Bouddhisme | Triade monothéïste | ||
Judaïsme | Christianisme | Islam | |
Fondation : | |||
Dans le nord de l’Inde vers l’an 475 avant JC par le prince Siddharta Gautama (ou Çâkya-Mouni : le solitaire du clan des Çâkyas), fils du roi Çouddhodana. Il fut surnommé « le Bouddha » (l’Eveillé, celui qui a atteint la connaissance parfaite). Le bouddhisme est une religion « athée » dont les divinités sont éphémères. Tout homme méritant peut renaître un certain temps sous l’apparence d’un dieu. Bouddha lui-même n’est pas un dieu au sens où l’entendent les adeptes du monothéisme. |
Au Proche-Orient entre 2.000 et 1.700 avant l’ère chrétienne si l’on se réfère à la tradition juive. Au Proche-Orient, dans la même région que le judaïsme, au début de notre ère, laquelle a été déterminée, très arbitrairement, par la date supposée de la naissance du christ, Jésus de Nazareth. Dans la ville de La Mecque, en Arabie, province du Hedjaz. est censé avoir été fondé au moment même où Mahomet est contraint de quitter La Mecque (hégire) soit le 16 juillet de l’an 622 de notre ère (début de l’an I du calendrier musulman). |
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Variantes : | |||
On distingue essentiellement le bouddhisme primitif (-475 à -50 environ) ou « Petit Véhicule » (hînayâna) du « nouveau bouddhisme » ou « Grand Véhicule » (mahâyâna) (apparu au début de l’ère dite chrétienne). On distingue aussi le bouddhisme indien, le bouddhisme tibétain (lamaïsme), le bouddhisme chinois, le bouddhisme Nichiren et le bouddhisme zen (ch’an en Chine). Le tantrisme est une variante du bouddhisme indien. Les moines tibétains se répartissent en deux grands ordres, celui des « Nygma-paà (bonnets rouges) et celui des « Gelug-pa » (bonnets jaunes). Selon les rites, les moines (gelong) peuvent être célibataires ou simplement « érudits » (lama ou bla-ma) et, dans ce cas, avoir femme et enfants. Tenzin Gyatso, 14e dalaï-lama, est considéré comme l’une des réincarnations du bodhisattva Avalo-kiteçvara (le Seigneur qui regarde en bas). Il est le chef spirituel des Gelug-pa mais aussi le souverain du royaume du Tibet (occupé militairement par la Chine depuis 1949). Il vit en exil dans le nord de l’Inde. Sa vie est celle d’un moine parmi les moines et il consacre toute son énergie à diffuser inlassablement ses appels à la paix et à la tolérance. C’est ce qui lui a valu le prix Nobel. |
Assez peu nombreuses chez les juifs, elles sont nombreuses chez les chrétiens et se répartissent en une multitude de sectes et de « confréries » chez les musulmans. Les israélites se répartissent en « orthodoxes », « conservateurs » et « libéraux » selon leur volonté de respecter les pratiques religieuses de façon plus ou moins rigoureuses ou, au contraire, de les moderniser et de les assouplir. L’« Union mondiale du judaïsme libéral » regroupe environ 3 millions de personnes dans le monde. Le premier schisme chrétien a donné naissance à l’église orthodoxe tandis que le principal schisme chrétien a été à l’origine du « protestantisme » (réforme, calvinisme, église luthérienne) et à ses nombreuses variantes, dont le rite anglican. Il en est résulté une multitude d’ « églises » qui sont souvent peu éloignées des sectes, surtout aux Etats-Unis. Certaines de ces « églises-sectes » ont une vision très passéiste du monde (quakers, hamischs,…) et vivent plus ou moins coupées de la modernité. En cela, elles s’apparente aux mouvements « ultra-orthodoxes » du judaïsme et à l’intégrisme musulman.
Les sectes catholiques sont peu nombreuses et très peu représentatives. Elles sont généralement proches de l’extrême droite sur le plan politique.
