Le coran et l'islam, Etude historique et géo-politique > Prophète page 3

Les premières « campagnes d’islamisation » firent des milliers de victimes chez les Arabes et les juifs. Elles permirent aussi aux musulmans de s’enrichir en pillant au nom de leur dieu unique. Et comme on l’a vu, Mahomet fut très généreux vis-à-vis de sa famille et de ses principaux lieutenants à qui il accorda la « part du lion ».

Muhammad était belliqueux et cruel. Ce n’était pas un « doux agneau » et il n’avait rien d’un ascète. Avec lui, on est aux antipodes d'un Jésus ou d'un Bouddha. Et s’il fut apparemment fidèle à sa première épouse (sans doute par crainte d’être déshérité), il se rattrapa lorsqu’elle eut disparu. Il eut alors jusqu’à quinze épouses (dont une juive et une chrétienne) et onze concubines, certaines d’entre-elles étant à peine pubères. Les plus connues, parmi ses épouses furent, outre Khâdidja, Aïecha, Hafsa, Zeïnab et Omm Habiba. Mais cet obsédé sexuel n’eut pas la descendance qu’il escomptait. Il fit huit enfants à Khâdidja (quatre fils et quatre filles) mais tous moururent en bas âge. Châtiment de dieu ? Il n’eut, pour assurer sa descendance, qu’une fille nommée Fatima (20) qui épousa l’un de ses disciples (Ali), lequel allait être à l’origine du premier schisme, celui qui donnera naissance à l’islam chiite.

Quand on aborde les questions que soulèvent les épouses de Muhammad, les musulmans cherchent toujours à les éluder. En effet, ces questions mettent en lumière les nombreuses « dérogations » aux « règles divines » que le prétendu prophète s’accordait à lui même sous prétexte qu’il en avait reçu l’autorisation de dieu ! Car Mahomet fut, sa vie durant, un habile manipulateur et un fervent adepte de la politique du « faites ce que je dis et pas ce que je fais » !

Ses « dérogations », il ne les tenait d’aucun dieu. Il se les était octroyées lui-même à partir du moment où il avait eu assez d’ascendant et de pouvoir pour imposer sa volonté et, pour tout dire, sa dictature morale, militaire et politique.

Au commencement de la 11e année de l’Hégire (632), Mahomet commença à ressentir les effets de la maladie. Ils se fit soigner par Aïechah qu’il chargea de s’occuper d’un projet d’expédition contre le « faux prophète » Mocaïlamah. Il poursuivit cependant ses activités au sein de la mosquée de Médine. Ce n’est que trois jours avant sa mort qu’il confia à Abou Bekr le soin de diriger la prière. Il mourut le 13 du Rabi el aouel (le 8 juin 632 de notre ère). Il fut inhumé à l’endroit même où il expira et, par la suite, une magnifique mosquée remplaça le tombeau primitif. Avant de mourir, il avait demandé à ce que ses dernières volontés soient consignées par écrit pour, disait-il « empêcher les Arabes de jamais tomber dans l’erreur ». Mais personne ne tint compte de ces paroles, prononcées dans le délire de l’agonie.

Névrosé, belliqueux, rancunier et despotique, le père de l’islam tenait bien plus d’Adolf Hitler que de Martin Luther King. Il suffit de se pencher attentivement sur sa « carrière » pour en être convaincu. Mais les musulmans, eux, s’en tiennent à l’imagerie populaire que l’on distille dans les « écoles » coraniques, un peu comme l’imagerie d’Epinal qui fait oublier aux petits Français que Napoleon Bonaparte était un despote, un criminel et un pilleur de biens publics. Cela, les « bien pensants » n’osent pas le dire. Mieux encore, la plupart des non musulmans qui prennent la défense de l’islam ne savent pas qui était réellement Mahomet et n’ont jamais lu une seule page du coran. C’est ainsi que dans certaines études relatives à l’islam, des auteurs occidentaux ont tenté de justifier les incroyables contradictions que l’on relève entre les principes dits « coraniques » et la vie de celui qui fut à l’origine de ces principes. On nous parle de la « nature sémitique » qui impliquerait « la juxtaposition de traits de caractère très différents ainsi que la passage brusque de l’un à l’autre ». On nous dit que « la noblesse et la supercherie peuvent voisiner dans un cœur arabe sans qu’on puisse crier à l’imposture ». Henri Sérouya dit aussi qu’il a fréquemment constaté qu’en islam, les chefs religieux étaient souvent des ascètes doublés d’ambitieux charlatans (Henri Sérouya, La pensée arabe).

