Le coran, Etude analytique > Versets de la Mekke page 2
La sourate 87 (le Très Haut 19 versets) est de la même veine que la précédente. Elle introduit la notion de « Très Haut qui a créé les choses et les a façonnées ». On y retrouve la menace du châtiment qui attend « celui qui sera exposé au feu terrible » et la notion, fréquemment énoncée, de vie future qui vaut mieux que la vie terrestre et « qui est plus durable ». Les deux derniers versets (18 et 19) précisent que « cette doctrine est enseignée dans les livres anciens, dans les livres de Moïse et de Jésus ». Cest lune des premières allusions aux « écritures » préislamiques qui ont servi de modèles à Mahomet.
La sourate 86 (Létoile nocturne 17 versets) est particulièrement incohérente. Elle nous parle dabord dune « étoile qui lance des dards » et qui serait le « gardien des âmes ».
On retrouve là le vieux fond de superstition arabe qui se fondait sur lobservation du ciel, le seul spectacle permanent qui soffrait aux habitants des contrées désertiques (10). Puis, changeant de sujet, Mahomet revient sur la création de lhomme et nous dit quil a été créé « dune goutte deau répandue, sortie des reins et des os de la poitrine ». Il y a évidemment contradiction avec ce que le coran dit par ailleurs, à savoir que lhomme aurait été créé avec du sang coagulé. Car le sang ce nest pas de leau. Même les bédouins le savent !
Cette sourate indique surtout que : « le coran est une parole qui décide, ce nest point un discours frivole ». On sent là toute lagressivité du discours de Mahomet. Son coran doit être un instrument de pouvoir, une « parole qui décide ». Enfin, la sourate se termine par un verset qui dit : « Donne du répit aux infidèles ; laisse-les en repos pour quelques instants ». Ce repos na pas dû être de très longue durée !
La sourate 85 (les signes célestes 22 versets) est imprégnée, elle aussi, de préoccupations astrologiques puisquelle commence ainsi : « Par le ciel orné des douze signes, par le jour qui doit venir, par le témoins et le témoignage, maudits soient ceux qui faisaient précipiter les croyants dans le fossé rempli de feu et entretenu constamment, quand ils étaient assis tout autour ». Cest à nouveau un discours sur lenfer (le fossé rempli de feu, la géhenne, ), sur la « vengeance terrible » du « seigneur » et sur l « histoire terrible des armées de Pharaon et des Thémoudites ».
La sourate 84 ( louverture 25 versets) est assez semblable à la précédente. Cest une sorte dévocation du « jugement dernier ». On y retrouve encore une référence aux astres lorsque Mahomet dit : « Par la lune quand elle est dans son plein, vous serez transformés et passerez par différents degrés : Pourquoi donc ne me croient-ils pas ? Pourquoi, lorsquon leur récite le coran ne se prosternent-ils pas ? Bien plus, les infidèles le traitent dimposture ». Mahomet jure souvent sur la lune et les étoiles. Cela na rien détonnant si lon se souvient que son clan avait la garde du temple qui renfermait la pierre noire, fétiche des bédouins polythéistes dArabie avant de devenir celui de tous les musulmans. Cette pierre est très certainement lune de ces météorites que lon trouve dans tous les déserts de la planète. Souvent composées de fer, ces météorites sont noircies par léchauffement quelles subissent en entrant dans latmosphère terrestre. Elles sont amorties par la sable doù elles finissent par émerger lors de mouvements de terrain. Leur couleur les différencie très nettement de lenvironnement désertique et elles ont toujours été très recherchées par les habitants des contrées arides qui leurs attribuent des propriétés miraculeuses.
Mahomet, qui est allé jusquà réclamer la mort des « idolâtres », fut lui-même un idolâtre en faisant de la pierre noire de la Mekke un symbole majeur de lislam. Ce nest pas là le moindre des paradoxes de sa doctrine !
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Les sept planètes et les métiers Enluminure extraite dun traité dastrologie musulmane intitulé « Le lever du bonheur et les sources de la puissance » - Bibliothèque Nationale Paris. Les Arabes, superstitieux par nature, ont toujours été férus de pratiques divinatoires. Même leur justice était rendue par des devins (voir chapitre 2 bis). |
La sourate 83 (la fausse mesure 36 versets) commence, comme son nom lindique, sur un avertissement visant « ceux qui faussent la mesure et le poids » ! On sent ici que le « prophète » était aussi devenu commerçant depuis quil avait pris le contrôle des affaires de Khâdidja. Car il est peu probable quAllah-le-Grand se soit préoccupé de détails aussi « mercantiles ». On nous dit également que la liste des prévaricateurs est dans le « Siddjin », un « livre couvert de caractères » (comme tous les livres dailleurs). Viennent ensuite les habituelles menaces (le bâton) visant ceux qui disent que le coran ne fait que reproduire des « contes des vieux temps » puis une mention relative à l « Illiium », un autre « livre couvert de caractères » (qui leut cru) où serait consignée la liste des « justes » qui « seront dans le séjour des délices » (la carotte). Et on a droit à une nouvelle description de ce « séjour » avec coussins, félicité, « vin exquis et scellé mêlé deau de Tasmin », etc Cest le sempiternel « paradis des sots et des naïfs ».
