Le coran et l'islam, Etude historique et géo-politique > Sectes page 3

Outre la secte des « Assassins », on peut citer d’autres exemples et notamment celui de la secte des « Frères musulmans ». Dès les origines de l’islam, des groupes marginaux se sont constitués un peu partout dans le monde arabo-musulman. Issus des schismes ou de l’islam orthodoxe, ils prétendaient adopter des positions plus ou moins radicales en ce qui concerne le djihad. La plupart de ces groupes adoptèrent des positions extrémistes et prétendirent porter la « guerre sainte » au delà des frontières du monde islamique. Pour les plus radicaux, le djihad est un combat qui doit être mené au niveau mondial puisque, selon leur analyse du coran, l’islam est la seule et unique religion, la seule religion véritable, la seule qui ait droit de cité sur la terre. C’est la position qu’adoptent aujourd’hui les islamistes qui se veulent « purs et durs » et notamment les adeptes du wahhabisme saoudien.

Les « Frères musulmans » ne sont pas très éloignés de cette attitude agressive et intolérante. Comme les Wahhabites, ils prônent une fusion totale entre le spirituel et le temporel, entre le politique et le religieux. C’est d’ailleurs en réaction contre les conquêtes mongoles qu’un théologien nommé Ibn Taymiyya devint, au XIIIe siècle de notre ère, le leader du mouvement hanbalite, un mouvement qui donnera, par la suite, naissance au wahhabisme. C’est la plus « littérale » des écoles sunnites, celle qui prétend respecter la « lettre » du coran. C’est donc la plus intolérante, la plus anachronique et la plus dangereuse.

Né quelque part en Mésopotamie (sans doute en Irak) vers l’an 1263, Ibn Taymiyya avait dû fuir devant les envahisseurs mongols. Polémiste intransigeant, il avait été emprisonné à de nombreuses reprises et il finira d’ailleurs ses jours entre les murs de la citadelle de Damas. Pour lui, le djihad constituait le 6e pilier de l’islam et il ne devait pas se cantonner dans une position défensive. Il se mit à prôner le djihad offensif, la guerre sainte à outrance pour la propagation de la « vraie foi » et contre les « mauvais musulmans ». Il se dressa donc à la fois contre les « infidèles » (les non musulmans) et les branches de l’islam qu’il considérait comme « dégénérées » ou « impures » (dont les Ismaéliens, les Alaouites, les Druzes,etc…) et dont il accusait les fidèles d’être « pires que les Juifs et les chrétiens ». Mais il en voulait surtout aux Mongols, ces « faux musulmans » qu’il regardait comme des « convertis douteux », voire des suppôts de Satan. Il les assimilait aux « munafiqun » dont parle le coran, ces « faux frères » que ben Laden accuse aujourd’hui de trahir l’islam en devenant les alliés ou les complices des Etats-Unis et autres « infidèles » qui voudraient, selon lui, détruire la « vraie religion ».

Bien avant ben Laden, c’est à cette forme d’analyse coranique que les « Frères musulmans » se référèrent pour accuser Nasser – et d’autres dirigeants arabes (dont Saddam Hussein et le colonel Kadhafi) – d’être des faux musulmans et les « Mongols du XXe siècle ».

emblème des « Frères musulmans »

L’emblème des « Frères musulmans ». On y retrouve le même symbolisme guerrier que dans le drapeau de la dynastie wahhabite des Saoud. C’est l’incitation au « djihad islamique » dans tout ce que cette notion a de criminelle. On est ici dans la même « logique » (si l’on peut dire ) que chez les « Assassins » de ben Sabbah.

En Egypte, l’école hanbalite refit surface après que le clan des Saoud soit parvenu à faire main basse sur une bonne partie de la péninsule arabique (fondation de l’Arabie Saoudite). Avant cela, on y enseignait essentiellement la doctrine d’Ibn Khaldoun, un théologien médiéval dont les thèses était aux antipodes de celles d’Ibn Taymiyya. Il avait, en effet, défendu une conception non religieuse de la fonction politique et même de la loi. C’était l’ouverture vers un système politique purement laïque et un système judiciaire indépendant du droit coranique, deux concepts auxquels adhérèrent les dirigeants de nombreuses nations arabo-musulmanes au XXe siècle.

