Le coran, Etude analytique > Versets de la Mekke page 3
La sourate 75 (La résurrection 40 versets) commence par « Je ne jurerai point le jour de la résurrection. Je ne jurerai point par lâme qui saccuse elle-même ». On retrouve lexpression « je ne jurerai point » dans plusieurs sourates et il est usuel de linterpréter comme suit : « Ce que je dis est tellement certain que je peux mabstenir de laffirmer par serment ». Ceci étant dit, la sourate 75 débute surtout par une obscure histoire dos (ne pas confondre avec « Histoire dO ») à réunir, façon assez curieuse de parler de résurrection. Mahomet raconte que le jour de la résurrection viendra « Lorsque lil sera ébloui, lorsque la lune séclipsera, lorsque le soleil et la lune seront réunis ». On retrouve là des relents de lancienne religion arabe, religion fondée sur ladoration des astres et des pierres tombées du ciel.
Les versets 16 et suivants sont pour le moins curieux puisquil disent : « Nagite point ta langue en lisant le coran pour finir plus tôt. Cest à nous quappartient de le réunir et de ten apprendre la lecture. Quand nous te lirons le coran par la bouche de Gabriel, suis la lecture avec nous. Nous ten donnerons ensuite linterprétation, ». Ces versets ne peuvent en aucune façon être la transcription de ce quaurait pu dire Mahomet puisque nous savons que ses prétendues « révélations » constituaient un enseignement purement oral. De son vivant, il na jamais manifesté lintention de consigner ses « révélations » par écrit et il est avéré que cest sous le califat dAbou Bakr, que lon commença à réunir lesdites « révélations » dans un livre que lon désignera sous le nom de « coran ». Avant cela, il nexistait que des bribes décritures, des versets transcrits un peu au hasard par les premiers « fidèles », généralement sur des tablettes ou des omoplates de brebis. Cest Zaïd qui fut le premier « compilateur » et les premières versions du coran apparurent à la fin du califat dAbou Bakr et au début de celui dOmar. Jusquà ce quOthman fasse rédiger « sa » version et détruire toutes les autres.
Il nest donc pas possible que Mahomet ait pu parler de « lecture du coran » et la sourate 75, comme des tas dautres, ne peut être quapocryphe. Elle résulte des « tripotages coraniques » exécutés sur ordre du calife Othman. Nous avons là une preuve flagrante de limposture, une preuve parmi dautres preuves.
Cette démonstration étant faite, nous dirons que la sourate 75 est de celles qui sont inspirées par les thèmes classiques et éculés du monothéisme. Ces thèmes sont nettement inspirés par le christianisme. Ce nest quà Yattrib où il va côtoyer des Juifs que Mahomet va incorporer dans ses « révélations » des éléments inspirés par le judaïsme.
Nous avons dit, dans le
chapitre premier de l'étude historique et géo-politique,
que le jeune Muhammad avait eu loccasion de fréquenter
un ou plusieurs ermites chrétiens lors de ses voyages entre la Mekke et la Syrie, en tant que caravanier. Il semble également
que certains membres de sa famille aient été proches
des thèses chrétiennes (répandues en Arabie par
les communautés chrétiennes qui vivaient dans les
villes).
Il est donc assez logique que
ses « révélations » de lépoque
mecquoise (versets dits « de la Mekke ») aient
été inspirées par ce quil avait pu
apprendre au cours de sa jeunesse. Une fois installé à
Yattrib (la future Médine), il commencera à incorporer
des éléments de judaïsme dans ses dissertations
politico-socio-religieuses. Cette évolution est très
nette et a maintes fois été signalée par les
spécialistes non musulmans de lanalyse coranique.
Evidemment , les musulmans
nient cette réalité qui démontre que Mahomet a
inventé ses « révélations »
en fonction des influences quil a pu subir et des intérêts
du moment.
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Juifs orthodoxes devant le mur dit « des lamentations » à Jérusalem. Ces « ultras » du judaïsme sont aussi dangereux que les islamistes radicaux mais ils sont beaucoup moins nombreux. Par ailleurs, les fanatiques chrétiens sont devenus très rares en ce début du IIIe millénaire. On ne les rencontre plus que dans de très petites sectes, presque toutes implantées aux Etats-Unis et au Canada. Ces « fous de dieu » constituent lextrême droite du christianisme (tout comme les Juifs orthodoxes qui sont le fer de lance de lextrême droite juive). Comme tous les fanatiques religieux, ils nhésitent pas à tuer au nom de leurs prétendus « principes ». |
La religion des Hébreux, héritière du proto monothéisme égyptien (voir ce qui est dit par ailleurs à ce sujet), a été la première religion monothéiste qui ait pu se structurer et se développer. Elle a donné naissance au christianisme qui est une sorte de version « universelle », non « élitiste », du judaïsme.
