"Quiconque nie que le terrorisme fait partie de l'islam est un mécréant": Omar Bakri Mohamed (leader musulman anglais)

La guerre du 21ème siècle :

Fils conducteurs menant au commanditaire ultime.

 

1- Introduction.

            La paix sur terre aujourd'hui est moribonde et l’on dit la 4ème guerre mondiale commencée, la 3ème étant la Guerre Froide.

            L’enjeu nouveau, n’aurait pas pu être cité il y a seulement 30 ans sans faire hausser les épaules, doucement sourire, ou hurler de rire. On aurait pu imaginer mille autres contentieux portant sur des territoires, des mers, du pétrole, des gisements, de l’eau, des brevets, des droits, la genèse ou gestation de nouveaux systèmes économiques, la volonté d’hégémonie etc...

            Non, la situation est plus grave que tout cela : le contentieux fondamental est au plus haut rang de l’immatériel. Il est de l’ordre suprême du sacré. Le sacré, ce roc immatériel, socle porteur où se cristallise la quintessence de la nature humaine, ce sur quoi repose son intimité secrète. Aussi incroyable que cela puisse paraître, l'enjeu déclaré est religieux.

            Oui la religion a toujours fait se heurter les hommes. Mais aujourd’hui est différent : la puissance des armes peut en une heure irréversiblement anéantir l’humanité et le fait vraiment nouveau est que la religion peut mettre toute seule ces armes en mouvement.

 

            L’avenir de notre quotidien terrestre et matériel repose donc sur l’adhésion ou non de combattants réels à des croyances sur l’au-delà, sur ce qui se passe dans une zone qui échappe et échappera toujours par essence au vérifiable, au rationnel, au quantifiable, à l’expérience scientifique. La croyance religieuse est un corpus d’informations métaphysiques parfaitement indémontrables et n’ayant pas la plus petite chance d’être démontrées scientifiquement dans les « siècles des siècles ».

            L’horreur d’une guerre de religion réside dans le fait qu’il n’est pas possible de « démontrer » le sacré, ni espérer rationnellement raisonner l'adversaire, ni le terroriser, ni lui infliger des souffrances telles qu’il « cédera ». Le sacré est sacré, ce qui signifie justement insensible à toutes les pressions humaines.

            Une façon de vaincre serait d’anéantir totalement le siège de la croyance c’est à dire l’adversaire physique. Même cette « solution finale » est à courte vue puisque la croyance des vaincus et disparus peut toujours gagner les rangs du vainqueur. L’impasse est totale, le piège parfait, les armes terrifiantes.

            L’absurdité de cette situation a quelque chose de magnifique et d’horrible. Comment a-t-on pu en arriver là et qui a pu créer une telle situation ? Question naïve ? Interrogation ridicule ? Réponse inexistante ? Cul de sac dialectique ? Quelle force inconnue peut générer à la fois le magnifique et l'horrible?

 

            Nous adopterons ici le point de vue subjectif de la foi chrétienne qui est la nôtre pour logiquement proposer à un problème religieux une explication religieuse.

            Pour comprendre et apprécier ce qui va être évoqué ici, il convient de connaître les bases de la matière religieuse du Judaïsme du Christianisme et de l’Islam. La plupart des lecteurs ont sur ces sujets une connaissance souvent modeste mais suffisante pour la lecture qui suit.

 

            Ecrire sur Dieu et sur les êtres qui sont par définition supérieurs à l’homme en hiérarchie théologique, comporte risques, précautions et contraintes. L’une est de reconnaître la difficulté à appréhender ces êtres, l’autre est de croire qu’on ne peut rien en appréhender du tout.

            Parler de religion et décrire les êtres métaphysiques revient à peindre un tableau dont le sujet est invisible. Il faut donc procéder indirectement. Tels les physiciens qui ne peuvent espérer appréhender les particules élémentaires de la matière que par les traces qu’elles laissent lors de collisions déclenchées dans les cyclotrons, les théologiens ne peuvent espérer appréhender Dieu et ses créatures surnaturelles, s’ils existent, que par l’analyse d’effets réels et objectifs, jamais par vision directe.

            Le centre du tableau à peindre comporte donc une image forcément indistincte, mais les contours deviennent de plus en plus nets, au fur et à mesure que l’on s’éloigne vers les bords, puisque le peintre peut observer seulement des ombres portées et des effets humainement perceptibles de ce qui est au centre et restera à jamais invisible. Voyons donc ces ombres et ces effets.

                

2- Les Pères de l’Eglise.

Les Pères de l’Eglise sont les théologiens qui ont « fait » l’Eglise, c’est à dire ici le Christianisme au sens large (Catholiques, Protestants et Orthodoxes). Les Pères de l’Eglise ont patiemment défini pour les générations futures la substance précise du Message laissé par le Christ. Ce ne fut pas une mince affaire. Ce Message, il a d’abord fallu le rapporter oralement pendant des décennies, dans l’esprit et autant que possible, la lettre où il avait été énoncé, puis l’écrire noir sur blanc, puis le commenter et l’éclairer et tout cela en le vivant simultanément. Il a aussi fallu combattre les hérésies des premiers siècles (gnose, montanisme, adoptianisme, arianisme, nestorianisme, monophysisme, pélagianisme etc.), alors que le corps de doctrine était encore nouveau et donc mal compris de l’ensemble du monde.

Le titre posthume de Père de l’Eglise est attribué à tout théologien réunissant 4 caractères : Orthodoxie de la doctrine qu’il a professée, Sainteté reconnue de sa vie, Approbation de l’Eglise (qui est le corps complet de tous les croyants représenté par sa plus haute hiérarchie), Ancienneté.

Cette époque des Pères de l’Eglise, dite patristique, théologiquement la plus riche puisqu’il fallait en quelque sorte « asseoir le Message pour l’éternité», se termine avec Isidore de Séville †en 636 en Occident, et avec Jean Damascène † en 749 en Orient.

 

Les Pères de l’Eglise n’ont pas eu à se prononcer sur l’Islam dont le livre fondateur, le Coran, n’a été écrit que vers 680, près de 50 ans après la mort de Mahomet en 632, pas même Jean Damascène, pourtant né vers 650.

           Jean Damascène (aussi nommé Mansour), chrétien qui, dit-on, avait succédé à son père comme ministre des finances du calife de Damas, a dû quitter son poste en l’an 700, alors qu’il était placé devant l’alternative de le garder ou d’abjurer sa foi pour embrasser l’Islam. Retiré dans la vie monastique dès l'an 700, Jean a écrit "la source de la connaissance", premier traité synthétique raisonné du dogme chrétien. Alors qu’il ne mourut qu’en 750 âgé de 100 ans passés, Jean Damascène a traité l’Islam par le mépris en ne lui faisant l’aumône d’aucune réflexion, ni analyse qui nous soit parvenue, malgré les très nombreux travaux théologiques signés de lui.

           Alors que l’incendie allumé par Mahomet se déclarait aux portes-mêmes de son monastère (califat Omeyyade de Damas), Jean Damascène a (implicitement au moins) affirmé la suprématie absolue du Christianisme sur l'Islam, doctrine qu’il ne peut pas ne pas avoir eu l’occasion d’analyser en grand détail, vu sa personnalité propre et les circonstances de la perte de sa charge de ministre. Etrange et fascinant chassé-croisé de l’Histoire, qui semble de la plus parfaite actualité avec les débats et tensions du 21ème siècle.

Ce silence total des Pères de l’Eglise sur l’Islam, en partie imposé par la chronologie, est assourdissant aujourd’hui, alors que l’Islam, au début du 3ème millénaire, envahit des pays christianisés depuis 2000 ans comme l'Italie. Ce silence est d’autant plus gênant que depuis 2000 ans, des ouvrages innombrables ont traité des hérésies du christianisme et que l’Islam est théologiquement ancré dans le christianisme et le judaïsme.

 

3- Les penseurs.

Il est très remarquable et très important de constater que tous les grands penseurs chrétiens comme tous les grands philosophes du Moyen Age et postérieurs, en Europe, ont toujours, avec une remarquable constance généralisée, négligé l’étude du Coran, même quand ils se targuaient de le connaître (Voltaire), et bien que l’Islam soit la culture exogène la plus voisine de l’Europe.

Est-ce la barrière de la langue et de l'alphabet totalement étrangers? Pas uniquement. Les mystérieux hiéroglyphes égyptiens suscitaient beaucoup plus d'intérêt et de travaux que les subtilités de l'arabe.

Il semble que la première raison en soit le désintérêt total pour un message qui apparaissait très pauvre et de plus régressif sur quasiment tous les points considérés comme les conquêtes intellectuelles capitales commencées avec Pythagore (qui vécut tout de même plus de 12 siècles avant l'écriture du Coran) et Platon (10 siècles avant le Coran). Il n’est pas exagéré d’affirmer que pour l’Occident le Coran a toujours été disqualifié d'entrée et d’office par l'élite et par toute l’intelligentsia.

Même pour un esprit moyenâgeux le niveau de sophistication intellectuel de l’Islam faisait sans aucun doute bailler (au mieux), amusait, ou irritait, mais en tout cas faisait très peu recette, alors que toute la littérature Grecque et Latine pour ne nommer qu’elle, était avidement recherchée, traduite et disséquée, en dépit de son antériorité considérable.

L’Islam a toujours en fait été très profondément, très sincèrement méprisé, et pas seulement parce qu’il ne présentait aucune compatibilité possible avec le message chrétien enseigné, malgré les nombreux emprunts faits à ce message. Il est richement significatif que des penseurs religieux et philosophiques de la puissance et de la trempe de St Thomas d’Aquin, d’Erasme ou de Pascal (voir leurs stupéfiantes biographies), lesquels avaient une culture très vaste, et une curiosité universelle, n’aient absolument jamais perçu le moindre intérêt à examiner, ne serait-ce que pour la beauté du geste, le cas de l’Islam.

