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"Gerbes d'orties" a été écrit Aymeric de Bainville et fortement déconseillé à la publication en 2001.
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Avertissement Lecteurs attention! Peut-être demain serez-vous condamnés pour avoir osé lire, en secret, un livre interdit. Savez-vous que le goulag comptait plus de
lecteurs de samizdats, que d'auteurs ?
Aymeric De Bainville, mars 2001 |
Sommaire :
Chapitre Zéro « Débuts et rebuts »
Chapitre Premier « Bidis Bidis »
Chapitre Second « Franche dérive »
Chapitre Tiers « Intermezzo latino »
Chapitre Quart « Sacrées montagnes »
Chapitre Quint « Dernier Salon »
Chapitre Sixte « Rouge sang »
Chapitre Septime « Boudha and co. »
Chapitre Octave « Délires afghans »
Chapitre Novaine « Le prophète est une ordure ! »
Chapitre Décime « Europe errante »
Extraits :
(page 9)
Mes ancêtres l'ont écrit dans leur grimoires et sur leurs armoiries:
II n'est de paix avec les mahométans que dans la soumission ou
l'extermination. La soumission à leur religion, leurs lois, leurs coutumes... Ou
l'extermination de ces conquérants, envahisseurs, prédateurs, destructeurs.
Piètres guerriers dont seule la barbarie ostensible pétrifie les lâches confits
dans leur confort.
C'est d'ailleurs là un des plus décapants paradoxes:
Les Maures nous ont imposé la plus longue des guerres. Elle dure depuis
quatorze siècles et n'est pas prête de s'achever.
Cent fois nous avons remporté des batailles. Nous aurions pu autant de fois
éliminer nos ennemis, mais la charité chrétienne nous en a empêchés. Et ils en
rient encore de notre dieu crucifié, incapable de triompher, au nom de son
imbécile miséricorde.
"Allah n'aime que les forts!"
(page 19)
Je me suis trouvé à Mashad, la ville sacrée des Chiites, quand le shah in shah, roi
des rois descendant des Scythes et des Parthes, n'avait pas encore été détrôné par
de rusés ayatollahs. J'ai pu approcher la mosquée d'influence Moghole écrasée
par sa coupole en or, dédiée à la gloire d'Ali cousin et gendre du prophète, et
chaque rayon de soleil rebondissant sur ce dôme potelé figure un coup de
djambia porté à tous les califes Omeyades et Abassides réunis. D'ailleurs "es
seif" désigne indifféremment le soleil et le sabre et les érudits Farsis maîtrisent
l'arabe classique aussi finement que le persan.
Dans un cercle d'un kilomètre autour du bâtiment, tournent en psalmodiant des
foules enguenillées portées par la foi, comme il me plait d'imaginer nos prieurs et
nos pèlerins d'antan, la douceur dans le regard en plus. Mais l'Occident a égaré
ses saints, ses officiants ne sont plus que des fonctionnaires du rite, encore
heureux quand ils ne s'acoquinent pas avec la pire vermine, et les processions
liturgiques du Pape sont mises en scène comme un concert rock ou une super-rave-party par des professionnels du spectacle s'avouant athées sinon
anticléricaux!
Comme tous les sanctuaires musulmans, celui de Mashad est interdit aux
infidèles. Tout profanateur encourt la mort immédiate. De jeunes Britanniques
déguisés sous des tchadors avaient cru pouvoir se faufiler assez près pour
prendre discrètement quelques photos. Lynchés par la foule! D'abord lapidés,
puis les yeux arrachés par les ongles griffus des mégères. Et pour leur épargner
les désagréments de la cécité, le crâne défoncé à coups de grosses pierres, tandis
que de jeunes mollahs ivres de sang s'acharnaient à démembrer les cadavres à la
hache. Terrible vengeance. Puisque, selon leurs croyances, un corps mutilé errera
sans espoir dans les couloirs de l'enfer.
Ils n'avaient qu'à respecter les coutumes locales, telle fut leur épitaphe. Pas
question de représailles susceptibles d'envenimer les relations internationales. Pas
la moindre critique officielle non plus. Ces gens là sont tellement susceptibles. Et
puis la police de la pensée veille! Evoquer le choc des cultures, l'antagonisme
irréconciliable de nos moeurs et des leurs, l'incompatibilité de nos formes de
pensée et de vie respectives, constitue une cascade de délits d'opinion en France.
Et aussi dans la plupart des pays de la communauté européenne dont les
dirigeants, repus de pétro-dollars, se sont faits les complices de l'invasion
islamique et de notre asservissement progressif.
Et les média?
Les média regardent ailleurs... Curieux journalistes qui trouvent normal de se
conformer aux lois étrangères lorsqu'on est chez les barbares, mais n'imaginent
pas un instant d'exiger la réciprocité lorsque ces vandales souillent, polluent,
détériorent et pourrissent notre cadre de vie.
Faisons un doux rêve... Imaginons un instant qu'un criminel de droit commun ou
un terroriste sanguinaire, de confession musulmane, ayant commis ses forfaits en
Occident, soit cousu dans une peau de porc, tabassé à coups de barres de fer et
ensuite noyé comme un rat. Et que ce châtiment implacable mais tout à fait
mérité, soit filmé et diffusé à la télévision, histoire de dissuader ses
coreligionnaires de sortir du droit chemin... Tout en leur suggérant, aimablement,
de s'en retourner chez eux au plus vite.
Rien que le fait d'y penser est un abominable crime raciste!
Par contre, les pendaisons publiques de Juifs Iraniens, accusés de crimes
imaginaires, sont bel et bien programmées sur Télé Téhéran. Et des extraits de
ces macabres mascarades repassés régulièrement. Comme les mutilations,
lapidations et exécutions capitales en Arabie Saoudite d'ailleurs...