L’islam a été l’objet d’intenses divisions dès la mort de Mahomet. Les différents clans, formés par les proches de Mahomet, voulurent tous prendre le pouvoir. C’est ainsi que les partisans de son gendre, Ali, se séparèrent des autres « muslims » pour constituer la branche chiite de l’islam, l'autre branche étant dite « sunnite » (de « Sunna » : tradition). Vinrent ensuite d’autres dissidences qui furent à l’origine des très nombreuses sectes et sous-sectes, tant du côté sunnite que du côté chiite.
L’islam n’a plus de véritable chef depuis la suppression du califat en 1924.
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Nombre d’adeptes dans le monde et en France : | |||
Environ 500 millions dont près des ¾ en Extrême Orient et un peu plus de 2 millions en Europe. En France, on comptait environ 200.000 bouddhistes en 1976 mais plus de 650.000 en 1999, dont 450.000 réfugiés des pays d’Asie et 200.000 Français (175.000 enfants nés en France et près de 25.000 convertis). |
Les pratiquants du judaïsme sont estimés à environ 14 millions de personnes mais il ne faut pas les confondre avec l’ensemble de la population juive car pas mal de juifs ne sont pas croyants ou ne participent pas aux pratiques religieuses. En Europe, ils sont un peu plus de deux millions et demi dont 500.000 à 600.000 en France. Il y a près de deux milliards de chrétiens dans le monde dont 550 millions en Europe et environ 15 millions en France (dont 150.000 orthodoxes et près d’un million de protestants). La population musulmane mondiale est estimée, très arbitrairement, à 1 milliard et 150.000 personnes. Mais il faut considérer que cette évaluation part du principe que toute personne née dans un famille musulmane est automatiquement musulmane elle aussi. Pour les autorités musulmanes, la notion de « libre arbitre » n’existe pas. Le nombre réel des vrais musulmans doit se situer aux alentours du 700 millions. En Europe occidentale et septentrionale, ils sont aux environs de 30 millions dont un peu plus de 2 millions en France (environ 3,3% de la population générale). Leur nombre s’accroît par le fait de la pratique de la polygamie, du poids de la religion et de la tradition, de l'ignorance, de la non-disponibilité/interdiction des moyens contraceptifs, de l'interdiction de l'avortement, de la pression sociale contre les célibataires etc... et donc la forte natalité qui en résulte (42 pour mille chez les musulmans contre 13 pour mille chez les ressortissants des pays industrialisés). Les musulmans pratiquent en outre un prosélytisme intensif en direction des habitants des pays du tiers monde (Afrique et Asie en particulier). Leur propagande, purement démagogique, vise à présenter l’islam comme le remède aux maux du capitalisme et du colonialisme. |
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Enseignement de base : | |||
L’être humain doit rechercher la vérité en lui-même. Il accède à cette vérité par la méditation et le détachement vis-à-vis des passions et des tentations. |
Seul « dieu » connaît la « vérité ». Il la transmet aux êtres humains sous la forme de « textes sacrés » qui sont la base de l’enseignement. C’est chez les musulmans que l’on trouve la forme la plus radicale de ce dogme. Pour les adeptes de l’islam, le coran est la source de tous les savoirs. Il est la vérité suprême, éternelle et inaltérable, dictée à Mahomet, en Arabe par l'ange Gabriel sur l'ordre direct de Dieu. |
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Couleurs symboliques : | |||
Le bouddhisme met en avant les couleurs de la vie : principalement le jaune, l'orange et le rouge. Ce sont des couleurs chaudes que l’or met en évidence dans tous les temples. Les vêtements très simples des moines sont jaune safran ou jaune et rouge. Rien n’est triste dans la pratique du bouddhisme, malgré le côté très solennel des cérémonies, telles les poudjas. La bénédiction se fait par l’offrande d’une écharpe de soie blanche, symbole de pureté et de lumière. Les moines bouddhistes sont généralement gais, souriants, positifs. Ils sont glabres, rasés de très près (dans leur toute grande majorité). Ils inspirent la confiance, pas la peur. Ils conseillent, rassurent mais jamais ne menacent. |