Reconnaissons que cette désaffection perdure de nos jours. L’arrivée de l’Islam dans nos pays occidentaux (surtout Europe et Canada), principalement introduit par migration de populations arabes, ne change guère la donne. Le bon sens populaire des non-musulmans perçoit l’Islam soit avec une bienveillance amusée, soit indifférence, soit hostilité, comme source de maux objectifs particulièrement abondants et inadmissibles (terrorisme) et comme fauteur de troubles durables et insolubles dans la vie pratique de tous les jours (insécurite, impolitesse, séparation des sexes, alimentation, jeûne rituel, jours de congés etc...)

Le charisme personnel de leaders musulmans occidentaux tels le néo-Suisse Tarek Ramadan et tous les autres penseurs dûment agréés ou auto-proclamés, ne modifie pas ces perceptions. Cette mauvaise note attribuée à l’Islam n’est pas à mettre sur leurs fautes et carences humaines, leur inaptitude à porter « la bonne parole ». Elle ne peut que provenir du rayonnement propre à la doctrine sur laquelle ils s’appuient.

Rayonnement est le mot. L’Islam a pour symbole le croissant lunaire, la lune, astre toujours un peu mystérieux et maléfique dans l’inconscient humain, car ne luisant que la nuit, alors que surgissent tous les fantômes et que sont perpétrés tous les forfaits nécessitant l’anonymat des ténèbres. La nuit, l’Enfer remonte visiter les Hommes. Seule la clarté pale de la lune, quand elle veut bien luir, fournit une lumière traîtresse qui ne rassure personne.

Aussi chiche et avare soit-elle, la clarté de la lune n’a qu’une origine : la lumière éclatante du soleil situé de l’autre côté de la terre.

La lumière lunaire du Coran, pale mais réelle, provient-elle du Coran ? N’est-elle pas le reflet du sublime soleil de Jérusalem qui a été magnifiquement capturé dans les écrits multi-millénaires de la Bible et des Evangiles, lesquels ont été pillés pour asseoir le Coran.

Lumière "noire" des ténèbres, la lune "porte" une lumière qui n'est pas la sienne. Etymologiquement ceci évoque le terme latin de luci-fer (porteur de lumière). L’archange Lucifer, était avant sa chute d'une indicible beauté et rayonnait de la lumière que Dieu lui avait accordée. Devenu Satan après sa déchéance, il tente, habillé du seul reflet-souvenir de la lumière de Dieu, de se faire passer pour lui. Examinons cet étrange personnage.

 

4- Satan.

Satan laisse coi le scientifique, fait hausser des épaules les esprits forts, éclater de rire les sots, sourire les indulgents, parler les érudits, taire les religieux, frémir et frissonner les poètes. Baudelaire a eu la célèbre citation « la plus belle ruse du Diable est de nous persuader qu’il n’existe pas ». Depuis Tertullien (2ème siècle) ce sont surtout les poètes qui ont trouvé des mots convaincants pour bien parler de Satan et qui lui ont consacré d’innombrables oeuvres et chefs d’œuvres.

Les Pères de l’Eglise, ceux qui ont fabriqué la colonne-vertébrale culturelle de notre civilisation, puis dans leur lignée, les Scolastiques, consacraient aussi des traités entiers à Satan. Les procès en satanisme et sorcellerie furent nombreux au moyen-Age. On l’a vu, les Pères de l’Eglise n’ont pas pu se prononcer sur l’Islam trop tardif pour eux, ni donc examiner cette religion théologiquement sous l’angle d’une hérésie chrétienne particulièrement sévère, ni eu la possibilité d’en sonder l’instigateur terrestre Mahomet ou son commanditaire extraterrestre déclaré: le « dieu » de l'Islam.

Une première fois donc au 7ème siecle, l’Islam a magistralement esquivé la sanction des Pères. Magistralement implique la main d’un magister, d’un maître...

Les Scolastiques, sans référence théologique des Pères de l’Eglise sur le sujet, n’ont fait plus tard que cautionner 8 croisades contre les infidèles. "Inutile de gaspiller de la matière grise exégétique sur de pareilles horreurs, « seule l'épée peut répondre à l'Islam » semble résumer la position générale du monde Chrétien vis-à-vis de l'Islam. L'Islam n'attendait d'ailleurs aucune provocation pour frapper très fort le premier.

Les Pères de l’Eglise, dont certains connaissaient parfaitement le monde Arabe et le Moyen-Orient, pour en être les enfants (St Paul était un juif pharisien très instruit de Tarse et le grand St Augustin «tunisien de souche» était de Carthage, sans compter de nombreux autres moins connus), auraient certainement eu, quant à eux, énormément à dire sur l’Islam. La langue de bois n’était pas leur défaut, et les enjeux et blocages du politiquement correct d’aujourd’hui, pas leur souci.

 

C’est l’archange Gabriel qui a révélé le Coran à Mahomet, affirme ce dernier. Gabriel est un personnage bien connu de la Bible et il existe une sorte de «copyright culturel» hébraïque sur lui. Comme Mickey qui ne peut être appelé à de nouvelles aventures sans l’autorisation des studios Disney (le grand créateur Walt Disney était par ailleurs juif américain), Gabriel a donc techniquement joué là un rôle « pirate ».

Or les pirates de tout temps n’ont pas la réputation de travailler aux oeuvres menant à l’édification du Royaume de Dieu.

Comment imaginer Gabriel dans ce rôle impossible: porteur de la révélation islamique? L'erreur « de casting », est en fait préméditée.

Avec les années, cette supercherie, pourtant de très piètre facture à l’origine, s'est révélée, par le jeu de forces mystérieuses titanesques, être une conspiration aux dimensions planétaires, aux conséquences devenues incontournables pour les plus grandes forces politiques du monde. Des trillions (milliers de milliards) de dollars jetés dans le traitement des désordres islamiques n'ont pas donné pour l'instant beaucoup plus de résultats qu'un seau d'eau sur une maison incendiée. Une incroyable réalité s’impose : les conséquences apocalyptiques de la Révélation de l'Ange ne sont plus cernables, même en cauchemar.

Une machination de cette ampleur est-elle d'origine humaine? Mahomet a-t-il pu seul générer pareil cataclysme?

Mais quel autre archange célébrissime de la Bible aurait pu avoir l'audace d'usurper l'identité de son confrère Gabriel, se faire passer pour lui auprès d'un prophète terrestre, forcément très rudement secoué par une apparition surnaturelle de ce niveau hiérarchique? On peut se perdre en conjectures... Lucifer, celui qui aime faire croire qu’il n’existe pas, est un bon candidat cependant.

 Il est vrai que les anges ne sont pas des êtres très bien identifiés. Leur sexe donna longtemps lieu à des discussions passionnées.

Curieusement les mots de Lucifer et de Satan ne font pas sourire les musulmans. C’est un fait à méditer qui n’est pas anodin et révèle l’esprit du Coran.

Mais revenons à Mahomet lui-même.

Gabriel lui aurait révélé le Coran, lequel serait l’expression-même, en arabe, de la Parole surnaturelle de........ Dieu. Mahomet cite ses sources: c’est Dieu lui-même qui a délégué Gabriel pour porter une parole si infiniment précieuse, destinée à régir la totalité du genre humain.

Si pour ce travail, Dieu ne s’est pas déplacé lui-même, comme il l’avait fait pour arrêter le bras d’Abraham, ou dicter les tables de la Loi à Moïse chez les Juifs, ou annoncer l’Evangile, puis se faire clouer sur des madriers de bois, chez les Chrétiens, c’est......tout simplement parce que Mahomet l’a dit et qu’il est le seul témoin de la chose. Notons bien les faits purs et durs (selon Mahomet lui-même, seul formellement habilité à le dire) : Dieu ne s’est pas déplacé. Vu les dimensions de l’affaire aujourd’hui, rien n’est neutre.

 

5- La révélation :

Tout mollah, mutawa, ou étudiant de madrasa vous le confirmera sans ambiguïté : le texte du Coran, la Parole, est si précieuse et si sacrée, que pas une virgule, pas un tout petit point (et il y en a beaucoup en calligraphie Arabe) ne peut y être changé. Le Coran est FIXÉ ETERNELLEMENT, sur la forme comme sur le fond, et aucun humain, conseil de sages, théologien ou docteur, concile ou congrès de croyants, n’est autorisé à tout jamais, à l’altérer de façon aussi infime que ce soit.

Ceci a de nombreux effets pratiques et plusieurs conséquences dramatiques :

 

Le tout premier effet est que le petit paragraphe précédant, écrit par moi, auteur de cet essai en français classique, langue où les mots ont un sens précis, pénètre très rarement du premier coup dans la tête du lecteur, voire jamais. C’est pourtant une des CLÉS de l’Islam. J’invite donc le lecteur à relire ce paragraphe, où figure « FIXÉ ETERNELLEMENT », et à s’arrêter 3 minutes, montre en main, pour bien réfléchir ce que cela veut dire. Ces 3 minutes seront un investissement inestimable et beaucoup de temps gagné pour la compréhension en profondeur de la nature de l’Islam.......

 

Lecteur, as-tu relu le paragraphe et médité les 3 minutes sur sa signification ?

 

Dans la pratique donc, les innombrables copistes qui ont calligraphié le Coran au cours des siècles, le connaissaient absolument par cœur, ainsi que tout bon étudiant sortant des écoles coraniques.