Mais là, nos pitres drouadlomistes doutent. Ils ne veulent pas y croire. Et
lorsqu'on leur présente des preuves irréfutables, ils parlent de cas isolés. De
dérapages. D'épiphénomènes ponctuels.... Belles glissades du langage pour
masquer leur hypocrisie hypertrophiée.
Comment faire comprendre aux moutons scotchés devant leur télé qu'on ne
combat la barbarie que par une barbarie au moins équivalente? Pour avoir trop
longtemps hésité devant les exactions des nazis, on a vu le résultat... La faiblesse
coupable des faiseurs d'opinion et des dirigeants de l'Europe décadente face à
l'islam conquérant est un crime comparable!
(page 52)
Le mépris dans lequel les femmes sont tenues est, d'évidence, une des causes
de stagnation et de régression des peuples islamisés. A part égale avec l'état de
transe hypnotique entretenu dans les écoles coraniques, dès le plus jeune âge,
lors de la récitation syncopée des sourates.
(page 72)
[J'ai] manqué mon rendez-vous avec Boudha comme à Bamyan en Afghanistan
où je n'avais pu approcher des colossales sculptures burinées à flanc de
montagne, en raison d'obscurs soulèvements tribaux. Et me demeurera à jamais
étrangère par le toucher et la proximité familière qui font l'appropriation
symbolique, cette antépénultième merveille du monde défigurée par l'islam qui
proscrit la représentation humaine sauf lorsqu'il s'agit de miniatures persanes.
Après la destruction au canon de ces chefs d'oeuvre, patrimoine de toute
l'Humanité, déjà vandalisés mille ans plus tôt au nom d'Allah par ses premiers
siphonnés du ciboulot, je ne possède plus que des diapos teintées d'amertume.
Des photos à défaut de fossiles. Avec un profond dégoût empreint d'un immense
mépris pour la veulerie de l'Occident. Une gigantesque colère contre son
incroyable acharnement à ne rien vouloir comprendre. Et, quelque part aussi, tant
que j'en aurai encore la force, la volonté de tenir à ces islamistes dégénérés le
seul langage qu'ils comprennent:
En leur écrasant la gueule sous ma botte ferrée, jusqu'à ce que j'entende craquer
un à un leurs petits os.
N'en déplaise aux philosophes et aux diplomates, aux politiciens et aux marchands, aux lâches et aux humanistes, entre un islamiste et un Caffre [Note : ou
Kafir, au pluriel kaffirin ou kafiroun : non-musulman], il y a la même différence qu'entre un cobra et une mangouste.
Les deux espèces sont bien trop différentes pour pouvoir coexister.
Qu'on les enferme dans la même cage, et l'un des deux doit supprimer l'autre pour mériter de continuer à vivre. Cruelle mais indomptable loi de la nature.
Qu'on les laisse errer librement sur un vaste territoire, et tôt ou tard leurs chemins
se croiseront. Le cobra essaiera de piquer la mangouste. Parce qu'il ne sait rien
faire d'autre. Et que c'est dans sa nature de cobra.
La mangouste lui brisera la nuque. Parce que c'est la condition sine qua non de
sa survie. Et que c'est inscrit dans ses gènes de mangouste.
Frapper à mort en premier, parce qu'il n'y a pas d'autre alternative.
Pas parce que la mangouste est raciste contre les cobras. Simplement, l'instinct
de conservation puise au plus profond de son atavisme.
Lorsque deux prédateurs se rencontrent, il n'y a de place que pour un seul. Le
plus faible doit disparaître. Crever sur place, ou courir assez vite et assez loin
pour échapper à son destin. Les envahisseurs actuels de la France l'ont
parfaitement compris dans les territoires qu'ils ont soustrait aux lois de la
République sans que celle-ci n'essaie de les reprendre.
Logique de prédateurs vis à vis de leurs proies, de vainqueurs face à des vaincus
doublement méprisés, puisqu'ils ont déposé les armes sans même se battre.
En 1998, un bureau d'enquête de l'ONU feignait de découvrir que la Mauritanie,
l'Arabie Saoudite, le Soudan , le Yémen possédaient encore, officiellement et
sans complexe, des millions d'esclaves!
Le bureau a été dissous depuis. L'esclavage n'existe donc plus. CQFD.
Pour ce qui est de notre planète, les mahométans ont couché noir sur blanc leurs
objectifs, et les moyens à utiliser pour y parvenir. Exactement comme Adolf
dans "mein kampf" !
Lorsqu'il n'est pas possible de conquérir et convertir sans délai par la force des
armes, les musulmans subdivisent la terre en trois zones, avec trois stratégies
distinctes d'une redoutable logique, s'emboîtant parfaitement les unes dans les
autres telles des poupées russes enfilées en magie noire par un Raspoutine
enturbanné.
o Phase un: Bouldan at tadjir, ou les pays de commerce.
L'islam inexistant ou marginal, donc peu connu, doit s'y installer discrètement.
Marchands, pécheurs, pasteurs ou artisans dans les civilisations archaïques.
Ouvriers dans les sociétés industrielles. Banquiers et investisseurs aussi. Mais on
parle moins que des prolétaires. Car trop prospères pour stresser de détresse tous
les média-traîtres. Impératif premier: Respecter les lois du pays, en adoptant le
profil le plus bas possible, et s'interdire tout prosélytisme, histoire de ne pas
inquiéter les autochtones.