En Egypte, le grand mufti Mohamed Abdou avait adhéré à cette vision pacifique et tolérante de l’islam. C’était un homme à l’esprit ouvert qui influença les dirigeants arabes de son temps, dont Nasser et les promoteurs du socialisme arabe. Abdou était favorable à une sorte de « despotisme éclairé » (dont le colonel Nasser serait un parfait exemple) ouvrant la voie à des réformes résolument démocratiques. Comme l’émir Abd el Kader au XIXe siècle, Abdou était franc-maçon et planchait au sein de la Grande Loge d’Orient.

C’est pourtant l’un de ses disciples qui sera tenté par la dérive intégriste, notamment en s’inspirant du wahhabisme saoudien. Il se nommait Rachid Rida et il sera l’un des promoteurs du mouvement improprement nommé « réformiste » (puisqu’il s’agit, en fait d’un intégrisme radical), celui qui prône la mondialisation du djihad et la restauration du califat (ce qui fut fait en Afghanistan par les talibans). C’est ce qu’enseignent les « oulémas » wahhabites. C’est le retour à l’islam primitif, celui du VIIe siècle, avec son système « intégré » où seule compte la loi coranique, où le système politique se doit d’obéir aux principes religieux les plus rigoureux.

Dans les années 70, les saoudiens rééditeront les innombrables fatwas d’Ibn Taymiyya. C’est un énorme recueil de décrets religieux totalement archaïques mais qui passent, aux yeux des intégristes musulmans, pour un monument du droit coranique, pour la véritable « jurisprudence islamique ». Et c’est sur ce fatras de bondieuseries périmées que repose le « takfir » des terroristes musulmans d’aujourd’hui, autrement dit l’anathème qu’ils s’autorisent à lancer contre tel ou tel dirigeant politique. Dès qu’un homme a été jugé « mauvais musulman », il est l’objet de l’anathème, il est déclaré apostat et, de ce fait, condamné à mort sans autre forme de jugement. Tout « bon musulman » est alors en droit de le tuer, certains diront même qu’il a le « devoir » d’appliquer la sentence s’il en a la possibilité. Et l’on revient au « droit de tuer » que s’arrogeaient les « Assassins » aux Xie et XIIe siècles.

C’est ainsi que les « Frères musulmans » (par le biais de l’une se ses branches : le « djihad islamique égyptien ») décrétèrent la mort de Nasser (qui échappa de justesse à leurs attentats) puis de Sadate (assassiné en 1981). C’est sur les mêmes bases que sera édictée la mise à mort de l’écrivain Salman Rushdie (fatwa de Khomeyni du 15 février1989), accusé d’avoir « blasphémé » Mahomet dans son livre consacré aux « Versets sataniques ». Et ce ne sont là que quelques exemples parmi bien d’autres.

C’est d’ailleurs au sein de ce « djihad islamique égyptien » que furent formés les deux principaux lieutenant d’Ussama ben Laden : Al-Zawahiri (l’idéologue d’al-Qaïda) et Atef (l’un des « stratèges » de ce réseau). Ils sont dans la droite ligne d’Hassan al-Banna, le fondateur des « Frères musulmans », cette «associa-tion religieuse » qui ne cessera de prêcher la haine, en Egypte d’abord, dans le monde ensuite. D’abord en lutte contre l’impérialisme britannique, cette organisation politico-religieuse va très vite militer en faveur de la restauration de l’islamisme « originel » donc d’un état régi par un parti unique : le parti d'Allah, le parti du sectarisme et de l’intolérance.

A droite, Hassan al-Banna

A droite, Hassan al-Banna qui fonda l’association des « Frères musulmans » en 1928 sur le modèle d’une confrérie religieuse. Devenue parti politique, elle se transformera rapidement en un foyer de terrorisme très actif.