Les couleurs symboliques des religions monothéistes sont tristes, voire même sinistres. Il s’agit essentiellement du noir, du gris et parfois du brun. Les soutanes des prêtres catholiques, les costumes des pasteurs protestants, les vêtements portés par les religieux et les religieuses, les tenues portées par les juifs orthodoxes ou par les ayatollahs chiites respirent lennui et la tristesse. Elles ont la couleur de la mort telle que les monothéistes limaginent. Seuls les vêtements liturgiques de grand apparat font exception à cette règle, du moins chez les catholiques et les orthodoxes (et dans une moindre mesure chez les israélites). La couleur verte des drapeaux islamiques nest pas, à proprement parler, une couleur symbolique. Elle relève du fétichisme puisque ce nest rien dautre que la couleur du turban préféré de Mahomet. On notera que le fétiche majeur de lislamisme est la pierre noire. Elle est insérée dans le petit édifice de la Ka'aba qui est lui même entièrement tendu de noir. La véritable couleur de lislam est donc bel et bien le noir, couleur de la nuit et des ténèbres. Chez les monothéistes, le prêtre doit « faire peur ». Il doit sans cesse menacer ses ouailles des feux de lenfer, de la fin du monde, du jugement dernier et de toutes sortes de calamités du même ordre. Cest ce qui explique les tenues sévères : vêtements sombres et même port de la barbe chez les rabbins et chez les religieux musulmans. |
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Temples : | |||
Les temples bouddhistes n’ont rien à envier aux plus belles cathédrales. Ce sont souvent des constructions magnifiques, ornées d’une multitudes de statues et de bas-reliefs, sauf dans les régions montagneuses où les matériaux sont rares et difficiles à transporter. L’art bouddhiste est d’une grande beauté et d’une infinie variété. |
Les temples des religions monothéistes sont souvent de très riches constructions qui se veulent « imposantes », même si, dans beaucoup de pays, les synagogues sont très « discrètes ». Dans les villes où plusieurs religions monothéistes sont présentes, cest souvent à qui construira lédifice le plus grand, le plus haut, le plus riche. Cest la volonté décraser lautre qui prévaut, pas celle dhonorer un quelconque dieu . Cette tendance est particulièrement nette chez les musulmans qui rasent systématiquement les temples des autres religions (Dynamitage des bouddhas Afghans de Bamyan en 2000, incendie des églises et monastères orthodoxes du Kosovo en 2004) ou, au mieux, les convertissent en mosquées (églises orthodoxes de Chypre en 1974) dans tous les pays où ils prennent le pouvoir, soit par leur natalité soit, plus généralement, par la violence. |
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Diffusion : | |||
Le bouddhisme a connu douze siècles de progression presque continue. Parti de Sarnath, près de Bénarès (sur les rives du Gange), il s’est propagé à l’Ouest jusqu’aux frontières de la Perse et de l’Afghanistan, au nord vers la Sibérie, à l’est jusqu’au Japon et au Sud jusqu’à Ceylan. Il atteindra son apogée au VIe siècle de notre ère. Dès le VIIe siècle, cette doctrine de paix sera regardée comme une menace par les terribles empereurs de Chine qui interdisent sa pratique. Le bouddhisme ne parviendra à se maintenir que dans les régions peu accessibles de la chaîne himalayenne, en Corée, au Japon et dans la péninsule indochinoise. Partout ailleurs, le pouvoir favorisera l’islam, religion de conquête et d’oppression, sauf en Inde où l’hindouisme sera imposé par les castes supérieures que cette religion maintient au sommet de la hiérarchie sociale. Le bouddhisme connaît toutefois un regain d’intérêt depuis quelques dizaines d’années, y compris en Occident. Le drapeau du Tibet (celui du Tibet d’avant l’occupation chinoise), le seul pays dont le chef temporel était un dignitaire bouddhiste (le dalaï-lama), est