A ce stade là, il est recommandé aux croyants d'entretenir des relations cordiales
avec les indigènes, de donner des gages ostensibles de probité, de modération et
de respect de leurs hôtes... Tout en repérant parmi les responsables politiques,
économiques, religieux, les individus les plus veules et les plus vénaux, afin de
s'attacher progressivement leur reconnaissance... Services rendus, petits cadeaux,
gentils chantages... Dans le même temps, le pourrissement de la jeunesse par la
drogue, présentée comme un plaisir exotique anodin, doit être entrepris. Mais le
plus discrètement possible.
o Phase deux: Bouldan el hacq, ou les pays de droit (coranique sous entendu)
Les musulmans ont occupé des quartiers entiers, puis des villes. Ils contrôlent
diverses industries ou commerces vitaux, ont corrompu quelques édiles et pas
mal de juges. Des relais d'opinion importants leur sont acquis corps et âme. Les
cafés, les marchés et les foires dans les sociétés traditionnelles. Les radios et les
télés, demain Internet dans le monde moderne. Et bien entendu, ces mahométans
se sont reproduits comme des lapins... Le temps est venu de provoquer les
indigènes, et de réclamer des droits! Les mosquées qui poussent comme des
champignons, les foulards islamiques à l'école, l'interdiction de leurs zones aux
kaffirin, la rapine élevée au rang des beaux arts, participent à cette tentative de
déstabilisation de la société.
Si une répression assez dure répond à leurs actions, ils reviennent au "pays de
commerce", en attendant des jours meilleurs.
"Embrasse la main que tu ne peux pas mordre!"
Et de toute façon, ils bénéficient déjà de complicités assez fortes pour réduire les
risques de représailles. Au besoin, ils sacrifieront quelques uns des leurs, les plus
compromis, à titre de gage de bonne volonté, tout en les honorant secrètement
comme des martyrs.
Si le laxisme et la corruption leur permettent d'obtenir un passe-droit, alors leur
stratégie sera de réclamer chaque jour davantage... Jusqu'à ce que, représentant
près de la moitié de la population, ils puissent enfin passer à la phase trois...
o Bouldan al islam, ou les pays soumis.
La loi ou la coutume islamique ignorent délibérément la loi locale, avec pour
objectif final de la remplacer. Un idéal pas toujours atteint, puisque beaucoup de
pays musulmans n'appliquent pas intégralement la cha'harria. On peut même dire
qu'entre l'Irak, le Liban ou l'Egypte, pays relativement laïcs, tolérant des
minorités non islamisées, à la plus grande colère des moudjahiddines, et notre
France en voie d'asservissement... Il existe seulement une différence de degré.
Plus de nature depuis longtemps!
Chez nous par exemple, il ne faut pas croire que sont de simples superstitions ou
décalages culturels, les comportements qui violent ostensiblement nos lois:
L'enterrement sans cercueil, l'égorgement des moutons sans les assommer, le
tapage nocturne lors du ramadan, l'occupation des églises, l'incendie des
synagogues, les mariages forcés, et l'atroce excision des petites filles,...
Il ne faut pas non plus assimiler à une vulgaire délinquance de droit commun les
injures, menaces, agressions, caillassages, dégradations, vandalismes, incendies,
rackets, viols collectifs, impossibles à réprimer du fait de la complicité et de
l'imperméabilité des groupes ethniques... Et de la pusillanime vénalité de nos
gouvernants!
Ce ne sont pas des "incivilités", comme on a lâchement rebaptisé les délits et les
crimes commis par les exogènes, dans l'espoir de dédramatiser la situation. Ce
sont des avancées progressives et systématiques afin de faire reculer les lois du
pays envahi, en les rendant inapplicables, prélude à l'instauration d'un corpus
jurais d'inspiration purement coranique.
Nos lois de circonstance, instaurant une foultitude de délits d'opinion en France
et en Europe, procèdent de la même logique conquérante:
Les musulmans (comme les nazis lors de la précédente occupation) sont des êtres
supérieurs. Forts et infaillibles. Il est interdit de les critiquer de quelque manière
que ce soit. Il n'est pas permis non plus à ceux qui les connaissent, de révéler
leur vraie nature. Sinon, gare aux conséquences! Et l'ignorance, le mensonge et
la peur sont propagés au nom des droits de l'homme par des menteurs
pathétiques issus des rangs des victimes elles même... A l'image des kapos dans
les camps de concentration nazis, collabos zélés plus féroces que les SS en
personne!
En terre d'islam, le témoignage en justice d'un mahométan vaut celui de quatre
musulmanes... Et plus que celui de dix "infidèles"!
En terre d'islam, un Juif ou un Chrétien doit payer quatre fois plus d'impôts et de
taxes qu'un "croyant".
En terre d'islam, la vie, l'intégrité corporelle, les dommages aux biens d'un
mahométan, valent cent fois ceux d'un Caffre, à préjudice équivalent.
Il n'est pas exagéré d'affirmer que ces dispositions particulières de la cha'harria
font d'ores et déjà partie du droit positif et inspirent la jurisprudence en France.
D'ailleurs, je trouve étrange que personne n'ait vraiment relevé, lors de la vague
d'attentats de Kelkai en 1995, que les "autorités morales" de la communauté
musulmane de France se sont bien gardées de condamner ouvertement le
terrorisme. Par contre, des mamamouchis présentés comme "raisonnables",
comme le recteur de la mosquée de Paris, ou le grand mufti de Marseille, ont
appelé leurs ouailles au calme. En leur précisant que la France était encore "bilad
el hacq" (bilad = singulier de bouldan), et que pour en faire une terre de
soumission complète, il faudrait attendre encore un peu. Une ou deux
générations, pas plus.
La démographie est leur meilleure alliée.
C'est aussi le raisonnement du "gentil" Arafat en Israël.
Pour Yasser, neveu du grand mufti de Jérusalem qui échangeait avec Hitler des
missives sur l'art et la manière d'accélérer la "solution finale", pourquoi se
fatiguer et surtout prendre des risques inutiles?
Comme la France, Israël a le tort d'être une démocratie et de donner le droit de
vote à ses pires ennemis de l'intérieur. Avec en prime, un programme social,
pour engraisser la cinquième colonne.
Quel aveuglement suicidaire!
Est-il besoin d'autres commentaires?
