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Qu’est-ce donc que le Coran, ce livre sacré pour les musulmans ?

LE NON-SENS DE LA REVELATION

Pour tout homme sensé, d’esprit libre, il y a déjà à la base, c’est à dire au niveau du Coran, une première question essentielle, un dogme d’où découle tout le reste :

Pour les musulmans, le Coran est un livre révélé, Dieu en est l’auteur et ce serait blasphème que de vouloir faire l’histoire de la parole de Dieu. Ainsi n’y a-t-il jamais eu d’études et de recherches sur son apparition. La possibilité même de ce type d’études est repoussé, aussi ne trouve-t-on aucun historien coranique. Il y a ainsi une double question à la base même de l’Islam. Pour le musulman : 1) toute connaissance se limite aux versets du Coran, et 2) ce Coran étant la parole de Dieu, on ne le discute pas, on obéit. Le Coran devient donc dès le départ un instrument politique pour soulever ou apaiser au nom d’Allah.

De plus, on vient maintenant nous dire que le Coran ne peut être compris que de ceux qui parlent arabe car il ne pourrait être lu qu’en arabe. Cela est devenu une arme signifiant : "Mais non, ce que tu dis est faux. Tu ne parles pas arabe, il t’est donc impossible de comprendre le Coran." Le Coran traduit serait donc faux ... On peut bien entendu dire cela à un enfant, ou à un animal, mais pas à un être sensé. Comme si le sens d’une idée changeait avec sa traduction. Il n’y a que par le téléphone arabe que le sens change ! Une idée peut-elle devenir différente parce qu’elle est véhiculée dans un autre langage ? Le langage n’est que le véhicule de la pensée et il est indissociable d’elle. Un nom est lié à une forme et ne peut être lié qu’à une forme. Ainsi croire qu’un sens différent peut être donné est pire même que de la croyance aveugle. C’est de la débilité. En fait, ce qui au départ veut être dit est la chose suivante : Le Coran est la parole de Dieu. Comme Dieu s’est exprimé en arabe, changer ce texte, voire le traduire serait y toucher et donc serait un blasphème. C’est tout, bien entendu, et cela est alors très honorable, de même qu'il est très honorable de préserver le texte sansxcrit des Vedas.

Mais, mes frères, si l'on écoute les 'doctes', vous savez maintenant que Dieu est un homme; de plus il parle arabe et ne semble pas parler une autre langue. Voilà donc pour sa perfection et son omniscience, etc... Pourquoi alors dans les pays où l’arabe n’est pas parlé les musulmans demandent-ils de lire le Coran dans une traduction ? Mais admettons.

Admettons, ce qui ne peut être admissible pour tout être sensé, que le Coran soit révélé. Il l’a alors bien été par le canal d’un homme, aussi serait-il aussi bien divin qu’humain, qu’on le veuille ou non. Aussi Mohammed est-il complètement lié à l’histoire de cette soi-disant révélation. Et voici Dieu parlant par le canal d’un homme qui prêche tantôt l’amour et tantôt la violence, sur les mêmes sujets, comme nous le verrons. Si c’est la parole de Dieu, comment Dieu peut-il se contredire d’une sourate à l’autre, puisqu’à plus ample informé il est parfait ?

L’initié récuse la révélation. La révélation réelle est l’initiation finale (s'il est possible de s'exprimer ainsi), lorsque l’être se découvre lui-même dans sa totalité, et cela est au-delà du mental. La révélation d’un être à un autre, qui plus est au niveau mental, l’initié la récuse en tant que révélation de la Vérité pleine et entière. Dieu s’adresse à quelqu’un. Ah bon... Y a-t-il plus anthropomorphique ? Comme disait Swami Vivekananda, chacun regarde Dieu à son image. Pour un poisson, Dieu doit être un gros poisson, pour un homme, c’est un grand homme dans le ciel, à savoir un énorme individu, un énorme ego ! Et c’est ce qui donne les images du Dieu hébreu ou musulman : le Dieu de colère, le dieu terrible, qui châtie, etc... Tel n’est bien entendu pas le Dieu de l’initié, du deux-fois-né, du dvija.