Lislam de Mahomet est un amalgame constitué de bribes de christianisme et de judaïsme assaisonnés de coutumes arabes. Il na strictement rien duniversel et dintemporel mais les musulmans prétendent néanmoins que leur religion est la seule valable, quelle est éternelle et quils ont pour mission déliminer toutes les autres religions (par la « guerre sainte ») afin dimposer lislam à lensemble de la planète. Lislam a emprunté au judaïsme le concept du « messie » et enseigne quun « mahdi » viendra « restaurer lislam » avant la fin du monde. Ce principe implique nécessairement une décadence de lislam qui justifierait la venue dun « souverain idéal » chargé de « régénérer » lislam. On a connu de nombreux mahdis au cours des siècles qui se sont écoulés. Lun des plus célèbres de ces mahdis fut Obeid Allah qui se posa jadis en leader religieux et politique du mouvement chiite fatimide (qui sera à lorigine de la dynastie fatimide dEgypte).
Lislam est, en fait, un
groupe de sectes religieuses. Cest le plus important et le plus
dangereux de tous les groupements sectaires existant de par le monde.
Il devrait, en principe, tomber sous le coup des lois « anti
sectes ». Les « Témoins de Jéhovah », les « Raëliens », les « Pèlerins d'Arès » et autres « Scientologues » sont des plaisantins
à côté des musulmans !
La sourate 74 (Le prophète couvert de son manteau 55 versets) est plus ou moins du même tonneau que la précédente. Cest une nouvelle évocation du « jour du jugement dernier » à laquelle se mêle, semble-t-il, une allusion (versets 10 à 26) à un contemporain de Mahomet qui était un « idolâtre » parmi les plus importants de lépoque, à savoir Ibn Moghaïre. Lombrageux « prophète » lui reproche davoir dit que « le coran nest quune sorcellerie demprunt » et il le menace, selon son habitude de « chauffer au feu du plus profond enfer ». On apprend aussi que lon trouve des « anges » dans lenfer des musulmans, dix-neuf dentre eux (nombre lunaire) étant chargés de brûler les idolâtres !
Quant au verset 34, il nous parle des « armées de dieu », ce qui nous ramène à une vision pour le moins « guerrière » du dieu des musulmans. Viennent ensuite les éternels radotages relatifs à lenfer, le jeu habituel de la carotte et du bâton.
La sourate 73 (Le prophète enveloppé dans son manteau 20 versets). Cest encore une évocation sans finesse des « châtiments » qui attendent ceux qui ne veulent pas se soumettre aux élucubrations des « apôtres de dieu » et autres « prophètes ». Dans le dernier verset (le vingtième), on retrouve à deux reprises la mention « Lisez donc le coran » (voir ce que nous venons de dire à ce propos). On y trouve aussi la phrase qui dit « Tout le bien que vous ferez pour vous, vous le retrouverez auprès de dieu. Ce sera plus avantageux pour vous, et il vous procurera une plus large récompense ». Ca, cest la carotte. Cest aussi un argument de marchand. On investi dans le « bien » pour en retirer avantage, pour être récompensé. Lislam nest pas une religion désintéressée, cest une religion de mercantis et de profiteurs. Elle est à limage de Mahomet.
La sourate 72 (Les génies 28 versets) est la première qui fasse allusion aux « génies », ces êtres extraordinaires (au sens littéral du terme : hors de lordinaire) hérités de lancienne religion des Arabes. Les premiers versets disent : « Dis : Il ma été révélé quune troupe de génies, ayant écouté la lecture du coran, sécria : Nous avons entendu le coran, cest une uvre merveilleuse. Il conduit à la vérité ». Outre le fait quil sagisse là dune manifestation dautosatisfaction (Mahomet qualifiant lui-même son « uvre » de « merveilleuse »), on retrouve la mention « lecture du coran » dont nous avons déjà indiqué quelle était lune des preuves de la manipulation dOthman. La mention « Nous avons entendu le coran » est acceptable, pas celles qui font allusion à la lecture dun livre qui ne pouvait pas être lu du vivant de Mahomet.