Non, mais une citation est à retenir: "Le ventre fécond de nos femmes nous
permettra de conquérir l'Europe puis le monde"
Auteur: Houari Boumedienne, président algérien lors de la conférence islamique
de 1974... Un an avant que le tandem Giscard-Chirac ne fasse voter la
capitulation sans condition de la France sous le masque humanitaire de "loi de
regroupement des familles".
Combien cette trahison leur a-t-elle rapporté?
CHAPITRE OCTAVE
DELIRES AFGHANS
Des peuples ont été conquis puis perdus par les anciens dieux d'Egypte, de
Sumer, de Sparte et de Rome. Le bouddhisme, le christianisme, l'hindouisme, et
chacune de leurs hérésies respectives, ont tour à tour gagné puis rendu du terrain.
Comme le communisme qui niait Dieu pour mieux lui chaparder ses pontifes et
son décorum...
A l'exception de l'Espagne où il fallut tout de même huit siècles et l'alliance de
dix nations pour le bouter hors de la Péninsule, l'Islam n'a jamais reculé d'un pas
en dépit d'incessantes guerres intestines. Bien au contraire, il continue de se
répandre de l'Afrique noire à l'extrême Orient, et en Europe aussi, par la
persuasion et par la ruse, la menace ou la terreur selon la résistance qu'on lui
oppose.
Entrer en religion est facile, mais irrévocable. Il suffit de clamer sa foi "II n'y a
de dieu qu'Allah et Mahomet est son prophète"... Dès lors, on accepte de ployer
jusqu'à la fin de ses jours sous le poids des cinq piliers de l'Islam (qui signifie
soumission en arabe): La circoncision, les cinq prières quotidiennes, le jeûne du
ramadan et, dans la mesure du possible, le pèlerinage à La Mecque et l'aumône
aux pauvres. Ensuite, interdit de faire marche arrière! La mort pour le relaps est
un des points clé du dogme... La vie communautaire génère des solidarités
appréciables, mais le déviant n'a aucune chance de passer inaperçu. Ainsi est tiré
définitivement le verrou sur la dictature des âmes. Et le fatalisme et le fanatisme
tournent sans hâte les rouages rouillés de la machine à arrêter le temps.
(page 86)
si un jour j'étais sommé de choisir,
je crois que je réciterais la Shahada, déclaration de foi mahométane. Non que je
l'estime meilleure ou supérieure aux autres, mais pour de cyniques raisons
pratiques... Si Dieu existe, il a pour nom Allah. Forcément. Les preuves
abondent:
Au Timor Oriental envahi en violation des traités internationaux, conchiant le
référendum recommandé (sans accusé de réception) par l'ONU, les sicaires et les
sbires tortionnaires de l'Indonésie pratiquent une épuration ethnique auprès de
laquelle les tueries yougoslaves passeraient pour d'anodines querelles de
voisinage. Plus de 200.000 chrétiens sont torturés et assassinés au nom du
fanatisme le plus barbare. Seuls les équarrisseurs Algériens font mieux dans le
genre décapiteurs de prêtres, étripeurs de femmes, dépeceurs d'enfants et de
nourrissons.
José Ramos Horta, prix Nobel de la paix 1996, dénonce les massacres de Timor.
L'homme est honnête, modéré, crédible. Rien d'un extrémiste. Et il apporte des
preuves, photos, films, témoignages, listes des victimes... Mais cela n'intéresse
personne!
Pas plus d'ailleurs que les exactions turques à Chypre, les charniers débordant de
Serbes occis par les Frères Musulmans en Bosnie, l'abjecte terreur islamique au
Kosovo ou les attentats aveugles des mahométans intégristes en Inde. Pas de
philippiques sur les Philippines où le sabre d'un Islam ultraminoritaire décapite
sans pitié à Palawan et à Mindanao... Pas plus que de malaise en Malaisie où au
nom du coran hyper-majoritaire, on extermine la vermine qui ignore les prières
idoines!
Les Grandes Consciences Universelles sont des pantins entre les mains d'Allah.
Il leur fait donner toujours raison à ses croyants, tolérants et pacifiques par
définition tautologique, sempiternelles victimes d'infidèles retors.
En France même, nul n'ignore les attendus de la jurisprudence médiatique
anticipant celle des cours, avant de s'y substituer par glissements progressifs:
Au cours d'une querelle de rue ou de bar relevant du fait divers le plus tristement
ordinaire, si le mort est chrétien ou assimilé et le meurtrier mahométan, c'est "la
résultante inévitable du déplorable climat dans les cités dont la société toute
entière est responsable". Circonstances atténuantes, Votre Honneur, une
paternelle admonestation suffira comme châtiment...
Dans le cas inverse, il ne peut s'agir que d'un "abominable crime raciste qui nous
renvoie aux heures les plus sombres de notre Histoire" et la sanction se doit
d'être exemplaire.
Cette épidémie de psittacose m'incite donc à élire par pur intérêt le camp de ceux
qu'Allah protège, puisque ce Grand Boucher de l'Univers en a fait ses commis
préférés.
On a gommé le peu consensuel Charles Martel de la plupart des livres d'histoire,
l'épopée sanguinolente des royaumes Maures d'Aigues et de Ramatuelle
n'intéresse plus personne, et la vérité officielle a fait tomber Roland à Roncevaux
dans une embuscade tendue par des Basques accrocheurs!
On occulte délibérément les innombrables rezzous [Note : pluriel de "razzia"] séculaires ravageant
Camargue et Provence, femmes, enfants, bétail enlevés, récoltes pillées, hommes
exterminés, et les îles du littoral méditerranéen conquises et reprises alors que
Louis XIV régnait à Versailles. Si le Roi Soleil impressionnait les autres
monarques d'Europe, ce roquet arrogant n'en imposait guère aux Turcs qui
assiégeaient alors Vienne, incendiaient les Balkans et tenaient dans les fers des
milliers d'esclaves chrétiens au Maghreb...
