Le coran et l'islam, Etude historique et géo-politique > Conclusions page 2

L’islam, dès le départ, ne s’est pas présentée comme une « religion nouvelle » ou comme une «religion différente » (par rapport à celles qui existaient avant les prétendues « révélations » de Mahomet). L’islam s’est toujours présentée comme la seule et unique « vraie religion », comme la « vraie foi », comme la « foi unique et universelle ». C’est ce qui explique son arrogance, son intolérance et son agressivité.

C’est aussi ce qui explique son rejet de toute innovation, de toute forme d’enseignement qui contredirait ses dogmes et ses principes de vie. Les musulmans craignent par-dessus tout l’enseignement de la philosophie et des sciences dites « exactes ».

Il ne faut pas négliger cet aspect de leur « guerre sainte », d’autant que certains « écolos de base » commencent à émettre des théories passéistes qui se fondent sur une vision idéalisée du « mode d’autrefois » et sur une diabolisation de la science. Et l’on commence à entendre des discours pseudo-écologistes selon lesquels l’écologie et l’islam pourraient s’associer pour « défendre la planète en péril ». Pour les « ayatollahs de l’écologie » (aussi barbus et inquiétants que leurs homologues musulmans), le vert de l’islam pourrait faire bon ménage avec le leur. Autrement dit, « le vert est dans la pomme » !

Affiche
de mai 68 signée Costa.  La légende dit « Il
faut empêcher que le ver de tous les pouvoirs puisse dévorer
le fruit et détruire le jardin »

Affiche de mai 68 signée Costa. La légende dit « Il faut empêcher que le ver de tous les pouvoirs puisse dévorer le fruit et détruire le jardin ». Nous ne voulons pas du ver de l’islam chez nous. Il a déjà pourri un tiers de la planète. Préservons les deux tiers qui sont encore plus ou moins préservés de ce dangereux parasite. Ne laissons pas à l’extrême-droite le privilège de lutter contre le péril qui nous menace. Car si elle pose souvent les bonnes questions, elle fournit rarement les bonnes réponses !

Le ver est dans le fruit. Dessin de Steph Bergol, http://www.ifrance.com/stephbergol

L’écologie (la vraie, la scientifique) et la défense de l’environnement relèvent d’une démarche citoyenne qui doit demeurer rationnelle. Il faut, en tout état de cause, séparer le bon grain de l’ivraie, en l’occurrence les véritables écologistes des hurluberlus de tous poils qui voudraient que le monde entier vive dans des tentes d’indiens et s’éclaire à la lampe à pétrole.

L’alliance des écolos et des islamistes, c’est un peu celle de la chèvre et du choux. Et nous vous laissons deviner qui mangera qui dans cette affaire !


En tous cas, il est des alliances politiques qui sont véritablement « contre nature » (sans jeu de mot). C’est le cas pour les écolos et les islamistes comme c’est le cas pour les pseudo trotskystes belges (ceux du PTB) et les voyous de la LAE. Nous nous devons donc de les dénoncer publiquement et vigoureusement.

Nous nous devons aussi et surtout de nous opposer à la participation des non européens à toutes les formes de scrutins, du niveau municipal au niveau européen. Le risque politique est beaucoup trop grand et, de toute façon, nous devons nous baser sur la notion de réciprocité ou plutôt de non réciprocité. Nous n’avons pas à conférer, à des résidents non européens, des droits qui seraient refusés aux Européens dans les pays dont ils sont originaires. C’est du droit politique élémentaire et il n’y a pas à discuter sur ce point. Nous devons être fermes sur ce point et ne céder, en aucune façon, aux arguments démagogiques de ceux qui ne pensent qu’à une seule chose : flatter les populations issues de l’immigration afin de récolter leurs suffrages !

La présente « riposte informatique » est destinée à contrebalancer les offensives « géocathodiques » menées par les islamistes radicaux via la chaîne de télévision que l’on surnomme la « CNN arabe » : Al-Jazira.

