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"Un Juif nommé Mahomet" a été écrit par Bernard Raquin puis édité à compte d'auteur en 2005 après désistement de tous les éditeurs français contactés.
Un Juif nommé Mahomet Mahomet a-t-il existé ? Enquête sur les monotheismes. Grâce aux découvertes archéologiques, aux traductions du sumérien, de l'égyptien et de l'araméen, chacun peut enfin découvrir l'origine des « textes sacrés ». Loin d'être parole de « Dieu », les religions révélées recyclent les vieux mythes archaïques. On verra pourquoi elles provoquent tant de massacres, en entraînant leurs fidèles dans le piège de l'ignorance et de la vanité.
Cet ouvrage, très différent des légendes officielles, nous
entraîne dans l'une des plus fabuleuses créations humaines : l'invention
des mythes et des prophètes. L'auteur vous invite à une passionnantë
enquête au cœur des religions monothéistes.
Vous découvrirez que, comme d'autres prophètes bibliques,
Mahomet semble l'une des plus fameuses supercheries historiques. Vous
saurez aussi pourquoi, à quelle époque et en quelle langue a été écrit le
Coran, et dans quel but.
Indispensable pour être humain en quête d'authenticté
spirituelle, et aussi pour toute personne souhaitant comprendre les
événements contemporains et défendre la liberté d'expression.
Bernard Raquin, psychothérapeute et formateur, a publié de nombreux ouvrages sur la spiritualité et le développement personnel. Suite à l'assassinat de sa sœur par son fils et son mari se réclamant de « l'islam », il a décidé de mettre à jour les falsifications pour éclaircir le chemin spirituel et la vérité historique. ISBN2-9523703-0-3 |
Sommaire : |
Extrait : La chute d'Allah
Jamais on ne trouve dans le Coran ou la vie de Mahomet de
discussion spirituelle, hormis des slogans assommants. Jamais on ne
trouve de préoccupations mystiques, pour s'accorder avec un code moral
supérieur à soi-même. Jamais on n'évoque le renoncement aux illusions
et aux passions. Jamais on ne s'interroge sur la fin dernière de
l'humanité. Le pardon est dispensé selon les caprices d'Allah ; la
rémission des péchés ne provient pas d'une transmutation intérieure,
mais d'une déclaration de foi mécanique, d'autant plus affirmée qu'elle
ne se concrétise pas dans les oeuvres. On n'y trouve que la folle fragilité
d'un Allah inquiet que ses sujets osent remercier une divinité subalterne,
qu'il a pourtant créée. On n'y clame que le tragique désespoir d'un Dieu
unique, tuant ses créatures après leur avoir envoyé Satan pour les faire
douter ; obligé de massacrer pour obliger à la prosternation. On n'y
constate que la vertigineuse chute d'Allah dans l'absolu néant, en guerre
contre sa Création, n'ayant pour satisfaction que des gens serviles, robots
sans conscience et sans liberté. On n'y lit que des plaisirs diaboliques,
des menaces et des vengeances.
Les droits de la créature humaine sont bafoués, la trahison est sanctifiée ; l'abus de confiance est recommandé ; la cruauté, la bassesse, la possession, la cupidité, sont encouragées ; le mensonge et la dissimulation sont revendiqués.
La psalmodie fait office de piété, les récitations servent de réflexion, les litanies remplacent l'élévation. Et le tout, scandé jusqu'à la transe, pour oublier, l'espace d'une heure, la tragique condamnation pour le péché, non celui d'Adam, mais pire encore, pour le péché de vivre. Car qu'un humain vive insupporte Allah, jaloux de ne pas exister.
Acculé à subir un destin « attaché à son cou » dont il ignore la fin, voilà l'être humain surveillé pour effectuer des rituels vides de sens, pleurer de rage et d'amertume devant ce mépris de la création divine et l'incompréhension ontologique du monde. Qu'elle se soumette, cette engeance toujours prête à entrer en rébellion contre Allah, afin qu'il « envoie des messagers pour les avertir » et éprouver le plaisir de les détruire: « Il n'est de cité que nous ne ferions périr ou tourmenter d'un fort tourment avant le Jour de la Résurrection. Cela était tracé dans l'Ecriture. » (17,58)
L'être se croyait libre : il n'est qu'un étranger sur la terre, esclave prosterné. Mais, dans sa malédiction, il devra aussi se méfier de son meilleur ami, peut-être habité par un djinn ; ou de son fils, qui ne le jugera pas assez croyant et le vouera aux gémonies. Et il devra voir sa mère ou sa soeur humiliée et frappée, elle, la douce et belle, l'aimante, la consolatrice, elle seule qui mérite les beaux noms d'Allah. Comme elle est difficile, l'exigence coranique qui apprend à mépriser la femme ; à transformer la mère, divinité de notre enfance, en créature inférieure, attendant de peupler l'enfer
Et, pour couronner le tout, le fondement même de la spiritualité -la compassion- est absente du Coran. La pitié, l'amour, l'élan du coeur vers celui qui souffre, la sollicitude envers l'âme qui cherche, sont remplacées par des vociférations sinistres. Sans cesse, Allah est appelé miséricordieux ; mais jamais il n'accorde miséricorde. Sous la plume de rédacteurs ignorants, il est devenu un être vaniteux et cruel. Tout au plus consent-il à accepter la servilité comme gage de soumission ; et son pardon ne concerne que les doutes sur son existence, puisque les actes sont secondaires. Enfin, ivre de lui-même, Allah tombe dans le péché suprême d'orgueil, sans aucune compassion pour sa dramatique destinée de roi brûlant. Ainsi aveuglé par sa gloire, Allah remplace Lucifer. Il a dépassé ses semblables, Odin, Kâlî, Shiva, Nergal, Yahvé, Satan, et se retrouve seul au monde.