Quant au débarquement de Sidi Ferruch en 1830, aucun historien n'ose plus
risquer sa place en affirmant qu'il n'eut lieu que pour mettre fin aux exactions
des pirates Barbaresques en Méditerranée... D'ailleurs, après une victoire rapide,
la France ne sut que faire pendant quatre décennies de ces terres conquises par
inadvertance, attendant l'après-commune de Paris pour y déporter ses insoumis.
Mais à présent quand on visite les fortifications littorales courant de Collioure à
Vintimille, il est formellement interdit de préciser de qui elles protégeaient... J'ai
même pu constater que, d'une année sur l'autre, certains panneaux explicatifs
avaient été rectifiés. Dans le bon sens, cela va sans dire. Hystérie de
l'historiquement correct! On savait aussi maquiller savamment les sépias du
Polit-Buro pour effacer toute trace de ceux qui auraient pu contrarier le tueur en
série du Kremlin!
(page 90)
CHAPITRE N0VAINE
LE PROPHETE EST UNE ORDURE!
Les fatwahs qui aboient me laissent froid. Les djihads mascarades me gavent. C'est pourquoi je n'hésite guère à leur faire la guerre. Conchier le prophète, quelle fête! Quel beau thème anti-théorème!
Et puis, il faut le dire parce que la loi islamique a déjà réussi à interdire de le maudire en France: Muhammad, l'homme parfait choisi par Allah pour clore le cycle des révélations, initiées par Moïse et continuées par Issa (Jésus)...
Muhammad le sceau des prophètes. La prédication ultime. La vérité définitive jusqu'à la fin des temps.
L'exemple à suivre...
N'était en réalité qu'un escroc égrillard. Un jouisseur drogué et alcoolique comme Salman Rushdie en a si bien brossé le portrait. Un guru de pacotille qui a dupé des gens simples grâce à sa maîtrise du verbe, et peut-être aussi son art de conditionner les foules en les hypnotisant. Un précurseur d'Hitler en quelque sorte. En plus nocif, car il dure encore.
En étudiant la vie édifiante d'En' Nebbi (le prophète) dit aussi Al Rasoul (le messager), on découvre un individu fantasque, malhonnête, violent, roublard. Une canaille dotée d'un certain charisme et d'une aptitude réelle à manipuler ses contemporains. Toutes les qualités requises pour réussir dans le métier de guru-fondateur de secte. Voire de messie cosmo-planétaire...
Le drame est que des milliards d'hommes l'ont pris au sérieux. Et, le moins qu'on puisse dire, ils suivent sans état d'âme son "bon exemple", ses préceptes et ses prétextes.
Muhammad (= l'homme choisi, ou "Désiré" en français, indécente coïncidence!) nait en 570 de notre ère, à La Mecque, d'Abdallah (= esclave de Dieu) et d'Amina (= la sainte femme). Un crobard magistralement dessiné dans le style prédestiné, rewrité à l'usage des niais. Car à cette époque, dans l'Arabie païenne, l'idée du Dieu unique (Allah) avait déjà fait son chemin. Juifs et chrétiens avaient diffusé leur message avant lui. On n'avait pas attendu Muhammad!
Ses parents, cousins germains, appartiennent à la tribu des Kourayshes, nomades pillards et rançonneurs, inspirant une juste terreur à tous les caravaniers. A moins d'accepter leur très chère protection, comme dans la région de Médine tombée sous leur coupe.
Plutôt chétif de nature, guère porté aux exercices physiques, assez pleutre de caractère, Muhammad n'aurait sûrement pas survécu en ces temps farouches sans le "prestige" de son clan, réputé particulièrement sanguinaire. Une protection fort utile.
Mais en 586, alors que le futur prophète a seize ans, une guerrilla entre pillards dégénère. Ses parents disparaissent. Enfuis? Tués? Emmenés en esclavage? Muhammad n'en parlera jamais. Il s'est sauvé au début de l'échauffourée sur un chameau harnaché pour une longue traversée. Bref, le jeune adolescent se retrouve livré à lui même. Avec pour seule arme son immense débrouillardise. Car, en dépit des leçons de maniement du sabre courbe, de l'arc tendu et du poignard à double tranchant, données par son père et ses frères, Muhammad est un froussard. Jamais il ne versera une goutte de sang de sa main. En situation délicate, soit il s'enfuira comme un lâche, soit il chargera ses sbires subjugués d'assassiner à sa place.
La Mecque redevenant, provisoirement, un carrefour de caravanes relativement sûr, le jeune Muhammad, totalement illettré et inapte au combat, se lance dans le commerce. Quoi faire d'autre pour assurer sa subsistance? Promettant monts et merveilles, sur des routes fabuleuses qui n'existent que dans son imagination fertile, il trouve des associés, ou plutôt des commanditaires, qu'il arnaque assez aisément.
Déjà, le don du verbe, propre à entretenir l'illusion que tout ce qui est dit et décrit dans un conte fabuleux, est comme réalisé. Et, en cas de mauvaise fortune, pas de coupable puisque seul le ciel est responsable... De toute manière, "tout est écrit", n'est-ce pas? Mektoub!
Fidèle à une habitude qui ne le quittera jamais, il envoie de pauvres bougres se perdre à sa place dans le désert, en quête de chimères imaginaires.
Les tumultueuses tornades de sable, le coutelas effilé des pirates dunaires, le venin des serpents, le dard des scorpions, la deshydratation ou les mares d'eau putride, les puits empoisonnés, les sources taries, les maladies incurables, ce n'est pas pour lui!
Lui, il préfère le confort sédentaire dans l'oasis de La Mecque, où il conserve la plus grande partie du capital mis à sa disposition, échafaude des projets mirifiques et tire des plans sur la comète... Et, pour se distraire, se saoule aux vins capiteux, fume du chanvre et découvre combien les femmes, même les rouées danseuses du ventre et les rapaces pensionnaires des bordels, sont encore plus facile à duper que les hommes.