Au cours de la copie manuscrite (qui dura des siècles avant l’imprimerie), aucune correction n’était autorisée en cas d’erreur typographique ou de dérapage de plume. Par respect pour la Parole Révélée, tout devait alors être détruit et repris à zéro (on ne gratte pas la Révélation), ce qui imposa de lourdes contraintes et responsabilités aux copistes, aux temps où le prix du papyrus et du parchemin était exorbitant. Je fais cependant confiance au pragmatisme arabe et à l’esprit schizoïque (voir plus bas) du Musulman pour avoir toujours su, en secret, tourner ces menues difficultés.

Le texte du Coran d’aujourd’hui est effectivement rigoureusement le même que les plus anciens manuscrits qu’on puisse en trouver.

 

Autre conséquence colossale : le fait que le Coran soit EN ARABE , élève ipso facto l’arabe au rang de LANGAGE SACRÉ. Ceci n’est pas un vain mot car :

nul ne peut espérer vraiment saisir toute la quintessence de l’Islam sans acquérir un niveau linguistique équivalent à l’agrégation d’arabe,

que les Indonésiens, Malaisiens, les Nigériens, les Black Panthers de Chicago ou même les voisins Iraniens se le disent. Ils le savent en général.

les traductions, même en arabe non littéraire contemporain, sont forcément par nature, approximatives et infidèles. En conséquence, tous les arabes lisent le Coran dans le texte, lequel n’est jamais actualisé.

 

Les arabes ayant l’arabe pour langue maternelle, ont donc l’immense privilège de parler tous les jours LE SEUL LANGAGE SACRÉ de la planète. Quel que soit leur niveau de fortune, ils ont donc la fierté, l’arrogance et la témérité de penser être les élus parmi les élus. Comme disait en substance le saoudien scheik Yamani, président de l’OPEP, interviewé en 1985 dans le ciel, à bord de son palace volant quadriréacteur privé : « croyant, je peux aussi bien demain retourner vivre pour toujours sous une tente au milieu du désert et ne boire que du lait de chamelle ». Ecarté par le roi Fahd en 1986, c’est peut-être ce qu’il fit.

 

La nature intouchable du Coran explique son immense faiblesse sur beaucoup de plans pratiques et paradoxalement lui donne sa force.

 

Plongeons-nous un peu plus dans le détail du Coran.

 

De même que le soleil de midi occulte considérablement le croissant (islamique) de la lune en plein jour, de même les ineffables beautés spirituelles bibliques, bien plus anciennes que le Coran avec leurs insondables reflets orientaux, empruntées par l’Islam au Judéo-christianisme, occultent et maquillent les apports sinistres et affligeants de Mahomet et du mystérieux Messager surnaturel qui a parlé par lui.

 Pillage bédouin, viol culturel et vol de droit d’auteurs (inconnus), les paroles du Messager ne peuvent finalement cacher leur pauvreté spirituelle depuis 1300 ans, que grâce à une loi scélérate de l’omerta, punissant de mort toute contestation ou remise en cause. Quel Messager divin peut se permettre de prescrire la mort terrestre à un contestataire, pour asseoir le règne de sa Révélation, sans avoir la patience, élémentaire pour un être immortel, d’attendre la punition éternelle?

Homicide et menteur sont les 2 grands qualificatifs traditionnels de Satan dans tous les textes. Le mensonge peut paraître véniel comparé à l’homicide, pourtant les deux sont placés sur le même plan, équivalents en gravité. Souvent l’un mène à l’autre et réciproquement. Nous avons l’homicide. Où est le mensonge ?

Il est spécifiquement inscrit dans les prescriptions du Coran : le bon musulman a pour DEVOIR de mentir. Ce devoir a un nom : la takia (nombreuses orthographes possibles dues à la transcription depuis l’alphabet arabe). Il faut à tout prix, pour « la cause », cacher la vérité épouvantable, sordide et indéfendable du Coran. Tout « croyant » a donc obligation d’utiliser l’ensemble des moyens du mensonge pour ce faire: omission, distorsion, falsification, dissimulation, mensonge frontal, intimidation, humour, violence.

  

6- Allah, Dieu, Yahweh :

Le Coran présente Allah, Dieu de l’Islam comme le même que celui d’Abraham et que celui des Chrétiens. C’est ici que Satan, Père du Mensonge, montre sa queue : l’analyse théologique démontre irréfutablement qu’Allah n’est pas Dieu.

 

Dieu étant celui qui EST, il échappe à la description classique. Il ne peut être décrit, ni défini que par quelques attributs dogmatiques que l’on sait consubstantiels à sa nature.

Le Dieu Juif est par définition le même que celui des Chrétiens, puisque Jésus-Christ était juif, et n’a jamais renié sa foi juive, bien au contraire. Il enseignait la Torah au Temple de Jérusalem, depuis l’âge de 12 ans, dit l’Evangile, de même que le fera plus tard et plus âgé, son plus important disciple le pharisien Saul. On peut rappeler au passage que Saül, qui deviendra St. Paul, n’a jamais rencontré Jésus, du moins avant la mise à mort de celui-ci sur la croix. Les douze apôtres étaient tous juifs et de religion juive jusqu’à leur mort. Les premiers chrétiens n'ont été recrutés presque exclusivement que parmi les juifs pratiquants. Le Christianisme ne se présente pas en concurrence du Judaïsme mais comme la Nouvelle Alliance en continuité parfaite et harmonie totale avec les prophètes et les révélations de la Torah. Le Christ EST le Messie abondamment annoncé dans la Torah, et à partir de là tout s’enchaîne très simplement sans aucune rupture théologique.

Les Juifs de confession Israélite d'aujourd'hui, ont simplement continué leur tradition multi-millénaire en déclarant qu’à leur avis Jésus n'était pas le Messie annoncé et qu'il n'y avait pas lieu de s'emballer sur ce personnage en dépit de ses étonnantes caractéristiques. Pour eux, il convient d'attendre encore et d'espérer un Messie plus conforme à leurs espoirs.

 

Le Dieu des Chrétiens a 3 caractéristiques absolument incontournables : il satisfait aux mystères de la Trinité, de l’Incarnation et de la Rédemption-Résurrection.

Les 3 caractéristiques citées sont toutes refusées de façon totale, irréversible et sans appel par l’Islam. Il y a donc une absolue différence de nature et d’identité entre l’ « Allah » musulman et le Dieu des Chrétiens. Il ne peut en aucun cas et quelle que soit la façon dont on envisage le problème, s’agir du même Etre.

 

Enfin la matière ou substance de quoi le Dieu chrétien est réputé fait, est décrite au mieux par un mot (encore qu’approximatif) : « AMOUR ».

 

La matière ou substance de quoi Allah est fait n’est absolument jamais « AMOUR » avant tout. Tout à fait comme l’huile de serpent des charlatans du Middle-West américain, la matière dont est fait Allah, a toutes les qualités concevables par l’esprit humain. Allah a 100 noms arabes , le « Tres Haut », etc... A l’instar de la « snake oil », il soigne aussi tous les maux... mais à grand coups de babouches et de sabre bien aiguisé. La divinité islamique a des caractéristiques très inquiétantes qui rappellent furieusement celles dont Lucifer lui-même a aimé se parer. Il est Un et Unique, la Lumière des Lumières, il exige l’obéissance absolue et la soumission totale, au point que c’est l’étymologie du mot Islam. Il est inaccessible, ce qui est bien commode pour gérer ses rendez-vous, et en opposition extraordinaire avec toute la personne du Christ. Comme à Adam et Eve, il promet à ses fidèles d’accéder à la « Suprême Connaissance » (ce qui est extrêmement présomptueux, au vu des capacités humaines, et ce que ne fait jamais le Dieu des Chrétiens).

La Bible tient beaucoup à l’épisode de la tentation du Paradis Terrestre où Satan en personne, déguisé en serpent justement, provoque le bannissement des Hommes du Paradis, source de tous nos maux.     

Allah ne peut lui-même aimer (puisque non doté d’organes sexuels disent, sans rire le moins du monde, les exégètes musulmans). Les 100 noms qu’il possède sont suprêmement pompeux et plus que passablement « surchargés » et « poseurs », énumérant beaucoup de qualités dont il se montre avare dans les faits (le Très Miséricordieux). Il punit sans hésiter et avec une stupéfiante et brutale cruauté tout ceux qui dévient ou pourraient dévier de sa Révélation. Allah n’est pas à la disposition de son peuple. Comme un dictateur fou, il est aux commandes et exige impérativement des rituels tangibles formels, précis, constants, contraignants et temporels (la profession de foi, 5 prières par jour, l’impôt financier, le ramadan, le pèlerinage).

 

7- Chaytan :

Satan (Chaytan ou Iblis) n’est pas absent du Coran. La Révélation coranique donne cependant une explication théologiquement infiniment plus «soft» que la Torah, et donc la Bible, de la chute de l’Ange Lucifer. Cette explication coranique ressemble fort à une apologie camouflée de Satan, par et pour lui-même :

Iblis en effet ne s’est pas révolté sans raison contre Dieu, mais parce que Dieu prétendait l’obliger, lui le grand et beau Iblis, à se prosterner devant l’Homme tout fraîchement créé au Paradis Terrestre. Ceci atténue singulièrement sa culpabilité d’avoir regimbé devant un ordre "déraisonnable" d’Allah. Plus royaliste que le roi, Iblis est donc seulement plus musulman qu’Allah lui-même, car il n’accepte de se prosterner que devant Allah. Au passage, on reconnaît bien là, le réflexe bédouin de fierté qui est probablement un trait multi-millénaire des habitants d’Arabie. Voici le dialogue coranique exact (VII, 10-17):

 

Allah, s’adressant aux hommes :

« nous vous avons créés, nous vous avons donné votre forme. Puis nous avons dit aux Anges : prosternez-vous devant Adam. »

Ils se prosternèrent à l’exception d’Iblis, qui n’était pas de ceux qui se prosternent.