Le verset n°3 nous apprend que « Notre Seigneur (que sa majesté soit élevée) » na ni épouse, ni enfant. Cest évidemment une manière de réfuter la nature « divine » de Jésus et daffirmer la primauté de la nouvelle religion monothéiste sur les précédentes. Quand au verset n°4, il nous apprend que « Un dentre nous, insensé quil était, a proféré des extravagances au sujet de dieu ». Tous les Arabes, à lépoque de Mahomet, nétaient pas des imbéciles. Il se serait même trouvé des « surdoués » pour ne pas partager lopinion de lex-chamelier !
Et rebelote à propos des menaces qui pèsent sur la tête du « mécréant » (flamme en embuscade et prête à fondre sur lui). Les versets 14 et 15 usent du verbe « se résigner » pour désigner ceux qui se sont « soumis à la volonté de dieu ». Or, la « résignation » est une soumission par la contrainte, non par la conviction. Dès le départ, il sest donc trouvé des musulmans qui adhérèrent à lislam parce quils y avaient été contraints par la force. Cest en tous cas ce quil ressort de la lecture du coran. Et les choses nont gère changé depuis le VIIe siècle.
Ici encore, le coran promet des récompenses aux « bons » (Sils veulent suivre le droit chemin, nous leur donnerons une pluie abondante) et les pires calamités (le seigneur lui fera subir un supplice rigoureux) aux « méchants », autrement dit à ceux qui refuseraient de se soumettre. Cette manière incessante de menacer les « insoumis » est dailleurs lun des aspects parmi les plus lassant du coran. Lislam de Mahomet nest pas une religion qui sefforce de convaincre par la justesse de ses arguments (et pour cause). Cest une religion qui menace, qui menace sans cesse, qui menace toujours. Cest une religion guerrière et revancharde, pas une religion de paix et de miséricorde.
Verset du coran
inséré dans lun des vitraux de la mosquée
Al-Aksa de Jérusalem.
La sourate 71 (Noé 29 versets) est lune des premières qui se soit directement inspirée de lAncien Testament. Mahomet met Noé en scène pour se crédibiliser lui-même et pour cautionner son appel au monothéisme. Cest, en fait, du plagiat à létat pur.
Passons donc à la sourate 70 (Les degrés 44 versets). Elle commence par une allusion aux « défis » quon adressait à Mahomet afin quil intercède auprès dAllah afin quil produise des « miracles » ou des châtiments à lencontre des « infidèles ». Puis on apprend que le « jour du jugement » durera cinquante mille ans ! Le 6 juin 1944 ne sera plus « le jour le plus long » !
Mahomet dit que daucuns croient que le châtiment (le jour du jugement) est éloigné tandis quil le voit « très proche ». Cétait au début du VIIe siècle et, comme sur Anne, nous navons rien vu venir depuis lors. Mais il est vrai que quand les jours durent 50.000 ans, la notion de « très proche » devient relative. Nest-il pas ?
Et revoici les éternelles « menaces infernales » qui pèsent sur « tout homme qui a tourné le dos à la vérité », étant entendu que ladite « vérité » nest autre que le ramassis de stupidités énoncées par le « prophète ». Ces menaces pèseraient aussi sur lhomme « qui thésaurisait et se montrait avare ». Mais « ceux qui font la prière, qui lobservent constamment, (dit deux fois, versets 22, 23 et 34) que la pensée du châtiment de dieu saisit deffroi, demeureront dans leurs jardins, entourés de tout honneur ». La carotte, toujours la carotte...
Cette sourate nous dit aussi que la récompense sera pour « Ceux qui se maintiennent dans la chasteté et nont de commerce quavec leurs femmes et leurs esclaves quils ont acquises, car alors ils nencourent aucun blâme. Et quiconque porte ses désirs au-delà est transgresseur ». Cest lune des légitimations de lesclavage que lon trouve dans le coran. A part cela, cest une banale interdiction de ladultère.
Nettement plus intéressants sont les versets 36 à 44, ceux qui constituent la fin de la sourate. Voici ce quils disent : « Pourquoi les infidèles passent-ils rapidement devant toi , partagés en troupes, à droite et à gauche ? Ne serait-ce pas parce que chacun dentre eux voudrait entrer au jardin des délices ? Non, sans doute ; ils savent de quoi nous les avons créés. Je ne jure point par le souverain de lOrient et de lOccident que nous pouvons les remplacer par un peuple qui vaudra mieux queux, et que rien ne saurait nous devancer dans laccomplissement de nos arrêts. Laisse-les disserter et jouer, jusquà ce quils soient surpris par le jour dont on les menaçaient (celui du jugement). Un jour, ils sélanceront de leurs tombeaux, aussi promptement que les troupes qui courent se ranger sous leurs étendards. Leurs regards seront baissés. Lignominie les atteindra. Tel est le jour dont on les menaçaient. »
Cette sourate est importante car cest sur elle que les musulmans se basent pour affirmer quils sont en droit de remplacer les « peuples infidèles » par des communautés islamiques. Cest lun des fondements du djihad et notamment de sa forme larvée, celle qui passe par linstallation de migrants dans les pays qui constituent le « Dar el Sulh ».
