Mahomet, Salam allahu alieyhi wa salam

Source : http://groups.msn.com/TaHtjenaHISISsouslesailesdISIS/m.msnw

Avant de s'intéresser à la biographie de Mahomet, il est sans doute intéressant de rappeler la grandeur de ce personnage. Sans entrer dans des considérations religieuses, il faut admettre que le chemin personnel parcouru par Mahomet est considérable. Orphelin sans argent, sujet à des crises d'hallucinations auditives et visuelles, rejeté par sa tribu, il réalise au terme de sa vie l'immense projet de contrôler totalement (le religieux, la morale, le militaire, le politique) l'Etat qu'il a créé à partir de quelques tribus. En quelques dizaines d'années, cet Etat va s'étendre sur la plupart des continents pour se morceler ensuite mais le système religieux, lui, va s'étendre sur le monde entier. Aujourd'hui, près d'un milliard de musulmans professent que Mahomet est le Prophète des paîens (al-nabi al-ummi) et l'envoyé de Dieu (rassulu Allâh).

Une biographie difficile à écrire

Il faut avouer que les qualités de ce convoyeur de caravanes sont exceptionnelles : prosateur hors pair, médiateur de talent, conciliateur dans l'âme, habile stratège, planificateur de génie et grand connaisseur de l'âme humaine. Au-delà de l'hagiographie qui lui est faite par les annalistes musulmans et de sa médiocre réputation parmi de grands penseurs occidentaux (de Voltaire aux nouveaux romanciers), il convient de reconnaître, tout simplement, les grandes qualités de Mahomet sans lesquelles il ne serait certainement pas devenu cet exceptionnel homme d'Etat. Signalons qu'écrire une biographie de Mahomet est difficile car "d'un côté, il n'est pas possible d'écrire sans être accusé de faire usage non critique des sources ; tandis que d'un autre côté, lorsqu'on fait un usage critique des sources, il est tout simplement impossible d'écrire une telle biographie".

Un pauvre orphelin nommé Muhammad

Mahomet (Muhammad, en arabe) est né, en l'an 571, à La Mecque. A cette époque, La Mecque était une importante cité, point de relais des nombreuses caravanes traversant le désert et important centre de pélerinage (dont le pôle de convergence était la Kaba, sanctuaire universel où tous les dieux étaient accueillis à égalité). La Mecque était donc une cité riche, prospère et vénérée. L'une des principales tribus de La Mecque était la tribu des Qoraïch, à laquelle appartenait la famille de Mahomet. Néanmoins, tous les clans de la tribu n'étaient pas riches et c'est à l'un des plus pauvres (les Hâshim) qu'était rattaché le père de Mahomet.

Celui-ci, Abd Allah, mourut avant la naissance de son fils. On ne sait pas grand-chose de sa mort sinon que parti pour un voyage commercial à Médine, il y tomba malade et mourut. Amina, son épouse, resta donc seule pour élever le fils, Mahomet, qui allait naître. Mais un clan est un clan : aussi c'est le grand-père maternel qui prend Amina et l'enfant à naître sous sa protection. Mahomet naît en 571, l'année dite de l'éléphant. Sa mère meurt après sa naissance et c'est dès lors son grand-père seul qui veille à l'éducation du jeune orphelin.

Un riche mariage

A la mort de son grand-père, Mahomet est recueilli par un oncle, Abu Talib, riche commerçant, lequel emmène le jeune Mahomet dans ses voyages, lui donnant ainsi une solide formation de commerçant, de négociateur et de médiateur, car les voyages étaient tout sauf faciles. Cette expérience lui permet d'être engagé par une riche commerçante, Khadidja, qui petit à petit lui confie bien plus que l'accompagnement de la gestion des caravanes. Lorsqu'ils se marient, Khadidja a 40 ans et le jeune Mahomet seulement 25. Les années passées auprès de Khadidja furent, dit l'histoire, très heureuses pour Mahomet qui n'éprouva pas le besoin de prendre ni d'autres épouses, ni des concubines. Son épouse lui donna de nombreux enfants mais seules quatres filles restèrent en vie, dont Fatima. Durant cette période, Mahomed, sans fils vivant, adopta Ali, le fils de son oncle Abu Thalib, et affranchit son esclave Zayd. Ali occupe une place tout à fait intéressante dans l'histoire de l'Islam en tant que quatrième Calife mais surtout comme premier Imam et "fondateur" du chiisme.