la parfaite illustration des aspects résolument positifs de cette voie spirituelle. Il est vivement coloré et orné d’un soleil rayonnant. Il s’oppose radicalement au drapeau de l’Arabie saoudite - ce pays archi islamisé qui tire les ficelles du « djihad planétaire » - et des drapeaux des pays soumis à l’islam. D’un côté le jour, la lumière et la vie, de l’autre la nuit, les ténèbres et la mort. On opposera, de même, l’humour et le sourire du Dalaï-Lama à la mine renfrognée du pape Jean-Paul II et à l’apparence plus que sinistre de la plupart des chefs religieux de l’islam (Khomeyni et consorts). Le bouddhisme s’est imposé par la seule force de ses arguments spirituels tandis que le christianisme – et surtout l’islam – se sont imposés par la force des armes. Or, une religion qui s’impose par la contrainte est une religion qui ne dispose pas d’arguments convaincants et qui le sait. Les musulmans ont poussé les choses encore plus loin en adoptant un principe religieux (basé sur un verset du coran) qui leur interdit de discuter des aspects précis de leur religion avec un non musulman. C’est la preuve absolue de la très grande pauvreté de leurs arguments et de leurs dogmes. On ne rencontre des prises de position aussi sectaires que chez certains chrétiens intégristes (peu nombreux) et chez les juifs ultra-orthodoxes (minoritaires) tandis que jamais un bouddhiste ne refusera de discuter des aspects de sa religion avec qui que ce soit. On notera que le Dalaï-Lama a reconnu publiquement que c'est avec les musulmans qu'il a le plus de difficultés à discuter. |
Religion « élitiste » par excellence, le judaïsme na jamais cherché à se développer en dehors des peuples sémites. Les religieux juifs ont même fait preuve de racisme à lencontre des « Falachas » (ou « Falasyans »), ce peuple noir dAbyssinie qui pratique le judaïsme et prétend descendre de la tribu de Lévi (il sagirait plutôt de descendants desclaves qui adoptèrent les rites hébraïques au contact des Hébreux). Les juifs ont toujours eu une attitude très condescendante vis-à-vis des « gentils ». Par contre, les autorités chrétiennes se sont très vite servies du message christique, pacifique par essence, pour se lancer dans la voie du prosélytisme à outrance et de la conquête. Cette volonté de domination a perduré jusquau cours du XXe siècle mais tend à présent à sestomper. Lislam a été, dès le départ, une religion de pouvoir et de conquête qui ne doit son développement spectaculaire qu'a sa violence, aux méthodes denseignement des « écoles » coraniques fondées sur le lavage de cerveau et le bourrage de crâne systématique, ainsi qu'à un mode dorganisation communautaire (oumma) qui n'admet aucune distinction entre la religion, la vie sociale et la politique. Encore plus que le christianisme dautrefois, lislam ne peut survivre et étendre son influence que par la terreur. Pour les musulmans, il ny a pas de « gentils », il n'y a que des « infidèles » et des « mécréants » qui doivent être convertis ou exterminés, à l'exception des juifs et des chrétiens qui ont le « droit » de devenir des sous-citoyens « dhimmis ». Le fait - pour un Occidental ayant été éduqué selon les valeurs humanistes de loccident moderne dadhérer spontanément à lislam doit être regardé comme relevant de la pathologie (sado-masochisme, déséquilibre mental, mysticisme aberrant, ) ou de la volonté de dissimuler, sous lalibi de la religion, des instincts destructeurs et criminels. |
Conclusion : De ce bref récapitulatif, il résulte que le bouddhisme est une forme de spiritualité résolument positive. Cest la seule qui soit résolument humaniste et pacifique, la seule qui nait jamais été tentée dasservir les êtres humains sous prétexte dhonorer ou de vénérer une divinité.
Les religions monothéistes, pour leur part, ont essentiellement apporté sur terre lintolérance, la haine et la guerre. Elles constituent un véritable fléau pour lhumanité. La bonté, la générosité etc... dont elles se prévalent n'ont eu que peu d'effets bénéfiques en comparaison des souffances générées.