Al-Banna demeure toutefois un personnage complexe qui, peut-être par pure tactique, se désolidarisera « officiellement » des assassinats politiques commis par des Frères musulmans. Il avait aussi créé une structure militaire secrète qui soutiendra la révolution socialiste de Nasser. Et en 1949, il sera assassiné (sans doute par la police royale). Ce n’est qu’après sa mort que l’organisation des Frères musulmans va se radicaliser définitivement et entrer en conflit ouvert avec le nouveau régime, celui de Nasser. Elle se trouve un nouveau chef en la personne de Sayyed Qotb, un homme qui a fait une partie de ses études aux Etats-Unis et en Europe. Il se déclare « horrifié » par le racisme des Américains (oubliant que les Arabes sont parfois encore plus racistes que les blancs d’Amérique du Nord !) et par la « permissivité » des Européens. Jeté en prison en 1954, il en profite pour écrire son « Mein Kampf », un livre intitulé « A l’ombre du coran ». C’est aujourd’hui un « grand classique » de la littérature islamique. Il est étudié dans les universités musulmanes aussi bien que dans les camps d’entraînement des terroristes.

Qotb, qui s’est érigé en moraliste et en théologien, y développe le concept selon lequel toute forme d’immoralité doit être assimilée à de l’« incroyance ». En cela, il oubliait que le comportement de son « prophète » fut foncièrement « immoral » tout au long de sa vie d’adulte et que, dès lors, Mahomet lui-même doit être regardé comme « incroyant » !

Mais il est vrai que les musulmans sont passés maîtres dans l’art subtil de la contradiction.

Nasser, qui n’est pas dupe de la manœuvre, considère que les thèses propagées par Qotb sont de nature subversive et il le fait exécuter. C’est une grave erreur car, du même coup, il transforme l’agitateur en martyr. Et il fournit des arguments à ceux qui prêchent le djihad à tout va. C’est ainsi que Farag – qui sera l’idéologue de l’assassinat du président Sadate (et exécuté pour ce crime) – en rajoute à propos du « devoir du djihad ». Selon lui, Allah châtiait jadis les peuples dépravés en les accablant de cataclysmes naturels (genre plaies d’Egypte). Mais, depuis les révélations de Mahomet et la naissance de l’islam, ce sont les musulmans que dieu charge de cette « mission divine ». Ils sont devenus des « fabricants de cataclysmes » ! ! !

C’est là une bien curieuse façon de concevoir les choses mais c’est une de ces entourloupes théologiques dont les islamistes ont le secret. C’est de cet étrange concept (où un dieu surpuissant et omniprésent s’en remet à de simples mortels pour faire son boulot !) que découlent les théories défendues par les terroristes musulmans d’aujourd’hui, ceux-là mêmes qui se posent en « bras armé de dieu » et en « rédempteurs universels ». Il a même ses adeptes chez des musulmans ayant fait des études scientifiques et pour qui il existerait deux types de vérité : la vérité scientifique et la vérité religieuse, aucun lien ne pouvant être établi entre les deux. En « bons musulmans », ils postulent que la « vérité religieuse » - la « Foi » - ne peut être discutée en aucune façon, même si elle est en totale contradiction avec la réalité scientifique. L’islam est synonyme de soumission totale et ils se soumettent envers et contre tout.

Le terrorisme musulman n’a donc rien de bien neuf. Il préexistait dans les habitudes guerrières des bédouins bien avant la naissance de Mahomet. Et il se manifesta déjà chez les extrémistes des premiers temps de l’islam, notamment au sein de la secte des kharidjites, une branche du mahométisme qui vit le jour peu après la mort du « prophète ».