Pour les musulmans, ce droit ne peut leur être contesté puisquil est de source « divine », comme on le leur a enseigné dans les « écoles » coraniques. Eliminer les « peuples infidèles » - par nimporte quel moyen et les remplacer par des peuples « soumis à dieu », c'est à dire « musulmans », telle est la véritable finalité de lislam.
La sourate 69 (Le jour inévitable 52 versets) est essentiellement consacrée, comme son nom lindique, au « jour du jugement »(dernier). Cest à nouveau un plagiat grossier de ce qui est énoncé dans lAncien Testament. On y trouve, amalgamées maladroitement, les allusions au déluge, à la destruction de Sodome et Gomorrhe (qualifiées de « villes renversées »), aux trompettes de lApocalypse et autres calamités présumées divines, avec, bien entendu, lhabituel discours sur la « vie de plaisir » qui attend ceux qui auront, leur vie durant, ployé léchine sous le joug de la dictature coranique.
A la fin de la sourate, Mahomet essaye, une fois encore, de se justifier en faisant dire à Allah (via Gabriel) : « Si Muhammad avait forgé quelques discours sur notre compte, nous laurions saisi par sa main droite et nous lui aurions coupé la veine du cur. Et aucun dentre vous ne nous aurait arrêté dans son châtiment. Mais ce livre (le coran est encore mentionné en tant que livre dans cette sourate de La Mekke alors qu'il n'a été mis par écrit qu'après la mort de Mahomet...) est une admonition pour ceux qui craignent dieu et nous savons quil en est parmi vous qui le traitent dimposteur. Mais ce sera un sujet de soupirs pour les infidèles. Car le coran est la vérité même. Célèbre le nom du dieu grand ».
Mahomet est de plus en plus irrité par les moqueries dont il est lobjet de la part de ses concitoyens. Cest ainsi que la sourate 68 (La plume 51 versets) est une suite de ce qui vient dêtre énoncé. Muhammad continue à se justifier et à sattribuer toutes les vertus en les faisant passer pour des « révélations ». On nest jamais si bien servi que par soi-même !
Il continue aussi à proférer des menaces à lencontre de ceux qui ont vu clair dans son jeu, ceux qui le prennent pour un « possédé » ou pour un menteur.
La sourate 67 (LEmpire 30 versets) parle de « sept cieux élevés les uns au-dessus des autres » et nous ramène au nombre mythique et symbolique des monothéistes : sept. Puis reviennent les menaces du « châtiment de la géhenne » (enfer) pour ceux qui ne croient pas en dieu et qui nont pas voulu croire l « apôtre » (Mahomet) quils ont traité dimposteur. Après la menace du bâton, cest lhabituelle carotte pour « ceux qui craignent leur seigneur ». Le verset 17 dit : « Etes-vous sûrs que celui qui est dans les cieux nenverra pas contre vous un ouragan lançant des pierres ? Alors vous reconnaîtrez la vérité de mes menaces ». Cest bel et bien Mahomet qui parle, pas Gabriel qui lui aurait dit « ... vous reconnaîtrez la vérité de ses menaces » en parlant des menaces d'Allah dont il est le messager. Cest lun des nombreux versets ou le prétendu « prophète » laisse transparaître la supercherie. Ce sont les menaces du « prophète », ce sont « ses » menaces à lui, pas celles dun dieu quelconque.
Avec la sourate 66 (Le défense 12 versets), on commence à aborder des problèmes strictement « domestiques ». Elle commence par : « O prophète, pourquoi défends-tu ce que dieu a permis ? Tu recherches la satisfaction des femmes. Le seigneur est indulgent et miséricordieux. Dieu vous a permis de délier vos serments, il est votre patron. Il est savant et sage. Le prophète confia un secret à une de ses femmes : elle le publia. Dieu lui révéla cette indiscrétion ». On est là au cur dune de ces sombres histoires domestiques que Mahomet aimait « révéler » à ses proches mais qui sont sans le moindre intérêt pour le reste de lhumanité. Plus loin, on lit encore : « Sil vous répudie, dieu peut lui donner des épouses meilleures que vous ; des femmes qui professent lislamisme, femmes croyantes, pieuses, pénétrées du repentir, obéissantes, observant le jeûne, des femmes déjà mariées précédemment ou des vierges. »
On devine que Mahomet a eu des problèmes avec lune de ses épouses et quil la menace de répudiation. Il donne ici le « parfait tableau » de la femme musulmane, totalement soumise à son seigneur et maître : son mari. Mais, une fois encore, on se fiche éperdument de ses problèmes conjugaux.