Ainsi suffit-il que Dieu s’adresse à quelqu’un. C’est ainsi que beaucoup de sectes sont nées. Le soi-disant prophète écrit son bouquin : outre l’Islam, il y a eu les Mormons, maintenant la Scientologie, etc... On en arrive en fait à tous ces faux prophètes qui courent les rues, les faux gurus, les nouveaux messies. Mohammed semble être l'un d'entre eux, et l'Islam, comme l'Eglise catholique, une secte qui a réussi.

La Vérité ne peut se révéler qu’à l’intérieur de nous, à Soi-même. Sinon c’est de la croyance aveugle.

Si nous sommes des idiots et que nous croyons à la révélation, Monsieur Dieu parle donc à Monsieur Mohammed. Il n’en reste pas moins que Monsieur Mohammed n’est qu’un canal et, pour que la révélation soit parfaite, il faudrait que Monsieur Mohammed soit parfait. Et pour qu’il soit parfait, il faudrait donc qu’il soit Dieu lui-même. C.Q.F.D. En Inde, le vrai guru est un être réalisé. Autant vous dire qu’il y en a très peu dans ce monde. Lui sait. Jésus le Christ a prouvé qu’il était parfait comme le Père céleste est parfait. IL ne parlait pas de Lui, mais du Père. Il disait que le Royaume était au-dedans, et il disait : ' Renonce toi toi-même '. Et le vrai Maître laisse les autres libres de le suivre ou non, de l’écouter ou non. Jamais il ne les y oblige.

Mais en fait, qui nous dit que c’est une révélation ? Personne, si ce n’est le soi-disant Coran. Et encore ! Nous le dit-il véritablement ? Est-ce Dieu qui révèle, ou est-ce quelqu’un d’autre. C’est ce que nous allons voir maintenant. Tentons le de manière plus pragmatique et historique.

HISTOIRE DU CORAN : ABSENCE D’HISTOIRE, SIMPLEMENT FRUIT DE L’IMAGINATION.

C’est à un nommé Othman, qui serait un homme de la tribu des Soraïsch, comme Mohammed, que serait due la version définitive du Coran. Cet homme devint le troisième khalife, c'est à dire le troisième successeur, en 644. Il s’était converti pour épouser une des filles de Mohammed. Afin d'accaparer les paroles d’Allah pour son propre compte, il aurait détruit toutes les copies du texte coranique et n'aurait conservé que la sienne sur laquelle il se serait livré à l’opération suivante : ordonner tous les feuillets de telle sorte que le chapitre le plus long soit en premier et les autres classés de manière décroissante. De ce fait, la genèse et le développement de la prédication islamique est inintelligible. C’est pourtant sur cette base que repose tout le développement de l’Islam, et Othman pouvait gouverner au nom d’Allah comme bon lui semblait.

L’oubli des origines fut remplacé par l’imagination et l’on vit peu à peu une foule de détails apparaître sur la vie d’un nommé Mohammed, de sa naissance en 570 à sa mort en 632. On obtient tout à coup ses moindres paroles, qui vont former le hadith, jusqu’à at-Tabari qui ajoutera encore d’autres soi-disant renseignements. en 923 ! La réalité est pourtant que l'on ne sait quasiment strictement rien sur le nommé Mohamed. Et pourtant tout le monde va prendre et continue de prendre les légendes nées après, avec forces dates, comme argent comptant, et ce qui n’est que légende est devenu réalité pour la plupart des gens! Qui plus est, une réalité qu’il est interdit de discuter !

Voilà où nous en sommes. On sait que des sourates ont été écrites à La Mecque, d’autres plus tard à Médine. Il faut donc, dans un premier temps, tenter de restituer l’ordre chronologique des sourates pour connaître les étapes de la naissance de l’Islam.

C’est ainsi que, sans appui historique réel, des exégètes se sont livrés à cette étude, se fondant sur le style, les concepts, etc... pour tenter de rétablir un ordre. On en arrive grosso modo à classer 90 sourates dans la première période de La Mecque, et 24 dans la période de Médine. Les exégètes allèrent plus loin mais ce n’est pas le lieu ici d'entrer dans le détail.

Quoiqu’il en soit, ce supposé Coran raconte un quart de siècle. Au début, La Mecque est un centre commercial important, quoique déjà entré en décadence, et c’est un grand centre de trafiquants. Les caravanes y arrivent et en repartent. Khadidja, dite la première épouse de Mohammed, était experte en affaires commerciales. Mohammed se trouva un jour dans cette filière.