Psychologiquement on peut néanmoins s'interroger sur le bonheur et la tranquillité d'âme de Mahomet. Epoux, il doit, dans une société polygame, se contenter d'une seule femme nettement plus âgée que lui et à laquelle il doit tout : son confort, sa richesse, sa situation de riche marchand ; père, il doit, dans une société qui privilégie l'héritier mâle, avouer sa honte de n'avoir que des filles ; commerçant, il doit avouer devoir sa richesse à son mariage...

Les premiers contacts avec Dieu

Homme pieux, pour entrer en relation avec Dieu, il communique avec des pierres... alors que d'autres marchands (des juifs  et des chrétiens) se vantent d'être élus par Dieu et exhibent Sa Parole dans des livres saints. Les livres ne lui en imposent pas beaucoup mais les histoires extraordinnaires de communion avec Dieu rapportées par les juifs et les chrétiens hantent ses nuits peuplées de bétyles n'ayant rien à raconter. On comprend que dans ces conditions, le plus équilibré des hommes connaisse des moments de doute. Heureusement, sa richesse lui donne des loisirs et en homme intelligent, il fréquente les juifs et les chrétiens. Il les interroge sur leur religion, leurs mythes, leurs légendes. C'est à cette époque également qu'il pratique l'ascétisme (modérément) et se rend régulièrement dans une grotte pour y prier.

Un jour de l'an 610, il a une vision ("comme le surgissement de l'aube") et entend des voix. Il a quarante ans et les voix ne vont plus le quitter jusqu'à sa mort, vingt ans plus tard. D'abord effrayé, il se confie à sa femme Kadidja, qui le réconforte. Au fil des mois la voix devient de plus en plus précise : c'est la voix de Dieu qui s'exprime à travers l'ange Gabriel. Néanmoins, mal assuré, Mahomet garde exclusivement pour sa famille, durant près de cinq ans, le contenu des messages qui lui parviennent. Ensuite, son apostolat "s'est déroulé selon une courbe qui est celle-là même tracée par l'expérience de certains mystiques très proches de nous").

La descente du Coran

Les paroles de Dieu transmises par l'ange Gabriel forment le Coran (une parole transmise d'une autre manière, comme pendant un songe, est dite hadîth quansi). Soutenu par son épouse (qui devient ainsi la première "croyante") puis par la famille et des amis, Mahomet se fait entendre publiquement et transmet oralement les messages de Dieu, lesquels sont notés par des adeptes, puis par des scribes secrétaires.

Au fil des années, le groupe s'élargit et Mahomet rencontre une hostilité de plus en plus grande. Il  perd ses protecteurs et est même rejeté par sa tribu (ce qui est très grave pour un nomade, qui, sans tribu, n'a plus de protecteurs et mérite le sort des étrangers...). En l'an 619, la mort s'empare de Khadidja, laissant Mahomet sans protecteur : il a cinquante ans, est persécuté dans sa ville natale mais croit fermement être le "sceau des Prophètes", c'est-à-dire le dernier prophète choisi par Dieu pour annoncer la fin du monde.