De promesses fallacieuses en prouesses amoureuses, il parvient à tenir quatre ans de la sorte. Il a de la chance au début. Certaines affaires foireuses se révèlent fructueuses par pur hasard. Des informations qu'il tient de ses parents sont encore utilisables. Et monnayables. Sa baraka renforce son baratin. Quand elle l'abandonne, il paie ses dettes en se donnant de nouveaux créanciers. Des traites de cavalerie (de chamellerie?) avant l'heure.
Sur sa réputation, il cède à des Juifs des parts d'affaires éphémères sur des commerces inconsistants avec des contrées oniriques... Un sursis. Jusqu'à ce que ses pigeons exigent des comptes.
Il s'en souviendra plus tard, lorsqu'il dictera le coran, en interdisant le prêt à intérêt. Et en stipulant, sans détour, que "Les Juifs sont condamnés à souffrir jusqu'à la fin des temps, pour expier toutes leurs fautes!"
Car le bon temps n'a qu'un temps. Menacé de sérieux ennuis, main coupée pour vol et tête au pilori pour mensonges, préludes aux chaînes en un temps où les débiteurs insolvables deviennent les esclaves de leurs créanciers, il doit s'enfuir nuitamment de La Mecque en 590. Une "hégire" moins glorieuse que celle de 622, et dont les musulmans préfèrent ne pas parler. Même et surtout les docteurs de la foi qui, bien évidemment, n'ignorent rien de ces tribulations inavouables.
Fait historique avéré: Le fugitif trouve alors refuge dans un couvent nestorien! Lieu sacré (et bien défendu) à la porte duquel ses poursuivants doivent rebrousser chemin.
Les nestoriens avaient importé en Arabie un christianisme simple des premiers âges, basé sur le rite chaldéen, implanté alors dans tout le Proche et Moyen Orient.
A cette époque là, Mahomet se dit chrétien! Pour complaire à ses nouveaux amis?
En tout cas, il passe deux ans dans un couvent accueillant, s'initie aux rudiments de la liturgie et du dogme, mais... Ne renonçant pas à ses bonnes habitudes, il engrosse les servantes, et vole ses bienfaiteurs. Lesquels finissent par lui suggérer avec insistance d'aller exercer ses talents ailleurs. Après une sévère correction, où il préfère faire le mort plutôt que de se défendre, il prend la poudre d'escampette.
Il erre quelque temps comme colporteur, ou conteur, se prétend guide ou mieux clairvoyant, mage, astrologue, sourcier, guérisseur, et monnaye maigrement sa prétendue sapience.
En 594, un miracle, le mot n'est pas trop fort, lui permet de revenir à La Mecque. Suite à d'obscures guerres intestines, ses créanciers se sont entretués. Les survivants ont été bannis, leurs entreprises dispersées. Les Juifs s'en sont retournés, plus ou moins de leur plein gré, en Palestine. L'escroc juvénile a été oublié. La voie est libre pour une nouvelle vie!
Muhammad présente bien. Il a l'élocution facile, les yeux brillants, le geste ample. Le jeune adulte a pris de l'assurance. Les déboires passés lui ont enseigné que, pour convaincre, son bagout naturel ne suffisait pas. Désormais, il y adjoindra la ruse, le cynisme, mais aussi la prudence.
Sitôt arrivé, il jette son dévolu sur une nouvelle proie: Khadidja.
Elle est veuve avec trois filles. Elle a plus de quarante ans et lui même pas encore vingt cinq. Elle est grosse et moche, aussi empotée qu'empâtée. Mais qu'importe! Elle est riche. Très riche. Elle possède et dirige la plus grosse entreprise d'affrètement de caravanes de La Mecque. Avec ses chameaux, ses chameliers, ses entrepots, ses magasins, ses milices privées, ses traités de paix avec les tribus les plus turbulentes.
En 595, il l'épouse. Petit margoulin sans envergure, promis dès lors à une vie de gigolo.
Jamais il ne pardonnera à Khadidja son autorité, sa personnalité, ses décisions parfois brutales, toujours irrévocables. Dans la gestion de son affaire, c'est elle qui porte le pantalon. Pas son étalon. Lorsqu'il cherchera, par son enseignement à rabaisser toutes les femmes, il se vengera sur des victimes symboliques de cette période où il fut un homuncule.
En attendant, puisqu'il faut bien vivre, il fait à son épouse légitime quatre filles. Et passe le plus clair de son temps à festoyer avec ses amis de bamboche, sa femme lui allouant quelque argent de poche. Mais vers 608, Khadidja tombe gravement malade. Maladie de langueur. On parlerait aujourd'hui de dépression nerveuse. A-t-elle découvert à cinquante ans passés que son jeune et fringant époux usait et abusait de ses belle-filles? Et tripotait sans doute aussi ses propres gamines?
Mahomet essaie alors de profiter des circonstances pour mettre le grappin sur l'affaire de caravanes! Mais la famille de Khadidja ne l'entend pas de cette oreille. Ecarté de la direction, touchant de maigres subsides, il se saoule régulièrement, fuyant un foyer qui lui paraît de plus en plus insupportable. Le gigolo n'est plus qu'un parent pauvre dont on tolère la paillasse dans un coin par pure charité.
En 610, il a quarante ans. Déjà la barbe blanche, le geste las. Maigre, sale, poussiéreux, hâve, il traîne les pieds. C'est un raté. Un frustré. Un minable. Il pense à se suicider mais le courage lui manque.
Pour s'éloigner d'un milieu qui lui pèse trop, il prend l'habitude de longues promenades dans la montagne. Parfois même, il dort à la belle étoile. A cette époque, l'Arabie n'est pas encore partout le désert aride et impitoyable que nous connaissons maintenant. L'eau surtout y est moins rare. A partir d'une certaine hauteur, le chanvre pousse généreusement le long des chemins, comme c'est encore aujourd'hui le cas au Maghreb et au Moyen Orient.