Religieusement, la Ka’ba existait déjà au IIè siècle avant JC. Elle avait été bâtie autour du puits de Zemzem, point de halte pour les nomades. Plus tard, pour rendre grâce aux dieux, on y plaça une pierre noire, objet d’adoration, et elle ne fut pas la seule à recevoir ce style d’objet. Au VIè siècle, on ne dit pas encore que cette pierre est d’origine céleste. Ce sont les Médinois qui ont inventé l’histoire du voyage de l’archange Gabriel apportant la pierre à la Ka’aba dont les fondements auraient été posés par Abraham et même par Adam (sic)... En fait, au VIè siècle, la Ka’ba renferme beaucoup d’idoles, des divinités masculines et féminines, comme Allât, Manât ou Al’Ouzza, divinités vénérées en Arabie et dans les tribus du Proche Orient depuis des siècles. Dans la sourate 71, on trouve en fait l’histoire des démêlés de Mohammed avec les idolâtres mecquois et, comme pour noyer le poisson, on parle au début et à la fin de la sourate de Noé... Le dieu Allah existait déjà avant l’Islam, et il était l'un des dieux les plus importants, parmi beaucoup d’autres. Il est essentiel de le savoir.

LE VERITABLE 'CORAN ' NE SERAIT AUTRE QUE LA BIBLE.

Mais n’entrons pas dans les détails. Il est une chose frappante, c’est qu’Allah désigne en définitive essentiellement le Dieu des Juifs : Unique, Créateur, Tout-Puissant, dispensateur de tous biens. Le mot Il ou Ilah se retrouve sous différentes formes chez les anciens Sémites; les vieilles inscriptions araméennes, phéniciennes mentionnent Il, Ilal, Ha-ilha. Allah n’est donc pas spécifiquement musulman et de nombreuses générations d’Arabes avaient auparavant été convertis au christianisme ou au judaïsme au nom d’Allah bien avant l’arrivée de Mohammed.

a) Dans les sourates de la première période de La Mecque, on ne trouve pas grand chose qui ne soit pas typiquement juif, et notamment la notion de crainte de Dieu. Il n’y a rien d’original. Tout est purement judaïque. Et c’est là qu'une révélation se fait pour ainsi dire d'elle-même, qu'un voile se soulève. Tout ce qui, dans le Coran, ne se trouve pas dans la Bible, on le trouve dans les fables talmudiques. Les connaissances de celui qui écrit ce livre ne se limitent pas à la Bible, mais s'étendent aux commentaires des maîtres qui l’ont précédé. On peut prouver qu’il connaît les misdrach, qui sont des ouvrages qui commentent et paraphrasent les textes bibliques. Même l’histoire des djinns s’y trouve !

Cette 'révélation' quasi automatique, c'est que le soi-disant Coran ne peut avoir été écrit, du moins pour ce qui est de la période de La Mecque, par le soi-disant Mohammed, mais qu'il ne peut avoir été écrit que par un rabbin juif. Je ne citerai qu’une parole de Salomon Goldstein dans son livre 'Juifs et arabes' pour résumer une grande partie des pages que j’ai ôtées de cet exposé et qui prouvaient tout cela par le soi-disant Coran lui-même : 'On trouve même dans le Livre saint de l’Islam des apologues exégétiques, des midrashim incontestablement juifs dont on n’a pas jusqu’ici retrouvé la trace dans la littérature hébraïque, ainsi que des témoignages d’une connaissance réelle des moeurs et des idées juives.'