Il n’est pas interdit de penser, en effet, que les réseaux fondamentalistes ont mis en place une véritable « stratégie de l’image » visant à damer le pion aux puissants médias américains. Dans un article d’octobre 2001 (Nouvel Observateur – n° 1929), Jean-Gabriel Fredet notait que : « …Le but du terrorisme est de terroriser. Objectif atteint grâce à la mise en scène de cette dramaturgie sanglante, offerte en direct à des centaines de millions de spectateurs... Le déploiement des trois « personnages » (ben Laden et ses deux lieutenants) devant un décor hautement symbolique dans l’imaginaire des fidèles – une anfractuosité de rocher - renvoie à l’image de la grotte (chère aux « hachachin ») et à la fuite à Médine de Mahomet, c’est-à-dire à l’hégire, moment fondateur de l’islam dont ben Laden se veut le meilleur serviteur. Simple, manichéenne, la cassette concentre en une minute tous les ingrédients capables d’enflammer les musulmans et de les contrôler dans une campagne contre les « infidèles… ».

Le journaliste du « Nouvel Obs’ » a parfaitement cerné les appels du pied qui visent à établir un parallèle entre ben Laden et le « Vieux de la montage » (voir notre chapitre consacré aux schismes et aux sectes). Ben Laden a su jouer avec les décors et les allusions que les musulmans savent décoder mais qui échappent aux Occidentaux n’ayant pas une bonne connaissance de l’islam et du monde arabo-musulman. Aujourd’hui, il a même cessé de paraître devant les caméras. Il se contente de messages sonores qu’en parfait opportuniste, il distille en fonction des évènements. Il se pourrait qu’il soit blessé ou malade mais, de toute façon, son clan cherche à l’ériger en « personnage mythique », en « immortel », comme le firent les fils et successeurs d’Hassan ben Sabbah. En agissant de cette façon, ceux qui aspirent à la succession de ben Laden espèrent bénéficier de ce mythe pour poursuivre leur sale boulot.

En ce qui nous concerne, nous ne cherchons pas profiter des médias et d’Internet pour entretenir une vision falsifiée des faits (comme c’est le cas pour la quasi-totalité des site Web gérés par des musulmans). Notre but est d’informer… pas de déformer !

Comme nous l’avons indiqué dans notre page d’avertissement, nos sources, les informations et les éléments d’appréciation qui figurent dans la présente étude sont vérifiables. Elles vont des encyclopédies, aux magazines de la presse francophone en passant par des ouvrages historiques, des essais philosophiques, des traités de géopolitique ou de simples témoignages. Sans oublier le coran que nous avons lu et relu d’un bout à l’autre à de très nombreuses reprises (et dans différentes traductions, n'optant pour une que parce qu'il faut bien faire un choix, que la traduction de Kasimirski est la plus répandue et qu'elle est finalement tout à fait équivalente aux autres).

Les musulmans ne peuvent pas en dire autant. Leur doctrine repose sur un seul livre, sur un ouvrage plus que douteux qui a fait l’objet de manipulations sous le califat d’Othman, un prétendu « recueil de révélations » dont tous les analystes sérieux savent qu’il n’est rien d’autre qu’un très mauvais plagiat de la torah et du talmud (plus quelques bribes de textes chrétiens) avalisant la théorie du « dieu unique » et consignant les us et coutumes des bédouins du VIIe siècle. Ca, c’est la réalité, la stricte réalité. Et nous verrons, dans la seconde partie de cette étude, que les prétendues « preuves » de la nature divine du coran ne sont que des calembredaines qui feraient rire un enfant de dix ans !

Dans un dossier déjà cité du « Nouvel Observateur » (voir chapitre 5), Darius Shayegan a bien résumé le problème à sa manière, à la manière de quelqu’un qui a vécu les contradictions de l’islam « de l’intérieur » tout en ayant une solide formation philosophique et historique. Il déclarait notamment : « …Vous parlez de diversité de civilisations. Mais à mon avis, il n’y a qu’une seule civilisation dans le monde et c’est la civilisation mondiale, moderne, universelle – je ne dirai même pas occidentale car elle fait partie de nous, qu’elle reflète aussi une certaine sensibilité de notre temps, et qui n’est plus celle du Moyen Age. Avec le retour de Khomeini en Iran, on a commencé à voir des scènes, des images, que personne n’arrivait plus à supporter : les flagellations, les martyres, les fontaines de sang,… Cette explosion de l’archaïsme dans le moderne, proprement insupportable pour des hommes du XXe siècle, explique l’émigration massive. Ces gens ne fuyaient pas parce qu’il n’y avait plus de libertés individuelles – ces libertés n’existaient pas avant la révolution. Ils fuyaient un monde archaïque qui offensait leur sensibilité.

Là, je me pose une question : pourquoi l’Asie, qui est de confession bouddhique et confucéenne, supporte-t-elle mieux la modernité que ne le fait l’islam ? Pourquoi l’islam a-t-il tant de problèmes avec les valeurs considérées comme universelles, et qu’il regarde comme occidentales ?