Allah dit : « qu’est-ce qui t’empêche de te prosterner quand je te l’ordonne moi-même ? »

Iblis répondit : « je suis meilleur que lui, tu m’as créé avec du feu et tu l’as créé, lui, avec de la fange. »

Allah dit : « va-t-en d’ ici. D’ou te vient cet orgueil ? En vérité tu es au nombre des misérables. »

 

Alors, dans une négociation typiquement à l’orientale, comme au souk, Iblis demande, et obtient (!), d’Allah une remise de pénalité, c’est-à-dire un délai pour obtempérer et se prosterner devant l’Homme:

 

 «laisse-moi un peu de temps, jusqu’au jour où (les hommes) ils ressusciteront ».

 Réponse d’ Allah, grand seigneur et théâtral: « en vérité tu auras cette trêve »

 Réplique d’Iblis, cabotin, insolent, et véritable « tête-à-claques » dans la plus pure tradition arabe: «et puisque tu m’as induit en erreur, je les épierai pour observer s’ils vont dans le droit chemin. Et j’irai sur eux avec certitude, derrière et devant, à gauche et à droite, et tu n’en trouveras guère qui soient reconnaissants ».

 

 Allah termine par : « va-t-en d’ici méprisé et chassé. Et quant à ceux qui te suivront,...j’en remplirai l’Enfer où tu seras »

 

 Même si son ordre était idiot, Allah ne peut se permettre de perdre la face, très importante au Moyen-Orient, et il a droit à la soumission de tous. Iblis est donc puni. On voit ici la différence théologique formidable par rapport à la Bible où le contentieux entre Satan et Dieu est beaucoup plus radical, même s'il reste opaque, affaire de créatures supérieures, au-delà de la portée des hommes, et qui n’a aucun rapport avec la création de l’humanité.

 

 Mis à part donc l’historique exact du contentieux entre Dieu et Satan, la place véritable de Satan dans l’Islam est pourtant conforme à la connaissance que les théologiens Chrétiens ont de Satan. Il faut savoir que le Diable de la Bible n’est pas du tout athée, bien au contraire. Satan connaît Dieu, et est bien certain de son existence pour l’avoir contemplé de près. Il connaît les dogmes chrétiens beaucoup mieux que les théologiens qui n’ont pas ses ressources pour en démêler les mystères. De plus Satan n'est pas du tout nécessairement, favorable à l’athéisme car pour offenser Dieu au maximum il faut bien croire en son existence.

 Or justement et comme par une curieuse coïncidence, l’Islam interdit, sous peine de mort, l’athéisme. Il est autorisé par la loi coranique d’être juif, chrétien ou autre (et au passage, d’être soumis comme tels à des impôts bien plus élevés que les musulmans), mais il est rigoureusement interdit de se déclarer athée, même en payant un impôt exorbitant. Cette loi est appliquée avec rigueur, même dans les états islamiques ultra-modernes comme l'Emirat d’Abu Dhabi. A Abu Dhabi les étrangers solvables vivants sur place payent très cher une foule de services que les citoyens locaux ont gratuitement de droit. Les étrangers insolvables sont eux esclaves de fait... Après 20 ans de séjour dans les pays du Golfe, l’auteur parle ici en connaissance de cause.

 

8- L’Islam quotidien.

Dans sa vie quotidienne, le musulman est donc devant l’alternative pratique suivante: adhérer, au moins en esprit, à la lettre des préceptes du Coran donc aussi aux plus typiquement sataniques, meurtres rituels, Jihad anti-juive, anti-chrétienne, anti-animiste, anti-athéiste, mensonges pour la bonne cause, et ruses altérant provisoirement la perception de l’islam (le fameux mensonge islamiste ou « takia »), viol des esclaves etc., ou bien, en n’adhérant pas à tous les préceptes, offenser Allah (par définition et obligatoirement, puisqu’il est croyant).

Dans la pratique cela se traduit pour l’immense majorité des musulmans par une adhésion sélective, hautement variable avec les circonstances, aux préceptes les plus commodes pour rendre la vie de tous les jours supportable et vivable.

Si apparemment la majorité des musulmans ne suit pas à la lettre chaque mot du Coran à tout instant de sa vie, il faut bien comprendre que chaque musulman croyant a comme projet de pouvoir le faire un jour et comme but de pouvoir l’imposer à tout son entourage, et si possible à toute l’humanité. Les accommodements apparents du moment ne se justifient dans son fort intérieur que pour mieux préparer l’Islam intégral futur.

Idéologiquement, cela rappelle le cas du communisme, où l’étape préliminaire imparfaite de socialisme, dans laquelle rien n’est encore comme cela devrait être, est un mal nécessaire avant le Nirvana du communisme pur.

Il est autorisé par exemple de ne pas se lancer dans la Jihad islamique, tant que le rapport de force n’y est pas favorable. Très logiquement, courir au massacre si l’ennemi est manifestement en surnombre, ne peut que retarder l’avènement de l’Islam universel, donc est contre-productif, donc est momentanément proscrit par le Coran. Ceci permet de dire sans être totalement « en faux-sens », que la Djihad n’est pas prescrite par le Coran.

Seuls les combattants-suicide qui l’ont choisi peuvent le faire, avec la bénédiction secrète mais réelle de tous les autres. Au Paradis, 72 femmes consentantes et 80 000 esclaves dévoués sont promis (le Coran précise que ces chiffres sont un minimum) pour chaque combattant mort comme martyr de l’Islam au combat. Ces promesses ne sont pas de vagues «on-dit» mais bien garanties par écrit dans les écrits sacrés (ici les Hadiths et non le Coran), infalsifiables, intouchables, et immuables. Les promesses mirifiques du guru Mahomet n’engagent que ceux qui les écoutent. Pour l’information des occidentaux, les femmes-martyres telles qu’on a commencé à en voir se sacrifier depuis peu, en Palestine et à Moscou (combattantes Chéchènes de la Jihad), n’ont elles, la garantie écrite que d’un seul mari consentant au Paradis car les femmes doivent rester monogames pour l’éternité. Pas d’égalité des sexes même dans l’au-delà.

Les condamnations musulmanes officielles des attentats, suicides ou non, sont donc toujours parfaitement hypocrites, mais parfois aussi sincères quand il est évident que le combattant responsable a attiré de telles foudres de représailles de la part de l’adversaire sur la communauté musulmane (l’umma) que son sacrifice a tactiquement été une très mauvaise initiative militaire. Les communiqués de presse musulmans n’emploient pas le mot de suicide mais toujours de martyr, le suicide étant formellement interdit en Islam (voir plus bas). A propos, martyr de qui ?

La sincérité de ces mêmes condamnations n’a absolument jamais (vérifiez les communiqués) pour motivation la compassion pour le sort des victimes déchiquetées qui sont presque toujours des cibles civiles et donc faciles, mais pas innocentes au yeux de l’Islam. Nulle part en effet Mahomet ne demande compassion pour les infidèles (les non-musulmans). Satan travaille à cornes découvertes.

Noter que les éventuels musulmans, victimes collatérales du terrorisme islamique, sont considérés, soit comme des martyrs eux-mêmes du combat tactique (pas d’omelette sans casser d’œufs), soit comme des traîtres collaborateurs ou encore comme des hérétiques (chiites).

La takia est la seule à pouvoir extraire les larmes de crocodile transparentes de condamnations superficiellement indignées, toujours très courtes, et extraordinairement peu suivies d’effet (aucune dénonciation de militants, aucune collaboration spontanée).

Le seul problème constant auquel se heurte le musulman est donc l’accommodement journalier avec les règles coraniques petites et grandes. Un modus vivendi s’instaure dans chaque communauté, allant du suivi quasi-intégral (talibans d’Afghanistan) à un Islam beaucoup plus « cool » comme en Egypte (qui fut un temps entièrement chrétienne), au Liban (où il y a encore de fortes minorités chrétiennes), en Malaisie, à Bahreïn, à Dubaï et même en Irak. Mais il est toujours parfaitement compris de tous et bien sous-entendu que le « resserrement des boulons » n’est que repoussé à plus tard.

 Individuellement on observe donc le célèbre comportement schizophrène musulman qui est aussi généralisé qu’imprévisible, extraordinairement irritant et décevant pour un occidental qui considère la parole donnée comme une valeur intangible. La décision unilatérale subite du musulman de se conformer dorénavant à un précepte coranique, avéré ou obscur, auquel il ne se conformait pas la veille, autorise une étonnante variété (en fait une infinité) de changements de comportement qui sont tous couverts par l’absolution coranique. On a pu résumer ce phénomène par l’expression « esprit schizoïde de l’Islam » (terme forgé par Antoine Moussali, prêtre catholique libanais, spécialiste de l’Islam).

La phrase suivante est souvent entendue à l’Ouest: l’Islam propose un idéal inégalitaire, médiéval, oriental, démodé, macho, inapplicable.

D’abord l’Islam ne propose jamais rien, il peut seulement donner l’illusion de proposer. En fait sournoisement, ou par force, il impose toujours d’une main d’acier.