Notons, en passant, que si certains musulmans affirment que leur religion leur interdit de boire du vin, cest quils nont pas lu le coran. En effet, on peut y lire, en plusieurs endroits, que dieu leur promet des vins rares et exquis dans son paradis de carton pâte. On comprend mal, dès lors, pourquoi il serait interdit den boire sur terre. Quon leur interdise de senivrer est une chose, sans nul doute raisonnable, mais personne ne leur a interdit de boire du vin (ou quelque autre boisson alcoolisée). Les roitelets du pétrole le savent bien, eux qui sont de grands amateurs de « vins fins » et qui possèdent des caves à faire pâlir denvie le baron Rotschild "himself".
La sourate 81(Le ciel ployé 29 versets) et la sourate 82 (le ciel qui se fend 19 versets) semblent être une introduction à la précédente. On y retrouve les mêmes leitmotivs. Le style de la sourate 81 est cependant très décousu. On note cependant une allusion (versets 8 et 9) à une coutume bédouine qui voulait que les nouveaux nés de sexe féminin soient enterrés vivants (car, pour ces bédouins, les filles portaient malheur). Mahomet, il est vrai, sest élevé contre cette coutume barbare et a contribué à la faire disparaître. Le verset 19 dit que : « Le coran est la parole de lenvoyé illustre, puissant auprès du maître du trône ». Par « envoyé illustre », Mahomet désigne lange Gabriel et indique donc clairement quil ne tient pas ses « révélations » de dieu lui-même mais dun intermédiaire. De ce fait, le coran ne peut être présenté comme la « parole de dieu » mais comme celle de Gabriel, ce qui nest pas exactement la même chose.
A lépoque où cette sourate fut écrite, Mahomet faisait lobjet des railleries de la population de la Mekke. Cest pourquoi il estime utile de dire : « Votre concitoyen nest pas un possédé. Il la vu distinctement au sommet du ciel. Et il ne soupçonne pas les mystères qui lui sont révélés. Ce ne sont pas les paroles du démon poursuivi à coups de pierres ». Ici, ce ne sont même pas les paroles de Gabriel. Ce sont celles dun Muhammad qui tente de se justifier.
La sourate 80 (Le front sévère 42 versets) est assez quelconque dans son ensemble si ce nest que les versets 16 à 18 reviennent sur la création de lhomme en prétendant, cette fois quil a été créé par dieu à laide dune goutte de sperme ! Ainsi, après le sang coagulé et la goutte deau (voir plus haut), voici la goutte de sperme. Décidément, dieu (ou Gabriel) ne sait pas ce quil veut ! Dautant que si lhomme a été conçu au départ dune goutte de sperme, ce ne pouvait être que du sperme animal. Mais nous savons déjà, depuis pas mal de temps, que le coran et la logique ne font pas bon ménage. Pas étonnant que les autorités islamiques se soient toujours opposées à une analyse raisonnée de ce monument dincohérence et dillogisme !
La sourate 80 nous parle à nouveau de Moïse et de Pharaon (rien de bien neuf de ce côté là) avant de relancer léternel couplet sur lenfer et le paradis.
Même chanson pour la sourate 78 (Les massages 50 versets) et sourate 79 ( Les anges qui arrachent des âmes 46 versets). Mahomet ressasse sans arrêt les mêmes notions, avec quelques variantes de ci, de là. Dans la sourate 78, le «séjour de bonheur réservé aux justes » commence à sagrémenter de vignes et de « filles au sein arrondi ». On a beau nous dire que lon y entend « ni discours frivole, ni mensonges », le « prophète » laisse entrevoir des plaisirs qui nont rien dinnocents. Il est vrai quil ne va pas tarder à se comporter lui-même en vieux satyre amateur de petites filles pré-pubères !
Dans la sourate 77 (Les messages 50 versets), on retrouve la même hantise de ne pas être cru, de passer pour un imposteur. Sur les 50 versets, 10 sont identiques et font peser le malheur sur ceux qui accusent Mahomet dimposture. Cest plus que de la hantise, cest une obsession. Le « prophète » devient menaçant. Il dit : « Navons-nous pas exterminé des peuples dautrefois ? Ne les avons-nous pas remplacés par des nations plus récentes ? Cest ainsi que nous traitons les coupables. Malheur dans ce jour à ceux qui taccusent dimposture ! » (versets 16 à 19). Les islamistes malveillants et conquérants se fondent sur de tels versets pour prétendre que les musulmans ont le droit dexterminer les « peuples impies » (autrement dit « occidentaux ») afin de les remplacer par des nations islamisées. Cest lun des fondements théologiques du « djihad » (effort de guerre). Dautres menaces sont formulées aux versets 29 à 34. Elles disent : « Allez au supplice que vous avez traité de mensonge. Allez sous lombre dune fumée à trois colonnes. Elle ne vous ombragera pas, elle ne vous mettra point à labri des flammes. Elle lancera des étincelles comme des tours. Semblable à des chameaux roux ». A ce propos, on notera que plusieurs versets (ou séries de versets) font allusion aux « supplices » infligés aux « infidèles » dans des tours en flamme (voir notamment la sourate 4).