Il y a d’abord la rivalité de l’islam avec la chrétienté. Il y a ses échecs historiques. Et puis, il y a le fait qu'il n'a jamais voulu faire l’apprentissage de la modernité. Je vous donne un exemple précis : l’ère Meiji, au Japon, a commencé en 1868. La même année, le chah iranien a entamé des réformes. Au Japon, ces réformes ont abouti. En Iran, jamais. Les résistances ont été les plus fortes.

Je crois que le monde islamique doit vraiment entamer son autocritique et casser les tabous. Aucun imam n’ose faire une lecture critique du coran. Alors que la modernité a commencé au XVIIe siècle avec la critique de la bible et des écritures. Arrive un moment où il faut prendre du recul. Se demander d’où viennent les blocages ? Pourquoi faisons-nous toujours les mêmes erreurs ? Et cesser de dire : c’est la faute des Américains, des Russes, des Anglais,... ».

Cette analyse est d’une très grande rigueur intellectuelle. C’est celle d’un « honnête homme », d’un homme libre qui refuse de bêler avec le troupeau.

Mais l’heure est bien loin d’être à l’autocritique chez la grande masse des musulmans, la masse « moutonesque » des « soumis » (littéralement, c'est ce que veut dire « musulman » en Arabe). Bien au contraire, c’est souvent l’arrogance qui est de mise. Ce n’est pas demain la veille qu’un imam se risquera dans une « lecture critique » du coran, ce prétendu « livre sacré » qui relève de l’imposture pure et simple.

Les Américains, mais aussi les Britanniques et quelques autres peuples anglo-saxons, ont bien compris que le monde libre se trouvait confronté à une situation dont nous ne pourrons pas sortir par le dialogue et les « bonnes manières ». En face de nous, nous avons un adversaire – le monde arabo-musulman – qui refuse toute forme de dialogue et pousse les masses au conflit.

La guerre en Iraq est la conséquence de cette attitude absurde, une attitude totalement irrationnelle qui résulte d’une volonté politique s’appuyant sur des principes archaïques et antidémocratiques. Cette guerre est sans doute une mauvaise réponse à un problème bien réel mais, in fine, ce sont les dirigeants islamistes qui en portent la responsabilité. Et c’est, hélas, le petit peuple du troupeau des « moutons soumis » qui paie les pots cassés !

Et si le « livre sacré » des musulmans relève de l’imposture, que dire de ces « terroristes islamiques » qui ne sont, bien souvent, que des détraqués ou de vulgaires délinquants ? Que dire, par exemple, de ce Mouloud Bouguelane, ce jeune « beur » qui se retrouva impliqué dans les crimes de la « bande de Roubaix » ? Et que dire de ces prétendus « militants islamistes » dont le parcours ressemble à s’y méprendre aux « anarcho-gangsters » du début du XXe siècle ?

Nous avons dit et répété que notre ennemi n’était pas le petit commerçant turc ou maghrébin, pas plus que l’ouvrier immigré qui travaille dur sur un chantier pour une croûte de pain. Ceux-là sont les « cocus du système ».

Nos vrais ennemis sont les « religieux » mesquins, intolérants, belliqueux et stupides. Ce sont aussi les roitelets du pétrole qui pavanent dans les palaces et dans leurs Rolls tout en finançant les fauteurs de troubles et les assassins. Ce sont d’abord ceux-là que nous devons mettre hors d’état de nuire.

Nos ennemis ne sont pas dans les palais du gouvernement de Bagdad et au sein du peuple irakien. Ils sont à la Mekke, à Médine, à Riyad, à Jérusalem et dans les « temples » du monde entier, qu’ils s’agisse d’églises, de synagogues ou de mosquées. Nos ennemis se nomment Yahvé, Jéhovah ou Allah !

Nous avons dit que les « musulmans de base » ne sont pas nos ennemis mais nos frères en humanité. Nous ne pouvons pas leur reprocher d’être les victimes d’une religion inique, intolérante et criminelle qui leur est imposée par une communauté qui refuse de s’ouvrir à la modernité et qui s’enferme dans ses fantasmes. Et même si c’est une tâche difficile, nous devons tenter de les convaincre de leur erreurs, les amener à reconnaître le très dangereux anachronisme de leur religion.