Au XIe siècle, les Ismaéliens introduisirent la notion de « isti’rad » ou « assassinat suicidaire » que l’on retrouve chez les terroristes actuels. Il suffit de leur dire qu’en mourant en martyrs ils auront droit aux meilleurs places dans le paradis d’Allah… et ils se font sauter avec leur bombe ou leur avion ! Il n’est même plus nécessaire de les droguer préalablement et de leur faire « voir » un morceau de paradis pour les convaincre.

La religion chrétienne fut loin, très loin, d’être un modèle de sainteté. Aujourd’hui encore, elle sert de prétexte pour commettre des meurtres, notamment en Irlande du Nord. Mais, globalement, elle s’est amendée, elle s’est « civilisée ». Elle ne prétend plus être la « seule et unique religion », elle ne prétend plus détenir la « vérité » et ses chefs vont même jusqu’à demander pardon pour les crimes commis, au nom de dieu, par leurs prédécesseurs.

Chez les musulmans, rien de tout cela. La violence, le meurtre, l’intolérance et les discriminations de toutes sortes font partie intégrante de leur culture communautaire. Il suffit de lire le coran, sans en omettre une seule ligne, pour en être convaincu (voir l'étude analytique de ce texte). Leur religion leur impose une soumission totale à la prétendue « parole de dieu », autrement dit aux « révélations » de cet intrigant et fantasque personnage que fut Mahomet. S’ils ne respectent pas le coran à la lettre, ils sont de « mauvais musulmans » et des « faux frères » et s’ils le respectent ils deviennent des individus infréquentables et dangereux pour la société moderne.


Ce problème a été remis en évidence par les évènements récents mais il est inhérent à l’islam. Nier l’existence de ce problème fondamental, c’est nier l’essence de l’islam. Vouloir en discuter avec les musulmans, c’est perdre son temps puisque le coran stipule clairement qu'un musulman ne doit jamais entrer dans une discussion relative à l’islam lorsque des « non croyants » participent à cette discussion. C’est à peine si les musulmans osent en parler entre eux, du moins en public.

Confrontés à une pression communautaire qui relève de la tyrannie fasciste, ils ont bien trop peur que leurs propos soient captés par des « oreilles indiscrètes » et les compromettent au yeux d’une « omma » (communauté) qui les traiteraient en « hérétiques » et en « faux frères » (avec tous les risques que cela comporte). Il n’y a pas de « gestapo » dans les communautés musulmanes mais le système fonctionne comme au sein de l’Allemagne nazie ou de la Russie stalinienne. Les islamistes radicaux ne s’encombrent même pas de camps de concentration, ils éliminent physiquement ceux qui ne marchent pas au diapason du Coran. Quant aux « modérés », ils se contentent de pressions morales ou familiales !

En outre, l’islam radical s’est « mondialisé » en s’adaptant aux nouvelles technologies. Car si les musulmans sont traditionnellement passéistes et réactionnaires, ils savent parfaitement se servir du progrès quand ça les arrange. Aujourd’hui, ils usent volontiers de l’informatique, de la spéculation boursière et de la communication médiatique. C’est ainsi qu’en commettant les attentats de New-York à 9 heures (heure locale), les hommes du réseau al-Qaïda savaient que les images de leurs crimes seraient reçues « live » à des heures « pratiques » dans la plupart des pays musulmans. Le fait d’avoir ainsi humilié les Etats-Unis en direct a donc contribué à affirmer le prestige de ces criminels auprès des masses analphabètes qui constituent l’essentiel de la communauté islamique internationale.

Et comme le notait fort justement Josette Alia, dans un article du « Nouvel Observateur » (Musulmans : le choc du 11 septembre – 4 octobre 2001), les frustrations, les échecs politiques, le sentiment que les valeurs occidentales (réussite individuelle, droits de l’homme, égalité des sexes, progrès technique,…) ne leur ont rien apporté ou si peu, ont préparé – dans les pays islamisés – un terrain favorable au retour du messianisme armé et à la mythique « pureté originelle ».