Le Coran, c'est finalement, sous prétexte de soumission absolue, le meurtre de Dieu, en le rejetant hors de l'humanité.
Ainsi les légendistes ont été les déclencheurs d'innombrables crimes contre Allah. Voilà pourquoi le Coran se reçoit selon la technique du gavage ; la foi n'est pas nécessaire, car la foi est un choix, et seule la soumission est tolérée. On peut noter que la fin du débat théologique dans l'islam, au quatorzième siècle, entraîna une régression durable de cette culture qui avait su, en traduisant les auteurs grecs et perses, atteindre des sommets de civilisation.
L'avis d'un lecteur :
Je viens de finir Un Juif nommé Mahomet. Passionnant. Je ne m'étais
pas spécialement penché sur la question de l'existence de
Mahomet. Je croyais, à lire quelques biographies du personnage,
qu'il n'y avait pas de doutes même si des additions de légendistes
avaient forcément pu polluer le récit. Comme cela venait
de l'an 600, donc plus jeune que le Christ, je n'avais pas creusé
la question. Pour le Christ et la Bible, je savais : pas de preuves concernant
Jésus, et des preuves de plagiat pour la Bible. J'avais conclu :
Mahomet était un mauvais qui a pondu un livre en copiant la Bible
à la sauce arabe.
Erreur.
Je comprends que votre livre ait été refusé. Il
y a tant et tant d'arguments que, forcément, l'un ou l'autre va
faire mouche sur le lecteur. Et par ricochet, d'ailleurs, porter atteinte
au personnage du Christ. Donc problèmes avec les fous dangereux
d'Allah et courroux du Vatican.
Dans le genre "comment se faire des ennemis" votre livre est un best-seller
potentiel !
Je vais vous dire l'argument qui m'a définitivement convaincu,
genre le dernier coup de marteau qui enfonce le clou déjà
solidement planté : le fossé de Médine. J'ai participé
à des fouilles de villas gallo-romaines, dans un site PLUS ANCIEN
que le site potentiel de Médine. Je n'ai rien trouvé de
plus que des bouts de poteries dont le plus grand lot formait au mieux
un fond de vase. En avion, j'ai vu des vestiges de maisons pouvant remonter
jusqu'aux Romains. Je sais qu'il suffit de gratter sous un à deux
mètres de terre, parfois plus mais pas tant que ça, pour
retrouver des traces remontant à des époques faramineusement
lointaines. 2000 ans ce n'est rien. 1400 ans encore moins, surtout pour
un personnage qui aurait creusé un fossé suffisamment profond
pour être infranchissable à des fantassins, et suffisamment
large pour être difficilement franchissable à un cheval. Or,
il est TOTALEMENT évident, que ce fameux fossé de la bataille
de Médine devrait toujours exister ! Comblé, certes,
mais toujours là. Il est censé avoir été creusé
dans la roche par endroits : la roche n'a pas pu se reformer (quoique,
Allah est grand...) Et le fossé ne pouvait qu'encercler la ville,
plus petite qu'actuellement. Sinon il suffisait de passer par l'endroit
où il n'y avait pas de fossé ! Donc on creuse une tranchée
depuis l'extérieur de la mosquée vers n'importe quelle direction
et, mathématiquement, on coupe le fossé à un moment
ou à un autre.
[Note du webmaster : en fait ce fameux fossé se serait situé seulement au nord-ouest de Médine. Les autres directions auraient été fortifiées par des palmiers empêchant les chevaux de passer. Ce détail mis à part, le raisonnement est correct : on devrait effectivement trouver trace de ce fameux fossé, s'il a existé.]
A propos du problème des reliques de (et plus généralement : des preuves de l'existence de) Mahomet, voir l'enquête "Dans les pas de Sherlock Holmes sur les traces de Mahomet"
![]() Ecoutez Bernard Raquin parler de son livre. sur la radio ICI & MAINTENANT Diffusion du jeudi 31 mars 2005 |