Mais nous ne devons pas, pour autant, céder à la tentation de cliver l’islam en deux catégories : le bon islam et le mauvais islam. Car si l’on trouve des tas de braves gens parmi les musulmans « de base », l’islam – lui - ne peut jamais être « brave », conciliant ou modéré. L’islam est l’islam et c’est une religion dangereuse, très dangereuse. Nous ne devons pas oublier sur ce point essentiel.


Comme nous l’avons déjà dit par ailleurs, tous les membres du parti nazi n’étaient pas des tueurs et des crapules. On en connaît même qui furent considérés comme « Justes » par les Juifs et par l’Etat d’Israël (voir l’exemple de Schindler). En fait, une assez grande majorité de membres du parti-national socialiste des travailleurs allemands (parti dit « nazi ») étaient des gens « ordinaires » qui avaient pris leur carte sous la pression des évènements, un peu comme les musulmans qui n’adhèrent à l’islam que pour se plier aux coutumes familiales et communautaires.

Cette comparaison peut, à priori, paraître choquante. Et pourtant, elle se fonde sur la réalité. Tous les nazis n’étaient pas des criminels et tous les musulmans ne sont pas des terroristes. Et pourtant, il ne viendrait à l’idée de personne de parler de « nazisme modéré » ! Alors, pourquoi parlerions-nous d’ « islam modéré » ?

C’est là une démonstration de dialectique qui ne plaira pas à tout le monde mais notre but n’est pas de plaire à tout le monde et cette analyse est confirmée par d'autres. (on pourra lire à ce propos l'excellent ouvrage « le totalitarisme islamiste » d'Alexandre Del Valle).


On nous dira que certaines vérités ne sont pas bonnes à dire mais nous répondrons du tac au tac par la définition du courage de Jean Jaurès, telle que nous l’avons reproduite.

Et nous poursuivrons notre chemin du pas tranquille de ceux qui ont conscience d’avoir fait leur travail en hommes libres, en hommes qui continueront à chanter : « Il n’est point de sauveur suprême, ni dieu, ni césar, ni tribun » !


Qu’on se le dise au fond des ports, dise au fond des ports  (dixit G. Brassens).


jacques_derrieux
Lettre de lecteur – Le Nouvel Observateur – n° 1926 – 4 octobre 2001

Quelques citations à méditer...


brouckere, rooseveltdalembertjaures_counsonjoubert_voltairemontherland_rostandpaul_emile_victorsaint_augustin_nicolas

A titre de comparaison, quelques-uns des propos tenus par Mahomet dans son « coran » :
Tyranosaurus Islamicus. Dessin de Steph Bergol, http://www.ifrance.com/stephbergol - tuez-les partout où vous les trouverez... Coran II-187
- Ceux qui refuseront de croire nos signes, nous les approcherons du feu ardent. Aussitôt que leur peau sera brûlée, nous les revêtirons d’une autre, pour leur faire éprouver un supplice cruel… Coran IV-59
- En quelque lieu que vous soyez, la mort vous atteindra : elle vous atteindrait dans des tours élevées… Coran IV-80
- Les infidèles sont vos ennemis déclarés… Dieu prépare aux infidèles des supplices ignominieux… Ne vous ralentissez point dans la poursuite des ennemis… Coran IV-102,103,105
- O croyants ! Ne prenez point d’amis parmi les infidèles Coran IV-143
- Nous avons suscité au milieu d’eux l’inimitié et la haine… Coran V-17
- O croyants ! Ne prenez point d’amis chez les juifs et les chrétiens… Coran V-56
- Combattez jusqu’à ce que la sédition soit anéantie… Coran VIII-40
- Quel spectacle lorsque les anges ôtent la vie aux infidèles… Coran VIII-52
- O prophète, excite les croyants au combat… Nourrissez- vous des biens enlevés aux ennemis… Coran VIII-66 –70
- tuez les idolâtres partout… Coran IX-5
Etc, etc, etc…

Où est la barbarie, en Occident ou en terre d’islam ?
Où est l’intolérance, en Occident ou en terre d’islam ?
Où est la méchanceté, en Occident ou en terre d’islam ?
Où est la haine, en Occident ou en terre d’islam ?
Où est le vice, en Occident ou en terre d’islam ?