L'Hégire

C'est l'époque où certains de ses fidèles fuient en Ethiopie, où ils sont favorablement accueillis par une population majoritairement chrétienne. Mahomet, riche marchand, n'est pas encore le prophète vénéré, il n'est pas même le chef de son clan. Depuis la mort de son protecteur, le nouveau chef de clan (Abû Lahab) est assez mal disposé envers Mahomet (qu'il pense même faire assassiner) car son intention de détruire toutes les idoles de la Kaba n'est certainement pas bonne pour le commerce. Devant le danger, Mahomet prend contact avec les habitants de l'oasis voisine de Yathrib (à 350 m). C'est cette ville qui deviendra Médine (la ville du Prophète). Les habitants de Médine acceptent d'accueillir Mahomet à condition qu'il joue le rôle de médiateur entre deux tribus arabes et quelques tribus juives. Mahomet accepte et c'est en compagnie de 70 fidèles, qu'en 62, à plus de cinquante ans, il quitte La Mecque pour Médine (Yathrib). C'est l'émigration, l'hégire : la date fondatrice de l'ère musulmane. Rappelons-le, elle consiste en la "fuite" d'un vieil homme (à 52 ans, au VIIè siècle, on était un vieil homme et non un fringant quinquagénaire comme aujourd'hui), qui abandonne tout mais, qui, dans son malheur, est suivi par plusieurs familles d'amis fidèles n'ont jamais été oubliés et l'Islam leur donne le nom de Muhâjirûn.

La constitution de Médine

Tout commence à Médine. Là, Mahomet révèle ses qualités d'organisateur et de Prophète : l'ange Gabriel ne le quitte pas et le Coran continue régulièrement, selon les besoins et les problèmes, à descendre sur lui. Des habitants de Médine se rallient aux Muhâjîrun, on les appelle les Ansars (les auxiliaires). Les Muhâjîrun et les Ansars forment la première communauté musulmane des croyants (la umma). Cette communauté est basée sur un certain nombre de règles (Constitution de Médine) qui se révèleront très précieuse par la suite pour l'organisation du premier Etat islamique. La première règle était la solidarité, la seconde l'obligation de soutenir le chef, la troisième était l'obligation du consensus pour prendre une décision.

Pour subvenir aux besoins de la communauté, Mahomet n'hésite pas à organiser des rapines et à attaquer des caravanes. Le butin (hommes et argent) était partagé entre les membres de la communauté. C'est à cette époque également qu'il se détache des juifs car ceux-ci refusent de voir en lui le Prophète et, au contraire, se moquent de sa religion.

De grandes batailles victorieuses

Comme chef de troupe,il va de victoire en victoire. Ces champs de victoire se nomment Badr, Ohod, Médine (bataille du Fossé), La Mecque (bris des idoles à l'intérieur de la Kaba), Honaïn, Khaybar , etc... Les opposants sont assassinés, les juifs chassés de Médine puis exterminés (il fait massacrer hommes, femmes et enfants de la tribu de Qurayza). Mahomet prend l'envergure d'un chef d'Etat : rien ne lui résiste et ses initiatives sont couronnées de succès.

Une organisation très inspirée

Dieu, par l'intermédiaire de l'ange Gabriel, continue à lui parler et les nouvelles révélations concernent maintenant l'organisation d'un Etat, les droits et devoirs des citoyens, le code civil, la loi, etc...

En même temps, Mahomet, terriblement inspiré, rattache sa religion à Abraham/Ibrahim ce qui lui donne une nouvelle légitimité et une antériorité par rapport aux juifs (rattachés à Moïse) et aux chrétiens (rattachés à Jésus-Christ). la Kaba vers laquelle se tournent tous les musulmans lors de la prière et centre universel du Pélerinage musulman, reçoit également une nouvelle légitimité divine : c'est Dieu, lui-même, qui offre à Adam la tente qui abrite la Pierre Noire (pierre du paradis).

Ce triple héritage adamique, noémique et abramique ouvre largement les portes de la religion aux autres nations : on naît musulman.