Ensuite que l’idéal musulman soit de façon ultra-rigide à la fois obligatoire et incurablement utopique est un double atout, non-pas une double tare. Ainsi il apparaît à tort bien inoffensif à l’Ouest car disqualifié d’office, ou en tout cas rédhibitoire et condamné à plus ou moins long terme. Très grave erreur : c’est oublier de compter sur le « schizoïsme » qui autorise, dans l’attente du gand jour, au musulman une stratégie d’Islam multi-vitesses, qui comme une boite électronique automobile de Formule 1, peut passer instantanément de l’une à l’autre et donner des accélérations fulgurantes, laissant médusés les concurrents et les spectateurs. Qui aurait cru un instant que des petits jeunes-gens convenables ingénieurs, éduqués, ayant vécu et étudié aux USA, seraient le 09/11/01 à New York, les stratèges et auteurs du plus médiatique (à ce jour, attendons la suite) fait de guerre de la Jihad.

Les « jeunes de banlieue » français d’origine beur ne mettent pour la plupart jamais les pieds dans une mosquée, ne font aucune des 5 prières quotidiennes, ne donnent aucune dîme (zakhat) pour leur culte, ne font jamais le pèlerinage de la Mecque et ne respectent pas ou très mal le Ramadan. Ils sont cependant, dans leur fort intérieur, membres à part entière de l’umma (communauté des Croyants musulmans). Leurs actes d’impolitesse, de menus vols, de sabotages ou de grand banditisme sont plus ou moins ouvertement et plus ou moins inconsciemment dédiés à la victoire finale de l’Islam, dans le cadre mythique extraordinaire du pillage autorisé religieusement et de l’Islam multi-vitesses.     

 

9- Les fruits de l’Islam.

Macroscopiquement, le résultat pour les sociétés de droit musulman est encore autre : on obtient des sociétés farouchement nationalistes, esclavagistes, égoïstes et cruelles, rusées, repliées sur des privilèges plus que médiévaux (alors que le Moyen-age européen a toujours été en marche vers un mieux, précisément sous l’action du puissant ferment chrétien), théologiquement bloquées, aussi intrinsèquement perverses que les sociétés marxistes athées de naguère. Seules les grandes qualités propres au substrat humain et évidemment toutes antérieures à l’avènement de l’Islam en 632 (sens extrême de l’hospitalité, humour subtil, et souvent grande gentillesse pour les arabes), font que la vie en milieu islamique peut présenter de très bons moments.

 La logique cartésienne si particulière à la France aurait dû depuis longtemps, se tourner vers l’Islam et passer au crible sa génèse historique, son contenu idéologique, son histoire jusqu’à nos jours, ses fruits temporels et intemporels et son bilan comparé à celui des autres religions. Le Christ a donné une règle magique de simplicité « c’est au fruits que l’on reconnaîtra l’arbre ». Après 1300 ans il est autorisé d’estimer le recul suffisant. L’arbre de l’Islam a-t-il donné des fruits ? Où sont-ils ? A quel prix ? Faut-il vendre son âme au Diable pour les acquérir ? Qui les distribue ? Peut-on les cueillir sur l’arbre sans être lacéré par des épines ou tomber de haut?

Le Coran dit IX 29-30 : « combattez les Juifs et les Chrétiens, jusqu’à ce qu’ils paient directement le tribut après s’être humiliés ». S’appuyant sur des promesses d’au-delà ultra-généreuses, les fruits de l’Islam sont prosaïquement terrestres, et effectivement, il faut le reconnaître ultra-généreux, puisque d’origine criminelle. L’Islam a commencé on ne peut plus clairement, comme une machine idéologique de blanchiment d’argent sale, de butin, de pillages et de meurtres. Le Coran est rigoureusement (on l’a vu) identique aujourd’hui. L’expression Islam modéré est un oxymoron.

L’ISLAM MODÉRÉ N’EXISTE PAS.

L’Islam modéré est une fiction totale, qui ne recouvre rien de musulman au sens théologique. En pratique cette expression désigne un Islam « soft » qui ne bénéficie pas de « l’autorisation » de Mahomet, sauf (et c’est là que se situe le malentendu) si les musulmans qui le vivent font tout pour assurer l’avènement prochain de l’Islam vrai. Seuls les ignares, les naïfs ou les traîtres peuvent croire que l’islam modéré est la forme définitive et enfin reformée de l’Islam.

Edouard Balladur, une personnalité française connue pour son aptitude légendaire à arrondir les angles, son comportement consensuel et sa répugnance professionnelle aux déclarations fracassantes, est aussi connu pour une très grande intégrité intellectuelle : sur l’Islam, dans son dernier livre La fin de l’illusion jacobine, Fayard, Paris, janvier 2005, il a écrit : «C'est par la violence guerrière, la ruse, l’assassinat, par des combats et des razzias aussi bien que par le prosélytisme et la parole qu’il (NDLR : Mahomet) a réussi à imposer sa religion ».

 

La grande question demeure : où sont les fruits du Coran ?

 

Dans le concert des nations, la musique jouée par l’Islam produit-elle des notes et accords suscitant l’admiration générale et le désir de tous d’apprendre leur partition? Respecte-t-elle aussi des entractes de silences polis et reposants ? Les quelques couacs musicaux entendus ne sont-ils dus qu’à des musiciens novices (âgés de seulement 1300 ans) ?

Ou bien au contraire, doit-on avouer que la cacophonie musulmane est atroce, permanente, que les hurlements de leurs musiciens terrorisent l’assistance, bloquée dans la salle, alors que le plafond de l’opéra menace de s’écrouler ? Image et fiction ?

 

Se rappelle-t-on encore que les mélomanes moscovites ont physiquement vécu la situation le 23 Oct. 2002 quand des tchétchènes ont pris en main la représentation pour jouer leur mélodie à eux. Parmi l’assistance de 800 otages, retenus 3 jours dans le théâtre, tous les musulmans furent autorisés à partir et s’en sortirent donc indemnes. L’assaut des forces de l’ordre se solda par 140 morts dont 50 tchétchènes et 90 mélomanes non-musulmans... tous victimes du solfège de Satan. Pourtant tout le monde sait que la musique adoucit les moeurs...

Qui est assez ennemi des hommes pour frapper symboliquement Londres le 7 juillet 2005  à l’heure même de l’ouverture d’une conférence internationale tournée vers l’écologie et l’aide au tiers-monde (G 8) et le lendemain du choix par le comité olympique de cette ville comme capitale des jeux 2012 ? Double gifle pour la paix universelle.

 

10- Bienfaits de l’Islam dans les pays occidentaux.

Tout intellectuel-chercheur se fixant comme travail une analyse de l’Islam avec un minimum d’objectivité et de clairvoyance est littéralement enlisé avant d’avoir écrit la première ligne. Les conclusions de tels travaux lui apparaissent d’office et a priori si dérangeantes, et catastrophiques, qu’on se demande par quel prodige, personne ne les a déjà faites, écrites et hurlées sur les toits en obtenant un franc succès.

 Vient à l’esprit du candidat-analyste, le conte de Hans Christian Andersen : « Les habits neufs du roi ».

Histoire d’un roi danois à qui des escrocs-couturiers vendirent à prix d’or des habits magiques, réputés invisibles aux gens bornés ou ne pouvant bien exercer leur emploi, et à eux seulement, mais magnifiques pour tout le reste des mortels.

Le roi se promenait donc dans son palais, habillé de ces vêtements imaginaires, alors que personne n’osait lui en faire la remarque, de peur justement de passer pour borné ou incapable. Le roi lui-même, comme chacun de ses sujets, ne voyait pas les vêtements, se croyait le seul dans ce cas et ne soufflait mot, de peur de perdre sa place.

Le jour d’un grand défilé public, le roi se présenta à son peuple, habillé des pieds à la tête des seuls beaux habits magiques. Dans l’assistance de ce jour, un enfant tout jeune, donc non concerné par les contraintes et préjugés des adultes, se mit à remarquer d’une voix forte que le roi était nu. Consternation dans la foule. La glace était brisée. Le scandale éclatait enfin, bien évident de tous. Tout un chacun, s’il s’était lui-même senti moins morveux aurait pu éviter au roi cette terrible humiliation (à condition de ne pas se retrouver au fond d’un cachot pour dénonciation calomnieuse, malhonnêteté, ou incapacité dans son emploi).

 

Pour l’Islam, un souffle malfaisant beaucoup plus dangereux que les escrocs-couturiers semble à l’œuvre. L’affaire est suspecte et sent le soufre à plein nez.

De multiples aspects se présentent à l’esprit du chercheur: des conclusions si désespérément négatives que l’objectivité obligera bien à présenter comme elles sont, ne peuvent que nuire à l’ordre public. Elles seront forcément déplaisantes pour les musulmans croyants, ridicules et ennuyeuses pour les non-croyants. De toutes façons, les observations à faire ne peuvent pas à ce point être restées inaperçues par le passé et sont de fait forcément connues, peut-être même évidentes et donc sans utilité pour tous. Il s’est créé, pense-t-il, depuis longtemps un équilibre social sur la conscience collective de ces problèmes. Finalement ce travail si prometteur ne sera-t-il pas stérile et neutre dans ses conséquences, sauf pour le chercheur lui-même, qui y gagnera   potentiellement une source d’ennuis, voire une catastrophe personnelle. L’affaire Rushdie reste dans les mémoires...

L’étude cartésienne de l’Islam ressemble encore à la mission de reconnaissance militaire d’une forteresse médiévale réputée ensorcelée par un commando de sapeurs du génie doté de moyens modernes classiques. La mission semble parfaitement simple, définie, et possible selon l’Etat-major. Pourtant jamais personne en haut-lieu n’en ordonne l’exécution. Les quelques soldats de base, équipés et prêts à agir, qui, excédés d’attendre l’ordre de mission, en commencent l’exécution, sont stoppés à la fois par leur hiérarchie mais aussi par toutes sortes de difficultés inattendues, saugrenues et parfois ridiculement triviales. Quel sorcier ou force peut affoler à ce point des systèmes politiques et humains qui pourtant en ont vu bien d’autres ?   