Le verset 6 a ceci de curieux quil met les « croyants » en garde contre le feu « qui aura pour aliment les hommes et les pierres », ce dernier mot étant pris dans le sens d« idoles ». Or, lun des symboles majeurs de lislam est la Pierre Noire de la Ka'ba de La Mekke, une idôle des arabes idolâtres que Mahomet à conservée afin de laisser une porte de sortie honorable à tous les idôlatres qu'il a soumis à sa religion. Ainsi donc la Pierre Noire idolatrée par les musulmans est destinée à bruler en enfer si l'on en croit l'ange Gabriel... Puis reviennent les sempiternelles allusions au paradis des Arabes (jardins arrosés de fleuves).
Le verset 9 de cette sourate est important en ce sens quil sagit de lun des appels à la « guerre sainte » puisquil dit : « O prophète ! fais la guerre aux infidèles et aux hypocrites, soit sévère à leur égard. La géhenne sera leur demeure. Quel détestable séjour ! ».
Cette sourate se termine par de banales allusions à des personnages bibliques : femmes de Noé et de Loth, femme de Pharaon et Marie, fille dAmran.
La sourate 65 est censée avoir été donnée à Médine. Elle est donc commentée dans l'autre partie de la présente étude analytique.
La sourate 64 (Déception mutuelle 18 versets) nous ramène à La Mekke. Cest un credo assez banal sur le jour du « jugement dernier » avec le refrain classique sur le « jardin où coulent des fleuves » qui sera la demeure éternelle des justes et une source de « bonheur ineffable ». Pour un Bédouin, un jardin où coule des fleuves, cest évidemment une source de bonheur ineffable et la carotte idéale pour le faire adhérer à la pseudo religion de Mahomet.
Mais que penser du verset 14 qui dit : « O croyants ! vos épouses et vos enfants sont souvent vos ennemis. Mettez-vous en garde contre eux » ? ? ? Ce nest certainement pas avec de telles paroles que lon incite à la paix dans les ménages et dans les familles ! Une religion bâtie sur de tels préceptes n'est pas une religion de « paix et de tolérance » mais bel et bien une religion paranoïaque.
Les musulmans
se méfient à un tel point de leurs femmes et de leurs
enfants que pour
organiser complots et crimes ils se réunissent toujours en dehors de leurs foyers et senferment dans les mosquées, qui ne sont donc pas que des lieux de prière contrairement à ce que pensent les occidentaux. Les mosquées sont en fait des lieux pour le rassemblement des hommes lorsqu'ils ont une décision à prendre.
Se méfier de ses femmes et de ses enfants est le reflet dune société
fondée sur des familles polygames où les différentes
épouses, et leurs enfants, ne cessent de comploter les uns
contre les autres. Ce fut notamment le cas dans le clan familial de
Mahomet et lon sait que ces conflits domestiques furent à
lorigine du premier schisme. Chez les musulmans polygames, il
nest pas rare quune femme jalouse dénonce
insidieusement certaines activités de son mari. Les versets
qui incitent les croyants à se méfier de leurs femmes
et de leurs enfants ont fort bien pu être dictés par
Mahomet ou par les premiers califes (Abou Bakr, Omar ou Othman).
En vertu de ce qui précède, la famille musulmane « traditionnelle » ne peut pas être une famille équilibrée, saine et heureuse (du moins dans le sens où nous lentendons et qui correspond aux définitions que lon peut trouver dans tous les bons dictionnaires). Si le chef de famille est un « bon musulman », cest la peur et la violence qui régit les rapports familiaux. Ce sont les hommes adultes (ou pré-adultes) qui « règnent en maîtres » (en « caïds ») et imposent leurs volontés aux femmes, aux jeunes filles et aux enfants. On sait que, dans bon nombre de communautés musulmanes, les hommes se sont arrogés le droit de vie ou de mort sur les femmes et les jeunes filles. Ils se fondent sur la seule « loi coranique » et méprisent totalement toute autre forme de législation.
Les sourates 63 à 59 sont censées avoir été données à Médine. On trouvera leur analyse dans l'autre partie de la présente étude analytique.
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