Nous savons par avance ce que l’on pourra dire, en bien ou en mal, à propos de la présente étude. Une chose est cependant certaine, elle sera perçue comme « dérangeante » (par les musulmans mais aussi par des non musulmans). Pourtant, elle n’a rien d’« inconvenante ». Notre analyse historique et géopolitique est objective et inattaquable. Il en va de même pour l’étude analytique du texte du coran qui constitue l'autre partie de notre travail. Nous citons nos sources et nous nous basons sur des éléments qui ne peuvent guère être contestés. Lorsque nous accusons le coran d’être criminogène, nous nous appuyons sur le texte tel qu’il a été transmis depuis le VIIe siècle.

Nous ne sommes pas les seuls à dénoncer l’extrême dangerosité du message coranique. Il se trouve même des personnes - nées en terre d’islam de parents musulmans – pour oser le dire sans se cacher. C’est le cas pour Taslima Nasreen, la courageuse femme de lettre, née au Bengladesh en 1962, qui fait l’objet d’une fatwa de mort pour avoir dénoncé l’islam dans ses livres.

Dans un entretien accordé à l’hebdomadaire français « L’Express » (numéro du 10 avril 2003), elle a renouvelé ses accusations, lesquelles concordent parfaitement avec les nôtres. Celle qui a risqué sa vie pour dénoncer le sort peu enviable des femmes soumises aux lois iniques de l’islam n’hésite pas à accuser le coran dans son ensemble et sa résultante : le « vrai islam ». Et de préciser : « … C’est bien l’islam, le vrai islam, l’authentique islam, qui prescrit de tuer les apostats et les incroyants. Le coran dit même que l’on peut tuer les juifs et les chrétiens et que, si on se lie d’amitié avec eux, Allah promet l’enfer… ».

Taslima Nasreen vit actuellement près de Stockholm et, dans sa petite maison, un buste de Voltaire trône en bonne place. Cette femme courageuse mérite notre estime et notre respect. Elle a su garder la tête haute au sein d’une communauté qui affiche un mépris profond pour la femme et pour la vie des êtres humains. Là où Salman Rushdie à fini par se rétracter (le courage n’étant pas la vertu première de l'auteur du roman « Les versets sataniques » qui fut, lui aussi, condamné à mort pour outrage à l’islam), Taslima Nasreen persiste et signe malgré les très graves menaces qui pèsent sur elle.

Plus loin, Taslima Nasreen accuse clairement Mahomet de pédophilie en le désignant comme un «abuseur d’enfant ». C’est évident mais les musulmans refusent habituellement d’admettre cette réalité. Et à propos des « fondamentalistes » et autres « musulmans radicaux », la gynécologue devenue écrivain indique bien qu’ils n’existent que parce que le coran existe et est considéré comme émanant de dieu, donc intangible pour les temps passés et à venir. Et elle ajoute : « …En réalité, les fondamentalistes peuvent justifier leurs crimes du seul fait que ce texte est considéré comme saint… ». C’est bien ce que nous avons démontré et affirmé : le coran permet à tous les cinglés de la terre de commettre des crimes contres les individus et contre l’humanité en se retranchant derrière ce livre imbécile. C’est pour cette raison que nous considérons comme incompréhensible l’attitude des autorités qui tolèrent la vente, la diffusion et l’enseignement d’un ouvrage explicitement criminogène et de tous les ouvrages qui en découlent (114).

Et lorsque la journaliste de L’Express demande à Taslima Nasreen si elle n’a pas peur de dénoncer aussi vigoureusement la religion musulmane, elle répond simplement : « …Pourquoi aurais-je peur, puisque je dis la vérité ? Même au Bengladesh, je parlais de cette manière et je n’avais pas peur. Le coran ne dit rien sur la vérité du monde. Il ne permet pas la mise en œuvre des droits de l’homme, de la démocratie, de la liberté d’expression. Il est plein d’idées fausses sur l’univers… » . Le courage de Taslima Nasreen est le courage simple de ceux qui savent qu’ils disent la vérité. C’est le courage dont parle Jean Jaurès dans son « Discours à la jeunesse ». C’est le nôtre.

Nous avons cru bon de faire état de l’opinion de Taslima Nasreen pour terminer ce chapitre consacré aux « conclusions » découlant de l'étude historique et géo-politique du coran et de l'islam. Car c’est l’opinion d’une femme qui a vécu le problème de l’intérieur, qui a souffert personnellement et qui fut la confidente d’un grand nombre de femmes soumises à la dictature d’un coran dont elle admet qu’il n’émane pas de dieu mais d’un simple mortel qui a voulu imposer « sa » loi en se servant de l’alibi divin. Le dernier mot revient ainsi à une victime du coran parlant au nom d’autre victimes.  

Et ce n’est que justice.

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