 

 Si Gabriel a été remplacé par un autre ange de rang élevé, identique ou supérieur, et que cet ange a diffusé par Mahomet sa propre propagande, on ne voit que le Maître des Ténèbres, anciennement Lucifer. Et pourquoi pas finalement ? Aucune secte, aucune religion n’a jamais porté à une telle échelle son idéologie conquérante et atteint ce nombre de fidèles.

 

 Et si l’Islam était rebaptisé : la Révélation de Lucifer ?

 

 Les Israélites et les Eglises Chrétiennes n’ont jamais, officiellement en tout cas, associé Satan et Islam. Ni les Orthodoxes, ni les Catholiques, ni la myriade d’Églises protestantes. Ce fait mérite un très grand respect et une humble analyse.

 Il faut bien savoir que Satan fait partie des personnages Bibliques. Il est tout-à-fait présent aussi bien dans l'Ancien Testament que dans le Nouveau. Son action correspond à une déontologie précise et intelligente. Il n'est pas un personnage au rabais qui peut être ignoré, sous-estimé, minimisé ou apprivoisé. Et Satan travaille et agit. Aucun théologien Chrétien (Catholique, Protestant ou Orthodoxe) ne pourrait et n’oserait jamais déclarer que Satan n’existe pas. Le faire serait une véritable mutilation du message évangélique et serait condamné comme hérétique.

Pour le Chrétien, il n’existe qu’une attitude viable : croire à la Bible et à ce qu'elle révèle. Il lui est donc impossible de faire l'économie de Satan.

On l’a vu, il en est de même pour les Musulmans.

Mais croire à Satan n’implique pas d’être Chrétien ni Musulman. Les nombreuses sectes sataniques l’illustrent.

 

Dans le Nouveau Testament on découvre que Satan peut non-seulement tenter passagèrement un humain, mais aussi en prendre possession intégrale. Il est dit de Judas « et Satan entra en lui ».

Comment expliquer que personne n’ait jamais pensé, vu les conséquences terribles de la Révélation coranique, aussi bien pour les Musulmans que pour leurs adversaires, que Satan ait pu prendre possession de Mahomet ?

La réponse est complexe.

Comme on l’a vu, ceci est en partie le résultat de l’histoire. Quand les Pères de l’Eglise ont passé la main, en 750, les grands travaux d’assise de la doctrine chrétienne étaient finis, les grandes hérésies « de jeunesse » sur les points fondamentaux du dogme étaient considérés comme jugulés. Juste à ce moment-là l’Islam est apparu. Si l’on considère que les Omeyyades (661-750) étaient de joyeux drilles, fort peu théologiens (voir la vie de Walid II), les Abbassides qui les ont renversés pour impiété, ont commencé pour la première fois à mettre la pression-Islam en très grand (749-1258).

Le message islamique a été dès l’origine « diaboliquement » taillé sur mesure pour vaincre les obstacles qui attendent un mouvement religieux à son avènement et dans son expansion. Ce message monothéiste et guerrier était révolutionnaire et conquérant, juste assez différent du Christianisme pour ne pas être franchement classable comme une hérésie, mais juste assez proche pour en voler une partie de l’éclat et de la transcendance. Comme un mauvais pastiche de tableau de grand maître, l’Islam fait illusion sur les néophytes et fait bailler ou scandalise le connaisseur.    

L’entreprise Islam malgré des tribulations (schisme chiite) et des revers (refoulement en Europe et perte de l’Espagne) a connu une réussite que l’on peut qualifier de surnaturelle. Serait-il possible à un gourou moderne, de lancer un mouvement connaissant une telle fortune, malgré toutes les ressources technologiques et financières actuelles, et les connaissances culturelles, psychologiques, politiques, hypnotiques même, si facilement disponibles aujourd’hui? Comme il est théologiquement impossible, on l’a vu, que le Dieu des Chrétiens ait inspiré le Coran à Mahomet, on reste pensif sur la renonciation apparente des Eglises à voir là, la main du seul ennemi surnaturel possible de Dieu.

Luther a dit que le pontife romain n’était que le « démon sous le manteau du Pape ». Les Catholiques ont officiellement qualifié Luther de « fils de Satan ». Mahomet lui, s’en tire sans anathème théologique particulier alors que les théologiens musulmans ne se privent pas d’expédier des « fatwas » mortelles sur tout individu qui ose manquer de respect à l’Islam.

Le travail de Satan a toujours été très peu baptisé comme tel. Le nombre de forfaits et de malheurs qui pourraient lui être imputés étant infinis, il est fort risqué théologiquement d’invoquer la responsabilité de Satan à tout instant.

 

11- Effondrement des oeuvres hors dessein de Dieu.

La phénoménale «verrue-Islam » au flanc du dogme judéo-chrétien, si elle pouvait être étouffée comme hérésie dans les tous premiers temps, ne peut absolument plus l'être maintenant. Devenue monstrueuse, cette énorme métastase est incontournable et acceptée désormais par beaucoup comme un élément permanent du paysage idéologique. De façon pragmatique, les Eglises acceptent ce fait, même si beaucoup considèrent l’Islam comme la plus grande catastrophe idéologique et culturelle de l’histoire de l’humanité, avant même le communisme (qui pourtant a fait de vraiment gros dégâts puisqu’on parle de 100 millions de morts aux derniers décomptes).

Face à l’Islam, les positions romaine, juive et protestante ne sont pas qu’idéologiques. Le temporel et la politique jouent.

On s’accorde au final à reconnaître que le soit-disant naïf Oncle Sam, plutôt judéo-protestant, a quand-même assez magistralement mis échec-et-mat le communisme dans le cadre de la guerre froide, même si, par la Pologne, l’Eglise Catholique a joué un rôle déterminant dans l’écroulement final.

L’Islam a lui-même été un rempart très efficace contre le marxisme. L’Islam a finalement protégé l’Egypte, l’Arabie Saoudite, l’Iran, l’Irak et leurs voisins de l’emprise communiste et donc empêché que l’URSS ne survive plus longtemps, en contribuant efficacement à mettre hors de sa portée les richesses pétrolières arabes. Il n’est pas du tout impossible que l’Islam à son tour, s’écroule par implosion théologique comme un gigantesque château de cartes dans un avenir moins lointainement multi-séculaire qu’on ne pourrait l’imaginer.

 

Le raisonnement théologique conducteur est :

 

---- soit l’Islam est bel et bien une création de Satan lui-même, et il est appelé à s’écrouler sous ses propres contradictions. Cet édifice qui semble défier toutes les lois de l’architecture idéologique a prouvé sa résilience mais ne survivra pas au retour du Christ et de toutes façons, dans l’intérim, « les portes de l'Enfer ne prévaudront point ». Y dénoncer prématurément la main de Satan présente peut-être beaucoup plus de risques que d’avantages. La puissance de Satan mis dos au mur est immense et sa capacité de nuisance ne doit recevoir unilatéralement aucune occasion de s’exercer. De toutes façons il ne semble pas opportun du tout de le faire.

        La Tradition de l’Eglise s’auto-justifie dans le fait que, si cette démarche n’a jamais été, ou pu être, entreprise, c’est que forcément elle ne s’inscrivait pas dans la volonté du Christ. Si la main de Satan semble évidente, et même si elle est avérée, il y aurait un piège quelque part dans le fait de le dénoncer. La seule façon d’éviter le piège est de ne pas s’y précipiter. Les voies du Seigneur étant impénétrables, il faut lui laisser l’initiative de résoudre ce problème gigantesque, puisqu’il a permis qu’il se développe. A tout le moins il faut laisser à Dieu l’initiative de donner un signe permettant de tenter cette dénonciation.

         Enfin la branche Protestante qui depuis Luther et Calvin a toujours historiquement été particulièrement en pointe et novatrice dans l’exégèse et la prédication des textes des 2 Testaments, est probablement plus à même que l’Eglise Romaine de porter la première estocade tactique à l’Islam. Ce qui compte c’est la victoire stratégique. A l’échelle des millénaires, il peut sembler urgent de ne rien faire sur ce sujet pour l’instant. Il est d’ailleurs possible encore que le dessein de Dieu soit de permettre que, dans le choc titanesque qui pourrait résulter d’un affrontement Islamo-Judéo-Chrétien, les coups portés au camp Judéo-Chrétien par l’Adversaire soient la condition historique d’une réunion des Christianismes et de la conversion massive des juifs ainsi que l’a prévu St. Paul.

 

              ---- soit l’Islam est autre chose, et est une création du Dieu Chrétien dans un dessein encore totalement incompréhensible ou plus simplement une création humaine. Y dénoncer la main de Satan pourrait alors être un gravissime contre-sens théologique aux conséquences incalculables. Même si des penseurs Jésuites peuvent donner l’illusion d’avoir opté pour cette façon de voir, ce n’est probablement pas la vision romaine, qui est l’expectative.

 

12- Les versets sataniques :

            L’assise de faits objectifs et historiques sur laquelle reposent les religions est tellement ténue, que l’existence même du Christianisme peut être considérée comme un miracle. Le Christ, ce vagabond insolite, n’a exercé sa prédication que 3 petites années, et a fini dans la déchéance la plus totale : vraiment impossible d’imaginer un échec apparent final plus patent.

            Le développement incongru de l’Islam doit être pris avec humilité et respect. Lancer une croisade idéologique, une chasse aux sorcières, ou un grand nettoyage idéologique, serait forcément à double tranchant. Dans l’état actuel des communications électroniques, l’embrasement idéologique serait instantanément planétaire. Au contraire laisser le temps décanter et laisser le moissonneur « séparer le bon grain de l’ivraie » est peut-être de fait la seule option viable.