Muhammad a toujours eu un goût prononcé pour la défonce... La matière première ne manque pas, il en profite! Ainsi de ses rêveries éveillées va naître sa religion, un sacré salmigondis de la plupart des croyances monothéistes de son temps, fortement influencées par l'enseignement des moines nestoriens, le tout assaisonné des fantasmes d'un homme vieillissant, brisé, drogué, paranoïaque, et qui a de vieux comptes à régler.
Djibayr, l'ange Gabriel lui apparaît soudain, nimbé d'un éclat de lumière! Dans son délire fumomaniaque, Muhammad l'entend lui révéler qu'Allah l'a choisi, lui, le pelé, le galeux, le minus, pour être son messager parmi les hommes. Et pas n'importe quel porteur de bonnes nouvelles. Mais le dernier, l'ultime, celui qui va délivrer LA révélation définitive. Celle après laquelle, aucune autre ne sera possible. Pas la plus menue adaptation, pas le moindre changement. Tout est dit à jamais! Toute innovation sera un blasphème!
Entre 610 et 611, Djibayr lui rend visite plusieurs fois. Tantôt dans des grottes, tantôt en pleine nature, là où le prophète cuve sa fumette.
Versets sataniques? Non! ! ! Versets éthyliques et psychédéliques...
Peu à peu, comme tout fondateur de secte, il croit à ses hallucinations.
Il entend faire profiter le monde entier de ses élucubrations. Sincère sur le fond, ce qui n'exclut pas d'en retirer de confortables avantages matériels.
Bien entendu, ses proches (qui le connaissent bien!) sont les plus sceptiques...
Mais, sur les marchés et sur les foires, dans les réduits affectés aux palefreniers des caravansérails, dans les cafés, les auberges et les tavernes, son bagout, son lyrisme, sa force de persuasion font miracle (Oh, pardon!) Notre homme est un tchatcheur de première force, on lui doit bien cet hommage!
Sa réputation grandit. On lui attribue des miracles que toujours il niera, moins par modestie que pour ne pas se mettre à dos la puissante corporation des sorciers locaux, dont l'islam héritera sous la forme des sheirs et des marabouts.
Lorsqu'il s'affirme comme meneur d'hommes, susceptible de soulever les clans de colporteurs et de trimardeurs, ou d'influencer les soldats, les autorités inquiètes le font arrêter, l'interrogent, puis le relâchent, le jugeant inoffensif. Un raconteur de belles histoires. Un troubadour. Un griot. Pas de quoi menacer le sultan héréditaire de La Mecque qui envisage même un temps d'en faire son bouffon, puis y renonce, le trouvant finalement plus ennuyeux qu'amusant...
La première personnalité à se laisser embobiner par le beau parleur s'appelle Abou Bekr. C'est un commerçant prospère. Un notable, moins riche que la famille de Khadidja, mais il faut bien commencer par quelque chose... Quand on a usé sa salive auprès de tant de pauvres hères.
Surtout, Abou Bekr est une sorte d'arbitre commercial, réputé et respecté. Le relais d'opinion idéal. Un Monsieur Jourdain oriental. Le pigeon rêvé. Muhammad le nomme calife (au nom d'Allah le grand, le miséricordieux) et, pour faire bonne mesure, épouse sa fille Aïcha. Une enfant de neuf ans, livrée à une crapule libidineuse qui s'empresse de la déflorer. Violée, déchirée, traumatisée, Aïcha souffrira de métrite tout au long de sa courte vie (elle mourra vers 20 ans) et demeurera stérile. Le prophète en fera néammoins son épouse favorite!
Cette polygamie est facilitée par l'oncle de Khadidja qui se convertit, impressionné par les louanges dont Abou Bekr ne tarit pas sur Muhammad. L'oncle entraîne avec lui toute sa smala, tandis que Khadidja vieille, malade, dépressive, disparait à jamais du joli conte de fées. On ignore quand exactement elle mourut, mais il y a fort à parier qu'elle y fut un peu "aidée"... Dès lors, bien que ne participant pas à des décisions qui désormais l'indiffèrent, le messager d'Allah encaisse de confortables dividendes.
En outre, les caravanes ne transportent pas que des marchandises, elles véhiculent aussi la réputation du prophète, enjolivée d'étape en étape, et ramènent des offrandes.
Muhammad prêche, discute, ergote, argumente, tance, menace des foudres divines, et recueille l'adhésion d'un nombre croissant (Oh pardon!) d'adeptes parmi les notables de la cité.
Vers 612, 613, le prophète réalise que, pour faire un bon menteur, mieux vaut toujours raconter la même histoire... Il lui faut donc figer, une bonne fois pour toutes, le récit de ses rocambolesques rencontres angéliques. Problème: Muhammad ne sait pas écrire!
Qu'à cela ne tienne, il dispose d'un beau-père lettré, possédant une douzaine de scribes à son service pour les besoins de son commerce. Muhammad a enfin mieux qu'un auditoite attentif. Des personnes dévouées, désintéressées, complaisantes, serviles même, prêtes à recueillir la moindre de ses historiettes comme l'indiscutable parole divine!
Sur du parchemin, ou des omoplates de gazelle (pour le côté poétique) le coran sera pieusement transcrit jusqu'aux alentours de 615. Il y a longtemps que l'ange a disparu, mais Mahomet brode... Il n'a pas perdu tout à fait son temps en servant la messe dans son couvent nestorien... Et puis il a beaucoup d'imagination!
Bien entendu, tandis qu'il parle et convertit, il accumule des richesses. Et se constitue un harem de demoiselles pré-pubères, pour lesquelles le prophète (son nom soit béni d'Allah!) a toujours manifesté une très forte appétence... Ce qui ne l'empêche pas d' épouser Mériem, une jeune chrétienne copte fille d'un riche patriarche.