On notera à ce propos que soulager la souffrance que l'on a provoqué ne doit pas être considéré comme une action bénéfique mais comme une escroquerie. (c'est le cas, par exemple, des religieux et religieuses qui soignent les malades du sida... dont ils favorisent la multiplication en interdisant la méthode de protection ayant prouvé être la plus efficace, à savoir : le préservatif)
En Asie, le bouddhisme est le principal
ennemi des musulmans car ses adeptes sont
considérés comme « idolâtres »
et « impies » par les zélateurs du
coran, lesquels spéculent sur la non-violence des bouddhistes
pour les combattre plus efficacement et, in fine, les
faire disparaître.
Les hindouistes figurent, eux aussi,
parmi les principales cibles des musulmans, tout comme les chrétiens
en Europe et en Afrique. En Afrique, les animistes sont déjà nombreux à
se convertir à lislam sous leffet dune
propagande intensive et de pressions diverses.
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Comme les trois mousquetaires de Dumas, les religions monothéistes sont quatre.
La quatrième est la religion des Sikhs, confrérie guerrière et secte religieuse du Centre-Ouest de lInde.
![]() La secte des Sikhs (ce terme sanskrit signifie « disciple ») est née en 1469, près de Lahore. Elle a été fondée par un certain Baba Nânak, un disciple du réformateur hindou Kabir. Nânak na pas prétendu fonder une religion nouvelle mais seulement créer une sorte de « terrain dentente » entre lhindouisme et lislamisme et ce, en « épurant » les murs de lhindouisme, en prônant le monothéisme, en rejetant lidolâtrie et en sattaquant au principe des castes. Le dieu unique des Sikhs dérive de Vichnou et leur culte a été nettement influencé par le soufisme et certains aspects du christianisme. A Nânak succédèrent neuf « guru » (prononcer « gourou »), ou « maîtres », qui rédigèrent le « Granth », le prétendu « livre sacré » contenant la doctrine de la secte. Les Sikhs, bien que se présentant comme monothéistes, conservèrent de lhindouisme la vision panthéiste du « Vedanta » et le mysticisme exacerbé. Ils en rejetèrent toutefois les « livres sacrés » et les pratiques cultuelles publiques, ne conservant que les rites privés. Ladmission dans la secte se fait par initiation et ladepte peut passer du rang de simple adepte (sikh) à celui de « singh » (Lion). Avec le dernier guru, Govind Singh Rai (1666-1708), qui fut linstigateur du rite dit « du Granth et de lépée », la secte des Sikhs devint une redoutable théocratie religieuse et militaire qui entra en guerre contre les musulmans. Mais cest sous la direction de Râm-Dâs quils commencèrent à adopter une structure étatique centrée autour du monastère dAmristar. Persécutés par les Moghols, ils profitèrent de leffondrement de lempire pour semparer du Penjab puis, sous Ranjit Singh (dont larmée avait été organisée par des généraux français et italiens), de Pashawar et du Cachemire. Ils opposèrent une farouche résistance à la conquête britannique, ne capitulant quen 1846, après leffondrement de leur royaume de Lahore. Comme tous les peuples qui prétendent agir en fonction de « livres sacrés », les Sikhs constituent une menace pour la paix. Pas plus que les musulmans, les Sikhs ne peuvent revendiquer le moindre droit en Europe occidentale, du moins en ce qui concerne leurs pratiques religieuses (et notamment le port du turban comme signe distinctif et ostentatoire). Comme lislam, le sikhisme mélange habilement les notions socio-politiques et religieuses. Le peuple sikh, imprégné de mysticisme hindou, est très fanatisé. Cest un peuple guerrier qui adore exhiber ses armes et se vanter de ses prouesses au combat. En cela, il ressemble aux peuples arabo-musulmans. |
Les peuples
qui prétendent trouver la réponse à toutes
choses dans un livre sacré prétendûment
dicté par une divinité suprême
(Thora, bible, coran, Granth
) abandonnent toute possibilité de
libre arbitre et de référence à la raison. Ils
contestent par ailleurs la souveraineté des peuples, le droit
à lautodétermination et se posent, par voie de
conséquence, en adversaires de la démocratie.
La référence
à un livre sacré ne peut que conduire à
lobscurantisme, à lintolérance et à
la dictature. La notion même de livre sacré
ou de livre divin est une insulte à la pensée
humaine et à son immense potentiel danalyse rationnelle.