            Le mauvais traitement qui a été réservé à Salman Rushdie quand il était au cœur de la tempête pour ses « Versets sataniques », par la quasi totalité de la hiérarchie catholique et israélite, semble montrer que pour l’heure l’attaque idéologique de l’Islam par les religions bibliques n’est absolument pas à l’ordre du jour. Il semble que la crainte principale des autorités religieuses soit que tenter d’arracher la verrue-Islam du flanc Judéo-chrétien entraînerait une hémorragie telle du patient qu’elle pourrait avoir des conséquences trop graves. Le fait que rien ne peut être fatal au christianisme est pourtant une certitude absolue dans le credo chrétien : « les portes de l’Enfer ne prévaudront pas. » (Mat 16,18).

            Judéo-christianisme et Islam, même s’ils sont concurrents, antagonistes et antinomiques, font front commun devant des menaces communes jugées à tort ou à raison plus graves: athéisme, matérialisme, laïcisme, relativisme généralisé, voire...satanisme. Défendre Satan pour mieux pouvoir travailler contre son oeuvre, dans une lutte commune des « religions du Livre » n’est ce pas le triomphe du machiavélisme ? A condition que le plan réussisse...Mais ne dit-on pas qu’il faut avoir une très longue cuillère pour souper avec le Diable...et gare aux retours de soufre.   

           Il faut rappeler que les constatations théologiques de Rushdie sur la nature satanique de la sourate LIII, n’ont jamais pu être levées par des contre-explications valables des exégètes musulmans.

           Rappelons brièvement les faits :

           à un stade de sa prédication Mahomet fut en butte à l’hostilité de l’assistance mecquoise et, afin de leur plaire, introduisit dans son enseignement (sourate 53-v19-20), une reconnaissance de al-Lat, al-Uzza, Manat, 3 idoles polythéistes mecquoises.

           Plus tard il reconnut son erreur (plus que désastreuse pour un prédicateur présumé de son niveau) et aggrava fortement son cas quand il voulut se couvrir (sourate 22-v52) en disant que Satan lui avait directement inspiré la reconnaissance des idoles.

           Pire encore, si c’était possible, il dit que tous les prophètes qui l’ont précédé, sans aucune exception, ont aussi subi des interventions sataniques qui ont teinté leurs actions, mais que Dieu avait toujours contré ces interventions sataniques.

            Donc pour résumer: Mahomet, est pris sur le fait en position de compromission avec Satan en personne (il le précise bien lui-même) au sujet de divinités polythéistes. Il reconnaît la faute, plaide coupable, mais affirme que tous les autre grands prophètes ont eu des égarements analogues. Ceci inclut bien-sûr Issa (le Christ) qui est un très grand prophète selon l’Islam.

            Les versets dits sataniques le resteront donc et ne peuvent plus en aucun cas être rectifiés. Juridiquement, le délit est constitué et pour le prophète des prophètes il est d’une gravité sans mesure. Satan a encore une fois laissé voir la pointe de ses cornes.

            Les Chrétiens, focalisés sur leurs saintes Ecritures et n’accordant de fait aucun crédit véritable au Coran, qu’ils ne connaissent de toutes façons pas, n’ont pas encore réalisé la pleine portée de ces faits. Car le Coran EST, à la virgule près la parole d’Allah. Il ne peut en aucun cas comporter d'erreur aussi infime soit-elle. Or le Coran ne fait ni plus ni moins (sourate 22-v52) qu’affirmer théologiquement et formellement, la compromission de Mahomet avec Satan, puis l’infériorité du Christ par rapport à Satan et la certitude que le Christ a, comme tous les autres, inclus dans la trame du contenu doctrinal de son enseignement ce que Satan lui dictait, même si plus tard Allah (qui n’est pas le Dieu des Chrétiens rappelons-le) avait annulé ces interventions, influences et inclusions. Le sacrilège est patent et gravissime. Il n’est pas possible d’imaginer pire de quelque façon qu’on se tourne.

            L’Eglise a fait brûler des livres et des hérétiques, les Chrétiens se sont autrefois étripés entre eux pour des points de doctrine beaucoup moins importants que cette subordination coranique du Christ à Satan, aussi brève aurait-elle pu être.

 

13- Un possédé du Démon ?

            Personne ne semble s’être penché non-plus avec une attention critique soutenue sur les circonstances très particulières de réception des messages surnaturels par Mahomet. Le moins qu’on puisse en dire est que les témoignages divers qui nous sont parvenus s’ils sont vrais, font frissonner. Les signes décrits relèvent beaucoup plus de la démonologie que de l’angélologie. De nombreux saints Chrétiens ont décrit leurs « rapports physiques et luttes corps à corps » avec Satan. La française Marthe Robin (1902-1981) est une des plus récentes. Marthe Robin a laissé de nombreux experts médicaux totalement perplexes. Des études françaises sérieuses sur son absence totale d’alimentation ont été conduites. Ses dons physiques et mentaux hors du commun n’ont jamais trouvé d’explication. Ses contacts sataniques journaliers ne laissaient personne indifférent, mais Satan y était bien identifié comme tel, non comme ange.

 

            Ce qu’a connu Mahomet est conforme à ces récits proprement terrifiants où le cartésianisme français abdique et se retranche pudiquement derrière des descriptions diverses comme « transes, états seconds, hystérie, hypnotisme de groupe, force de caractère, force physique et poids décuplés, ascendance sur l’entourage », puis « dons physiques et mentaux hors du commun », puis « phénomènes inexpliqués ». Les récits concernant Mahomet ne sont pas rassurants et ne prêtent pas à sourire. Il n’y a pas eu supercherie sur les « dons » véritables du personnage qui était une intelligence supérieure, un meneur d’homme, charismatique, apprécié des femmes. Mahomet semble avoir été à part et depuis sa prime enfance en proie à des crises étranges.

 

            Dans le "Siratu'l Rasul" (vss. 105-106) de Ibn Hisham il est rapporté une conversation où la mère et la nourrice de Mahomet échangent leurs craintes pour le jeune garçon : « Crois-tu que Satan est venu en lui ? Sa nourrice admit qu’elle le craignait » ("Mizanu'l Haqq", page 347).

 

            En plusieurs endroits de l’ancienne littérature musulmane, il est rapporté un incident survenu à Mahomet enfant: “ Quant à l’Apôtre d’Allah, Gabriel vint à lui pendant qu’il jouait avec les autres gamins. Il le prit, le jeta à terre, et lui fendit le cœur. Puis il en extrayait une goutte de sang séché et dit «Ceci est la portion de Satan en toi »... et les gamins coururent à sa mère et dirent « en vérité Mahomet a été tué ». Ils revinrent à lui et il avait changé de couleur.” (Mishkat IV, page 367).

 

            Beaucoup plus tard, Khadidja, 1ère femme de Mahomet et co-témoin effrayée de l’une des apparitions, pose candidement la question de savoir s’il s’agit d’un ange ou de Satan (Mishkat IV, vs.154). Dans les apparitions suivantes Mahomet parle de Djinn (esprit malfaisant), de folie ou possession démoniaque. Les témoins disent qu’il avait des syncopes au cours desquelles il avait de l’écume aux lèvres et des rugissements analogues à ceux d’un jeune chameau (Mizanu'l Haqq, page 345). Les médecins contemporains verront là des symptômes de l’épilepsie.

 

            Toujours lors d’apparitions révélant le Message, Mahomet se plaint d’être gêné par des sons de cloches constants, alors que les témoins le voient dans un état de sueur impressionnant un jour de grand froid (Mizanu'l Haqq, page 345).

            Si les apparitions survenaient alors que Mahomet était sur son chameau celui-ci, pliait sous le poids soudain du Prophète, et devait s’agenouiller.

            Un témoin rapporte que la jambe du Prophète qui se trouvait sur la sienne (celle du témoin) lors d’une apparition (les arabes n’ont pas de mobilier et sont toujours sur des tapis et des coussins au sol) devenait terriblement lourde et que Mahomet en syncope avait l’air d’être drogué.

 

            Mahomet entrait dans des transes furieuses et il est spécifiquement rapporté qu’il avait une aversion totale pour tout ce qui ressemblait à la croix du Christ. « parlant du retour de Jésus il dit qu’il brisera le mythe de la croix » (Mishkat IV, page 80 ff.).

            Mahomet avait une telle horreur de la croix qu’il brisait tout objet entrant chez lui qui portait un signe de cette nature.

            De très nombreux récits occidentaux d’exorcismes beaucoup plus modernes totalement indépendants de Mahomet, mentionnent des faits analogues.

            

            La supercherie suprême peut avoir été d’associer une possession diabolique réelle, au sens biblique et chrétien, comme celle de Judas, à une Révélation pseudo-biblique entièrement truquée, avant que la bonne parole chrétienne authentique, dont Mahomet a eu la primeur, ne parvienne aux oreilles des bédouins et arabes des villes.

            La possession physique de Mahomet peut aussi avoir été si absolue que Satan a littéralement pris les commandes de ce vecteur humain déjà surdoué au départ. Partenariat satanique et résultats sataniques dépassant toutes les normes.      

 

L’Islam et sa non-mise à l’index théologique, fait évidemment partie d’une lutte planétaire où les grands acteurs du complexe Judéo-Chrétien jouent des parties compliquées. Officiellement, introduire un personnage aussi élusif, insaisissable et finalement, malgré tout ce qu’on voudra bien dire, aussi dangereux que Satan dans l’équation théologique de l’Islam n’est semble-t-il dans l’intérêt de personne.

