (de l'arabe qor'ân, livre), livre sacré des musulmans, par Mahomet, et attribué par le prophète à Dieu lui-même. Le Coran est divisé en 114 chapitres ou sourates, subdivisés en versets. Conservé presque tout entier oralement du vivant de Mahomet, le Coran fut rédigé après sa mort sur l'ordre d'Abou-Bekr, et révisé plus tard sur l'ordre du célèbre Omar. C'est un recueil de dogmes et de préceptes, qui est le fondement de la civilisation musulmane tout entière, la source unique du droit, de la morale, de l'administration, etc. Le Coran admet la prédestination : C'était écrit, dit l'Arabe quand un malheur lui arrive, mais, par une contradiction étrange, il rend l'homme responsable de ses actes. V. ISLAMISME. |
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CORAN, KORAN, autref. ALCORAN (de l'arabe al Qor'ân « la Lectuye » par excellence), livre sacré des musulmans. Il se compose de 144 chapitres écrits en prose rimée, nommés sourates, de longueur inégale ; elles ont été rangées d'après leur longueur, les plus courtes étant rejetées à la fin du livre. Chacune de ces sourates est divisée en versets (ayet), et a reçu un nom particulier, tiré d'un verset ou d'un épisode qui s'y trouve raconté. |
Les définitions données par les dictionnaires du XIXe siècle ou de la première moitié du XXe siècle sont sans complaisance vis-à-vis de lislam. Elles sont claires et nhésitent pas à présenter le Coran comme nétant rien d'autre qu'une adaptation des écrits bibliques. |
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