Affirmer qu'il n'y a qu'un seul Dieu et que Mahomet est son Prophète n'est qu'une confirmation de son appartenance à la religion musulmane (il n'y a donc à proprement parler pas de "conversion" musulmane mais seulement des "reconversions").

Tous les pouvoirs en une seule main

Entre-temps Mahomet gagne à sa cause de nombreuses tribus et finit même, en 630, par conclure un pacte avec les habitants de La Mecque. Riche (une part importante des razzias lui revient de droit), adulé et écouté comme Prophète, chef d'Etat, commandant en chef des tribus, législateur suprême, Mahomet détient tous les pouvoirs. Il est cependant terriblement humain et malgré son âge (il a plus de 60 ans), refuse de penser à sa succession. Mal lui en prend, car en 632 (à 63 ans), il meurt après une courte maladie sans avoir laissé de testament, lui qui aimait tant légiférer sur les droits de succession. Les crises sont nombreuses, les assassinats et les schismes (des assassinats religieux) aussi. Cependant, l'oeuvre de Mahomet, son seul miracle, le Coran,existe. Fixé en une Vulgate universelle, il sera l'élément fédérateur de l'extraordinaire expansion du monde musulman, lequel a peut-être sauvé de l'oubli la science grecque dont nos civilisations occidentales revendiquent l'héritage.

Mahomet le médiateur

Lorsqu'il fut nécessaire de replacer la Pierre Noire dans la Kaba, chaque tribu voulut s'emparer de cet honneur. Ne sachant que faire, les chefs consultèrent Mahomet. Mahomet fit déposer la Pierre Noire sur un grand drap et demanda à chacun des quatre chefs de prendre une extrémité du drap. Ensemble, ils déposèrent donc la Pierre Noire dans la Kaba. Au moment de sceller cette pierre, il sembla naturel à tous que ce fût Mahomed qui s'en charge.

Mahomet le stratège

Après une bataille gagnée, Mahomet épouse, à la stupéfaction de ses amis, jouayriya, la fille du chef de la tribu vaincue, les Banû Moustaliq. Selon la coutume, cette jeune fille était devenue son esclave et il pouvait en toute légalité en faire sa concubine. Or, il l'épousa! Mahomet avait son plan. Suite à ce mariage, tous les membres de la tribu sont maintenant devenus des parents du Prophète. or, il n'est pas digne qu'un parent du Prophète soit esclave. Dès lors, tous les esclaves appartenant à cette tribu sont affranchis. En signe de gratitude, ces derniers se convertissent immédiatement à l'Islam et scellent un pacte militaire avec Mahomet. Le mariage de Mahomet prend maintenant tout son sens!

Mahomet le planificateur

Comment donner à la religion naissante un statut vénérable? Mahomet fit remonter cette religion, à travers la Kaba et le monothéisme primitif (hânif), à Abraham, à Noé et à Adam. Ainsi, l'Islam devenait une religion plus ancienne que le christianisme et le judaïsme.

Généalogie du Prophète

Elle a été très étudiée par les savants musulmans car la généalogie occupe une place très importante dans la vie des Arabes (un proverbe arabe ne dit-il pas : "N'attendez pas de bien de qui ignore ses origines"?). Un savant algérois écrit à propos de la généalogie du Prophète : "Il est Mohamed ibn Abdallah, Ibn Abdoul Mouttalib, (suit une vingtaine de noms), Ibn Adnane, et de là, Ismaël, fils d'Abraham - que le salut soit sur eux. Le Prophète "que la bénédiction et le salut de Dieu soient sur lui - a interdit que l'ascendant Adnane soit dépassé dans la citation, sachant que les ancêtres très lointains peuvent être controversés, vu l'écoulement des temps et des âges."

"Le Prophète a épousé quinze femmes, a effectivement vécu avec treize parmi elles, a eu onze épouses en même temps; il mourut, laissant neuf veuves : Aïcha, Meïmouna, Safia, Hafsa, Hind, Zaïnab, Jouayriya, Ramla, Souda."