Avant de sortir Satan des cartons, les Chrétiens doivent penser à préserver leurs communautés très minoritaires au Liban, en Egypte, en Syrie, en Irak, au Pakistan et dans de nombreux autres pays. Avant de diaboliser Mahomet, les Protestants américains veulent d’abord pomper le pétrole irakien, et mettre leur pays à l’abri de vagues massives de représailles, etc...

Il faut savoir qu’il existe aujourd’hui en Egypte par exemple des mouvements qui se réclament du satanisme. Ils n’ont rien à voir avec l’Islam sunnite Egyptien et sont dans la semi-clandestinité, pourchassés par les Musulmans. Cela ne signifie nullement non-plus que ce n’est pas Satan qui a parlé à Mahomet au VIIème siècle.

On l’a vu, Satan ne fait pas sourire d’aise ou de complicité les Musulmans. C’est que, quand ses desseins ne l’imposent pas, Satan fuit la publicité et la notoriété pour lui comme pour ses oeuvres. Intelligence suprême, il s’adapte à ses victimes et n’a aucune propension ni intérêt à montrer sa puissance pour impressionner la galerie. Le Prince du mensonge aime et excelle à brouiller les pistes. D’ailleurs il n’existe pas, n’est-ce-pas ?

 

14- Prince du totalitarisme ?

Tout système totalitaire craint l’éveil des consciences.

L’Islam peut-il revendiquer le titre d’archétype le plus parfait connu de système totalitaire puisqu’il réunit en une seule doctrine tous les totalitarismes qui puissent asservir l’Homme ?

La vie de l’individu est réglée dans son intégralité. Tout est minutieusement regroupé dans le Coran et les Hadiths.

La vie spirituelle est soumise à un corpus de croyances très précises dont rien ne peut être retiré ni ajouté.

La vie quotidienne pratique est enserrée dans un maquis de règles qui régentent tout du lever au coucher en passant par le sommeil nocturne que la prière interrompt au moins une fois chaque jour. Les détails les plus intimes de l’alimentation, de la toilette corporelle, de la vie sexuelle, de la tenue vestimentaire de la naissance à l’age adulte, jusqu’à l’emballage des cadavres, sont réglés par des impératifs incontournables. Le suicide est passible de prison même si elle entraîne la mort du suicidaire (s’il a d’abord échoué bien-sûr) !

La vie sociale est totalement encadrée et aucun type de rapport humain n’est oublié.

La vie politique et l’organisation des pouvoirs exécutifs, législatifs et judiciaires sont très précisément fixés.

De nombreux potentats politiques ont fort légitimement pu dire : « le Coran est ma seule Constitution ».

Il est souvent remarqué qu’aucun pays musulman ne connaît la démocratie, à part...l’Irak, mais depuis combien de temps ? Et pour combien de temps encore après la disparition des influences extérieures et/ou l’inévitable après-pétrole du 22ème siècle?

 

La vie et les relations internationales sont régies par la Jihad et soumises à la nécessité absolue d’asservir l’intégralité du genre humain au système musulman. Les obstacles, réticences, objections, sont traités avec la dernière sévérité, dont souvent la mort. Les sentences sont appliquées. L’apostasie, l’athéisme, le révisionnisme, l’analyse critique (y compris celle faite par des étrangers et des non-musulmans, comme moi ce soir), ainsi que de nombreux autres « crimes » sont punis de mort. Les sentences sont appliquées, si nécessaire par des commandos-suicide de fanatiques.

 

Les consciences et les intentions sont sondées par les tribunaux islamiques. La police de la pensée, des intentions exprimées ou inexprimées, est omniprésente. Le LIBRE CHOIX et la LIBERTE DE CONSCIENCE, qui ont donné lieu à des débats multi-séculaires, produit des milliers d’ouvrages et fait les riches heures de centaines de grands noms religieux, philosophiques et littéraires en Occident, sont des notions rayées du vocabulaire de l’Islam.

 

S’il est toujours possible comme pur exercice intellectuel, d’imaginer pire, il n’existe pas de système plus omni-totalitaire que l’Islam, à avoir réussi une percée planétaire aussi vaste dans toute l’histoire mondiale. Le seul autre système idéologique récent ayant eu un succès mondial serait le communisme. Même si, aux temps lointains où l’humanité se résumait à quelques dizaines de millions d’individus, d’autres idéologies totalitaires dont le souvenir a été atténué ou perdu, ont sévi, il existe une hiérarchie « de perversité » entre les 3 dernières, Islam, communisme et nazisme :

le nazisme avait pour fondation certains principes heurtant de front la notion de bien et de mal en vigueur dans le judéo-christianisme.

le communisme est plus pervers que le nazisme, si l’on considère qu’il ne demande pas initialement à l’homme de faire le pas moral du criminel et qu’il se sert de l’esprit de justice et de bonté qui est répandu dans toute la terre pour se promouvoir.

l’Islam est plus pervers que le communisme car il se présente sous la forme très trompeuse d’une religion... Quoi de plus anodin ? N’y en a-t-il pas des milliers d’autres, croyances, sectes, cultes, superstitions confondues ? De plus cette « religion » n’a-t-elle pas gagné sa totale crédibilité, « fait ses preuves » d’innocuité, puisque implantée chez au moins 1 milliard d’individus et connue depuis 1300 ans ?

 

Mais l’Islam est une illusion de religion, tel un décor de théâtre.

L’Islam n’est pas une religion puisque l’adhésion n’est pas optionnelle et que de toutes façons, l’appartenance est totalement irréversible et de plus héréditaire, imposée de droit aux enfants.

Bien au-delà d’une religion, il s’agit d’une idéologie complète et parfaite, régissant la vie de l’individu 24h /24, sans aucun oubli pratique ni intime.

Cette idéologie fixe en détail la gestion politique de la société (systèmes juridique, législatif et donc exécutif).

Les emprunts ponctuels au judaïsme et au christianisme servent exclusivement de caution morale, car la lettre comme l’esprit de la Torah et de la Bible y sont très profondément pervertis. Le détournement non-autorisé est constant. Aucune exégèse du Coran ne produit de convergence intéressante convaincante avec le judéo-christianisme.

 

15- Conclusion :

Comme les idéologies d’inspiration marxiste recrutaient certains de leurs complices et promoteurs objectifs les plus virulents dans les rangs des penseurs Juifs, Chrétiens, voire Musulmans, alors que Judaïsme, Christianisme et Islam sont, dans leur essence, parfaitement incompatibles avec les conséquences du marxisme, de même aujourd’hui, soit par ignorance crasse, soit par perversité, soit par lâcheté, soit par ruse, soit par politique bien ou mal comprises, l’Islam bénéficie d’une complaisance très remarquable et d’une absence de condamnation théologique ou politique formelle qui ne peuvent manquer de faire réfléchir.

 

Au cœur du Capitole, de la Cour Suprême, de la Maison Blanche et du Pentagone à Washington, au Vatican à Rome, dans toutes les Synagogues de la Diaspora comme à Jérusalem, le mot d’ordre semble le même :

 

oui l’Islam est inadmissiblement totalitaire, au même titre que le communisme stalinien et le nazisme allemand, que certaines sectes religieuses, idéologies et sectes interdites par la loi dans plusieurs pays occidentaux ,

oui l’Islam est de fait incompatible avec tout l’édifice politico-légal, judiciaire et religieux de l’Occident,

oui l’Islam est une idéologie qui contredit et prévoit impérativement, non-pas implicitement mais ouvertement, l’abrogation, et l’envoi à la poubelle de l’Histoire, de rien moins que la Déclaration des Droits de l’Homme de 1948, les Constitutions française et américaine (pour ne citer qu’elles), la Charte de l’ONU, et autres documents annexes,

oui l’Islam est la seule religion directement anti-chrétienne (le Christ n’est pas Dieu) et directement anti-juive (Mahomet est le dernier Prophète possible, ce qui interdit la venue du Messie juif),

oui Mahomet est bien au centre d’un faisceau précis de preuves et présomptions graves et concordantes de possession satanique,

 

non il ne sera pas pour l’instant lancé d’offensive visant à bannir par la loi l’Islam d’Occident,

non il ne sera pas déclaré de guerre aux états islamiques par le simple fait qu’ils sont islamiques,

non Mahomet ne recevra pas le label de satanique, même si les mollahs baptisent les USA « le Grand Satan » et que selon eux le Christ a cédé à l’influence de Satan.

L’Islam ne sera pas traité globalement comme une création satanique. Les croissants ne seront pas interdits comme le sont les swastikas. Il sera fait des distinctions artificielles entre islamistes et musulmans. Les extrémistes seront traités de terroristes et non-pas de ce qu’ils sont : de bons musulmans.

Il ne sera pas fait à Satan le cadeau merveilleux de fédérer d’un seul coup et en une seule journée l’ensemble très divisé du monde islamique, ce que Satan lui-même n’a jamais réussi à faire. Le premier responsable qui oserait associer Satan et Mahomet créerait en effet inévitablement ce contre-effet fort peu souhaitable. Ceci quel que soit le niveau du « téméraire », obscur et simple érudit, chef religieux, chef politique, chef d’Etat fût-ce du plus puissant. Là encore quelle magnifique démonstration du caractère satanique de l’Islam. La simple possibilité d’évoquer le commanditaire (Satan) et de l’associer à son oeuvre (l’Islam) fait reculer les plus puissants de ce monde. Satan travaille seul contre tous, à mains nues, avec quelques sourates pauvres et décousues. Satan est nu, Satan est roi.

 

Mais gare à l’effet « brise-glace » du petit enfant de Hans Christian Andersen qui claironne candidement perdu dans la foule, de sa délicieuse petite voix flûtée, « mais maman, le roi est tout nu ».

 

Luc Sambour, vendredi 13 mai et jeudi 7 juillet 2005