En fait, les problèmes que rencontrent les pays musulmans ne sont pas dus aux valeurs occidentales ou, du moins, pas en totalité. Dans la plupart des cas, ils sont dus à l’islam et à l’enseignement coranique. Car, comme le fait aussi remarquer la journaliste du « Nouvel Obs », les musulmans continuent à faire le grand écart entre une religion - qui est à la fois un dogme et une législation – et la modernité dans laquelle ils baignent, qu’ils le veuillent ou non. Et elle ajoute fort à propos : « Vouloir appliquer au XXIe siècle la lettre et l’esprit d’une loi religieuse rédigée au VIIe siècle conduit tout droit à la schizophrénie » ! ! !

Mais, contrairement à son analyse optimiste d’octobre 2001, nous sommes portés à croire que l’islam n’est pas réformable et ce, même si certains musulmans prétendent qu’il pourrait être envisagé de revoir certains aspects de leur religion. Josette Alia indique d’ailleurs elle-même que chez les chiites iraniens, où l’ « ijtihad »(effort d’interprétation personnel d’interprétation des textes sacrés) est toléré, personne n’oserait contester le coran dans ce qu’il est supposé être (révélation divine). Et de préciser qu’en 1994, la rédaction du « Nouvel Obs » avait eu toutes les peines du monde pour rassembler neuf intellectuels musulmans pour prendre publiquement position contre l’intégrisme islamique. Certains d’entre eux avaient été menacés de mort et tous avaient eu « des problèmes » par la suite.

Après les attentats du 11 septembre, quelques voix s’étaient élevées dans le monde islamique pour condamner la criminalité religieuse inspirée par le coran. Ce fut notamment le cas pour l’écrivain indo-pakistanais Ibn Warraq qui avait eu le courage d’écrire : « C’est le moment, pour les musulmans modérés, de se lever et de se compter. A eux de questionner honnêtement les principes de leur foi. A eux d’admettre le rôle du coran dans la propagation de la violence. A eux, enfin, de considérer ce texte pour ce qu’il est : un texte humain, contenant de sérieuses erreurs morales, historiques, scientifiques. Un texte bâti sur des principes dépassés » (Marianne – 24 septembre 2001).

Ibn Warraq est sans doute issu d’un pays où la culture islamique prédomine mais son discours n’est pas celui d’un musulman. C’est celui d’un « incroyant » qui a parfaitement compris l’essence du problème. Il ne peut donc pas être regardé comme un « musulman modéré », notion n’ayant aucun sens puisque « islam » signifie « soumission ». Réformer l’islam obligerait, en premier lieu, à changer le nom de cette religion puis à renier le coran. Cela reviendrait à admettre que cette religion n’a plus de raison d’être depuis fort longtemps, ce qui est proprement impensable puisqu’elle sert de justification à toute une série de système politique féodaux ou dictatoriaux.

Il n’empêche qu’Ibn Warraq a dit, en quelques lignes, ce qu’il fallait dire. Il a eu l’insigne courage de dire tout haut ce que ses compatriotes n’osent même pas penser tout bas !

Nous pourrions aussi citer Tariq Ramadan, ce théologien sunnite qui, sans renier le coran, a quand même dit : « Ce qui m’importe aujourd’hui, c’est que les musulmans sortent de cette espèce de crainte qu’en étant autocritique on fasse le jeu de l’Occident ». Quant à Dariush Shayegan, l’un des rares philosophes iraniens, il dira : « On a sacralisé la charia. Mais la charia est encombrante dans le monde islamique ! Elle empêche cette société de bouger. Ce genre d’islam, c’est de l’islam sclérosé, pétrifié ! Le temps est venu pour nous de briser les tabous ».

Mais ne nous leurrons pas. Ce ne sont pas les propos courageux d’une toute petite poignée d’intellectuels lucides qui vont faire changer les choses radicalement et rapidement, d’autant qu’une grande partie de la communauté musulmane internationale est composée d’hommes et de femmes illettrés ou analphabètes, de pauvres bougres qui se laissent manipuler par un pouvoir politico-religieux n’ayant surtout pas intérêt à ce que les choses changent.

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