Ainsi le soi-disant Coran n’est nullement la révélation de Dieu à un arabe, mais simplement l’instruction d’un rabbin juif à un disciple arabe. Comme le dit Bertuel : 'Tout historien est conduit à cette conclusion : un rabbin juif s’agite à La Mecque... Il n’y a rien qui ait obligé Dieu à se déranger pour révéler à un arabe du VIIè siècle ce qu’Il avait révélé aux juifs depuis des milliers d’années, et qui était continuellement prêché à qui voulait l’entendre, tant par les juifs que par les chrétiens.'

b) La seconde révélation qui se produit d'elle-même à l’étude du Coran est celle-ci : le Coran n’est pas le Coran. Le livre communément connu comme Coran parle en effet lui-même du Coran. C'est donc qu'il en est séparé. Et il est possible de prouver que ce Coran dont il est parlé dans le soi-disant Coran n’est autre que la Bible. Voilà ce qu’il est dit dans la sourate 85 : 'T’est-il parvenu, le récit touchant les Armées de Pharaon et de Thamoud ? C’est le Coran glorieux écrit sur une table gardée avec soin.' (Sourate LXXXV). Qoran vient de Qarad, lire, et signifie : ce qu’on lit, la Loi écrite pour être lue.

Ainsi ce qu’on appelle Coran n’est nullement le Coran qui en réalité n’est autre que la Bible. Le Coran que nous connaissons ne contient pas des révélations divines à un arabe, mais l’enseignement d’un rabbin juif à un disciple. Et alors, lorsqu’on relit le Coran sous cet angle, tout devient parfaitement clair et limpide ! Dans la Sourate 73, ce rabbin dit : 'O toi, enveloppé d’un manteau (bien entendu pour ne pas être reconnu en cette période d’initiation au judaïsme), veille peu de temps, la moitié de la nuit, et psalmodie avec soin le Coran (c’est à dire la Bible, bien entendu, ce ne peut pas être le Coran qui dit de lire le Coran) car dans le jour tu as de vastes occupations.' Soulignons par ailleurs que dans la période de La Mecque le mot 'prophète' n’apparaît jamais, mais le mot 'apôtre', qui est maintenant bien entendu systématiquement et à tort traduit par 'prophète'...

Ainsi ce qui est appelé Coran n’enseigne aucune nouvelle religion, que la religion juive. Cette conclusion vient dès la première période mecquoise. Avec Médine, tout continue de manière logique dans cette perspective. Plus encore, comme à La Mecque arrivent les confrontations, les sourates de Médine disent bien souvent exactement le contraire de celles de La Mecque, si bien que dans le soi-disant Coran on trouve tout et le contraire de tout. A La Mecque, l’enseignement du rabbin condamne la violence, l’injustice et la négligence du pauvre. A Médine, comme le disciple (que l’on peut maintenant si l'on veut appeler Mohammed) commence à avoir des gens qui le suivent, il commence à devenir guerrier. Est-ce là le rabbin ou maintenant le disciple, Mohammed, qui s’exprime ? Voici juste quelques exemples :

Sourate 73:10 de La Mecque : "Sois patient avec ce qu’ils disent, et éloigne-toi d’eux de manière courtoise." Et à Médine, sourate 2:191 : "Tue-les où que tu puisses les trouver, et chasse-les de tout endroits d’où ils t’ont chassé."

sourate 2:256 de La Mecque : "Il n’y a pas de contrainte dans la religion". Médine : "Combats-les jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de persécution et que la religion soit celle de Dieu."

Sourate 29:45 : "Ne discute avec les gens du livre autres que les malfaisants que par de bons moyens, et dis-leur : ‘nous croyons dans ce qui nous a été envoyé et dans ce qui vous a été envoyé. Notre Dieu est le même que votre Dieu, et nous sommes soumis à Lui." Et sourate 9:20 "Combats ceux qui ne croient pas en Dieu et dans le Jour dernier ... et combats les Gens du Livre, qui n’acceptent pas la religion de vérité jusqu’à ce qu’ils payent tribu, étant inférieurs."

En fait, le prêcheur, que ce soit maintenant le rabbin ou Mohammed lui-même, se sent maintenant beaucoup plus fort pour en arriver au stade de la Jihad. Une chose est aussi particulière, c’est qu'alors qu’auparavant il ne faisait que citer la Bible et le Talmud, etc..., il va maintenant aller jusqu'à parler contre les Juifs, puisqu’il rencontre l’hostilité des arabes à leur encontre. Si vous prenez ces paroles comme paroles de Dieu, Dieu se contredit, mais si vous les prenez comme les paroles d’un simple prêcheur, alors il n’y a plus de contradiction, il demande à son disciple de se conduire maintenant autrement qu’auparavant parce que les circonstances ont changé.

Nous n’irons donc pas plus loin. Ce simple résumé suffit.