Les nouveaux adeptes sont prêts à tout donner pour occuper une place de choix dans la secte... Naturellement, cela ne va pas sans poser quelques problèmes, les familles des victimes n'appréciant guère que leurs proches se fassent dépouiller de la sorte.
Les saintes écritures coraniques parlent de "troubles publics causés par les impies"... En fait, la révolte gronde, et malgré les hautes protections dont il bénéficie grâce à ses deux beaux-pères et son oncle par alliance,
En' Nebbi doit fuir. Une fois encore. C'est l'hégire. Le 7 juillet 622 de notre ère, premier jour du calendrier musulman. Déjà, bien avant les fellaghas et Arafat, l'art de transformer une défaite sur le terrain en victoire psychologique!
Le proscrit va passer huit années à Médine, auréolé du prestige du faux martyr, convertissant à tours de bras, appuyé par des émirs soigneusement choisis parmi les membres les plus dociles, les plus riches, et les plus influents de sa secte. Les mosquées poussent comme des champignons et, pour attirer la populace, le prophète décrète que tout bon musulman doit donner au moins un dixième de sa fortune aux pauvres. C'est "ez zakat" l'aumône légale, que Muhammad pratiquera ostensiblement, reprenant quand même le plus souvent d'une main ce qu'il a donné de l'autre!
Sacs de grain, pains, quartiers de viande, ânes, dinars, les miséreux gorgés et repus deviennent ses meilleurs commis voyageurs. Sauvés de la famine et de la vermine, avec en prime la promesse du paradis d'Allah, ils font du prophète une véritable légende vivante!
Mahomet, ivre de louanges, mégalomane convaincu par ses propres
mensonges, veut maintenant le pouvoir. Tout le pouvoir. Il l'obtient grâce
à une traîtrise des plus abjectes:
Un conflit local de type féodal opposait depuis longtemps sa propre tribu
d'origine, les Kourayshes, à divers clans locaux, qui lui contestaient sa
prédominance. Affaiblis par leurs propres querelles, les Kouraysches ne
parvenaient plus à mater leurs vassaux, mais restaient encore assez
forts pour diriger la ville, et surtout taxer toute forme d'activité
commerciale ou artisanale.
Après avoir bénéficié de la complaisance de son clan pour s'imposer parmi les familles dirigeantes, et y glaner quelques très jeunes épouses supplémentaires, Muhammad va se débarrasser de ses propres frères, soeurs, neveux et cousins! Jouant les bons offices, il les assure de son entier soutien, et propose l'ouverture de négociations. Il feint de prendre le parti des siens lors de palabres interminables, obtenant en leur faveur des résultats non négligeables.
"Puisque le prophète le veut ainsi..." étant le leitmotiv du succès.
Leur méfiance enfin endormie, il les fait égorger pendant leur sommeil par des commandos de tueurs fanatiques, raides défoncés, les haschischin (d'ou provient notre mot "assassin")
Devenu le rahiss des Kouraysches, Muhammad se débarrasse de ses nouveaux alliés les plus turbulents, en les accusant d'idolâtrie, ce qui provoque d'effroyables tueries où la défense de la foi se mêle à de vieux griefs liés à des vendettas immémoriales. Et naturellement, toujours par la magie du verbe, lorsqu'il estime la place nette, il restaure la paix chez ceux qu'il poussait la veille à s'étriper, bénéficiant ainsi de leur infinie gratitude!
En 630, à 60 ans, il connaît enfin le succès total. Définitif. Incontestable. Il est le maître de Médine (m'dina en' nebbî = la ville du prophète, en arabe) qu'il dirige d'une main de fer. Plus question de discuter pour convaincre. Il y a un prophète auquel on doit faire allégeance, un dogme auquel il faut croire, et quiconque essaie de remettre en question l'un ou l'autre est décapité sans autre forme de procès!
Mais Médine, c'est petit... Il rêve de devenir le maître de toute l'Arabie.
Une opération militaire menée en son nom (mais à laquelle il se garde bien de participer) conquiert La Mecque. La cinquième colonne de ses partisans, qui ne l'ont pas oublié, aide bien les assaillants. "Soumets-toi ou meurs!" On passe de la théorie à la pratique sur une grande échelle. Et désormais, tous les ravages, les saccages et les carnages commis au nom d'Allah (le grand, le miséricordieux) s'appuieront sur cette sublime référence.
Revenu en triomphateur dans sa ville natale qui l'a refoulé par deux fois, ce valeureux queutard de Muhammad crèvera deux ans plus tard d'épectase (dite pleurésie par décence, sous un climat où l'on ne s'enrhume guère...) entre les bras d'une énième épouse ou concubine.
Entre temps, il aura encore eu l'occasion de mettre au point une dernière arnaque: Transformer un pèlerinage païen, datant du deuxième siècle de l'ère chrétienne, pour adorer un fragment d'une énorme météorite dont la chute avait impressionné les populations primitives en... Premier pèlerinage musulman obligatoire, une mosquée étant construite tout autour du caillou tombé du ciel, sur ordre de l'ange Gabriel, resorti au bon moment celui-là!
Excellent moyen de prélever de l'argent sur les pèlerins crédules, une rente de situation dont ses successeurs se gobergent encore...
La vie de Muhammad vaut, à elle seule, toutes les diatribes contre l'islam.
Puisque ses adeptes citent les coups tordus de cette canaille, sa lâcheté, son mépris des femmes, sa pédophilie notoire et avérée, son goût du lucre facile et ses filouteries filandreuses, comme de nobles exemples à suivre!
"Prends la richesse là où elle est!" a dit le prophète. Sur le fond, je n'aurai pas l'hypocrisie de m'en offusquer.
Mais de grâce, qu'on ne nous gave plus de leçons de morale avec la "deuxième religion de France", tellement supérieure à toutes les autres!
Taisez-vous arabolatres. Par la barbe du prophète!
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