Le Prophète a encore demandé en mariage cinq autres femmes qu'il n'épousa pas. Il demande, ainsi, en mariage jamra. "Lorsqu'il demanda sa main, son père lui répondit qu'elle avait un mal grave bien qu'elle ne souffrît pas. Quand il la revit, elle avait la lèpre, demandons à Dieu bonne santé et foi solide."

"Les concubines du Prophète furent au nombre de quarante-huit, on a dit aussi soixante-six, Allah seul le sait?"

Il est conseillé, en Islam, de ne pas pas voir les défauts des membres de la famille du Prophète et "de croire que l'impur parmi eux sera guidé par Dieu le Très-Haut sur le droit chemin grâce à son appartenance à la famille du Prophète pur et purifié (...). L'imâm Chafii a édicté l'amour de la noble famille en tant qu'obligation..."

Versets coraniques

"... qui suivent l'Apôtre, le Prophète des Gentils qu'ils trouvent annoncé chez eux dans la Thora et l'Evangile..." (VII-157)

"Quand Jésus, fils de Marie, dit : Ô Fils d'Israël!, je suis l'Apôtre d'Allah envoyé vers vous, déclarant véridique ce qui, de la Thora, est antérieur à moi et annonçant un Apôtre qui viendra après moi et dont le nom sera Ahmad." (VI- 6 1)

Evangile selon saint Jean

"Je prierai le Père et il vous donnera un autre Directeur." (XIV- 1 6 )
[Note : bel exemple de mensonge... Vous croyez que cette phrase Jésus rapportée par Saint Jean pourrait annoncer la venue de Mahomet ? Voici ce que dit la phrase complète : Et moi je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu'il demeure éternellement avec vous, l'Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu'il ne le voit point et ne le connaît point; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous. Hé oui : jésus parle de l'Esprit de Vérité, autre terme pour désigner l'Esprit Saint. Comme d'habitude quand les musulmans font une citation, ils la tronquent et la faussent pour lui faire dire le contraire de ce qu'elle dit : C'est volontaire, c'est délibéré, c'est un mensonge et c'est un mécanisme de séduction classiquement utilisé par toutes les sectes.]

La succession de Mahomet

Le désaccord de l'Islam concernant la succession de Mahomet est un fait historique [Note : rien n'est historique dans la biographie de Mahomet alors que cela ne remonte qu'à 1400 ans, c'est bien là le problème...]. Durant les luttes de succession, plusieurs califes furent assassinés et ce désaccord est à l'origine des deux premiers schismes de l'Islam (la séparation des chiites du tronc de base - maintenant appelé le sunnisme - puis le schisme entre chiites et kharadjites). Pour Paul Casanova, éminent orientaliste français, ce désaccord comporte quatre explications. Nous nous contenterons de les citer : le lecteur intéressé se reportera à l'ouvrage de Paul Casanova "Mahomet et la fin du monde".

"1° Mahomet a effectivement désigné un successeur, mais les musulmans ont nié ou passé sous silence ou délibérément annulé cette désignation. C'est la thèse "Chiite"

2° Mahomet avait bien l'intention de désigner ce successeur, mais, la mort l'ayant surpris, il n'en a pas eu le temps.

3° Mahomet n'a pas désigné de successeur parce que cela n'avait aucune importance pour l'Islam. C'est la théorie d'Ibn Khaldoûn.

4° Mahomet n'en avait pas désigné parce qu'il croyait que le monde finirait avec lui."

Cette dernière proposition étant la préférée de l'auteur. Il est vrai qu'elle explique pas mal de comportements encore inexpliqués du Prophète comme, par exemple, son manque d'intérêt pour un "Coran écrit". Enfin, Mahomet étant le "sceau des Prophètes" après lui devait s'accomplir le jugement dernier!.

Consulter d'autres biographies de Mahomet.