Daucuns ont voulu y voir des prophéties indiquant ce qui allait arriver le 11 septembre 2001. Ils affirment quil nexistait pas de « tours » à lépoque de Mahomet et quil désignait ainsi les gratte-ciel des nations modernes. Or, les tours dont il est fait mention dans le coran correspondent aux ziggourats mésopotamiennes dont il existait encore de nombreux vestiges au VIIe siècle. La plus grande et la plus connue de ces tours antiques était la ziggourat de Babylone (la fameuse « tour de Babel » de la bible). Il nen demeure pas moins vraisemblable que les commandos dal-Qaïda ont pu se référer au coran pour élaborer leurs attentats du 11 septembre 2001. Ils ont en effet choisi trois objectifs majeurs (les tours jumelles et le Pentagone) qui correspondraient aux « trois colonnes de fumée » de la sourate 77 et aux tours mentionnées également dans la sourate 4.
Et comme dans presque toutes les sourates de cette époque, Mahomet en rajoute une couche à propos de son « paradis islamique » : ombrages, sources deau, fruits divers,
La sourate 76 (Lhomme 31 versets) est, de même, une description supplémentaire du « séjour des justes » mais débute par un rappel de la création de lhomme avec « du sperme ou étaient réunis les deux sexes » ? ? ? Laffaire se complique singulièrement mais nest pas plus logique pour autant (voir ce qui est dit plus haut à ce sujet). Cette fois le paradis est mieux meublé et il a la climatisation. En effet, le verset 13 précise bien : « Ils sy reposent sur les divans ; ils ny éprouveront ni la chaleur du soleil, ni les rigueurs du froid ». Le paradis « nouvelle mouture » possède même des arbres dont les branches sabaissent automatiquement pour que les fruits puissent être « cueillis sans peine . Le génial Mahomet avait prévu lair conditionné et les arbres transgéniques !
Du Kafour (camphre) est à présent ajouté au vin (sans doute pour calmer les ardeurs de ces messieurs à la vue des seins arrondis !) et les nouveaux arrivants reçoivent des vêtements de soie. Les vases sont maintenant en argent et les coupes en cristal. On y déguste une boisson agrémentée de gingembre qui coule dune fontaine nommée « Selsebil ». Et le « prophète » dajouter (versets 19 et 20) : « Ils y seront servis à la ronde par des enfants dune éternelle jeunesse : en les voyant, tu les prendrais pour des perles défilées. Si tu voyais cela, tu verrais un séjour de délices et un royaume détendu ». Ici encore, la pédophilie de Mahomet est à peine déguisée. Dans ses délires mystiques, il rêve dun paradis où les serviteurs seraient des « enfants dune éternelle jeunesse des perles défilées » ! Ce sont de tels « mignons » (souvent des garçons habillés en fille) qui seront effectivement les serviteurs et les « esclaves sexuels » de toute une série de khalifes « successeurs du prophète et commandeurs des croyants » .
Les accusations de pédophilie qui ont été faites à lencontre de Mahomet (voir le chapitre 7 de l'étude historique et géo-politique), et de certains de ses successeurs, sont très dérangeantes pour les musulmans puisque leur religion se fonde à la fois sur le coran (qui « légalise » le comportement douteux du « prophète ») et sur les « dires » (hadiths) qui tendent à présenter Mahomet comme un exemple à suivre. Quand on aborde cet aspect du problème, les musulmans se retranchent derrière les versets qui leur interdisent de discuter de leur religion avec des « non croyants ». Un peu facile, non ?
Outre cet aspect particulièrement scabreux, le coran de Mahomet tend à légaliser lesclavage des enfants aux yeux des musulmans. Car si des enfants sont désignés pour être les serviteurs du paradis céleste, ils peuvent tout aussi bien être des serviteurs sur terre. Cest pour cela que lon fait travailler des enfants, parfois très jeunes, dans les ateliers et manufactures de la quasi-totalité des pays islamisés. Considérés comme « apprentis », ils sont exploités honteusement, ne recevant que des salaires de misère et parfois même pas de salaire du tout !
Le mépris total des droits de la femme et des enfants est la règle dans le monde arabo-musulman. Entre deux séances de « bourrage de crâne coranique », les enfants, garçons et filles, sont fréquemment astreints à des travaux pénibles et très mal payés (parfois même non payés). Sous prétexte d « apprentissage », les fabriques de tapis et autres branches de lartisanat font travailler des enfants pendant 6 à 10 heures consécutives. Ces pratiques constituent une forme desclavage déguisé. Sur cette photo, on voit un garçonnet travaillant dans une fabrique de tapis, à Istambul. Dans dautres pays musulmans, des fillettes sont encore vendues par leurs parents à des patrons aisés qui les exploitent honteusement et, dans bien des cas, ne se privent pas de les violer. |
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