Autrement dit, les Sémites et les chefs musulmans sont des fourbes et des faux-culs mais nous devons trouver cela naturel car c’ est « dans leur nature » ! ! !

Mahomet était un fourbe pur jus. Il parvint à unifier les tribus bédouines en substituant l’unité par la religion à l’unité par le sang qui régissait traditionnellement le monde tribal. Son discours est, pour le reste, parsemé de contradictions flagrantes. Il détruira les idoles de la Ka’ba mais il maintiendra le culte qui consiste à baiser la pierre noire, vieille relique païenne. Il conservera aussi de nombreuses coutumes issues de la « djâhiliya » (période historique qui précède l’invention de l’islam par Mahomet) et qui vont à l’encontre des principes qu’il prêche.

Mahomet était un opportuniste. Il savait qu’il devait composer avec les gens de sa race, les flatter et ne pas les heurter de front.

Il savait aussi que les Sémites sont mystiques, très mystiques. Et dès le début de ses activités de prédicateur, il prendra pour argument que dieu l’a autorisé à revendiquer l’autorité suprême en son nom. Ni plus, ni moins ! Et c’est ce que firent, par la suite, tous les « califes » (successeurs du prophète et commandeurs des croyants) et tous les chefs musulmans (comme les princes saoudiens). Rien de tel qu’un dieu invisible et muet pour asseoir le pouvoir des petits malins !

Mahomet a si bien réussi à berner son monde qu’il est parvenu, en peu de temps, à s’ériger en despote ayant un droit absolu sur l’âme et la vie de ses compatriotes. Il imposera la notion de « loi coranique » (sharî’a ou charia) qui s’appliquera à tout membre de la communauté musulmane (oumma). Car pour les musulmans, la « profession de foi » n’est pas, comme chez les chrétiens, une simple affirmation des convictions religieuses. Imposée aux jeunes enfants, cette profession de foi est un engagement définitif qui les lie à la « communauté des croyants » et, par voie de conséquence, à la sharî’a. C’est de cette façon que les musulmans embrigadent les générations montantes. C’est très différent du baptême chrétien.

Chez les musulmans, la notion de communauté est à ce point ancrée dans les esprits qu’ils en viennent à considérer comme musulman toute personne née de parents musulmans (ou seulement d’un père musulman), qu’elle soit ou non croyante. Ils parviennent ainsi à gonfler artificiellement les statistiques et à entretenir la confusion, purement islamique, entre l’origine ethnique et l’appartenance à la communauté religieuse. Il en résulte des pressions, inadmissibles et totalement antidémocratiques, que cette communauté prétend avoir le droit d’exercer sur les jeunes européens issus de l’immigration et notamment sur les jeunes filles qui veulent s’affranchir des traditions anachroniques de l’islam. Il n’est pas rare que des Maghrébin(e)s non musulman(e)s soient traité(e)s de « mauvais musulmans » alors même qu’ils ne sont pas croyants !

Il faut que cesse cet amalgame inadmissible, tout comme les pratiques antidémocratiques qui sont revendiquées au nom de l’islam, du moins en Europe. Ceux qui ne seraient pas disposés à respecter les règles de vie qui régissent les nations européennes peuvent toujours aller s’installer en Arabie Saoudite !

La personnalité de l’homme qui a bouleversé à jamais la vie des Arabes - mais aussi, par voie de conséquence historique, celles de l’ensemble des citoyens du monde – est sans nul doute complexe. Mahomet n’était ni un « sage », ni un « simple », ni un « saint » ni un « doux » comme d’aucuns le dépeignent parfois. On sait qu’il était névrosé. Il passait par des phases successives de mysticisme et d’agressivité. Comme Hitler ou Staline, il savait prendre l’air pataud d’un bon père de famille tout en s’évertuant à éliminer méthodiquement tous ceux qui s’opposaient à ses projets. Son comportement est assez typique. C’est celui des paranoïaques mystiques.

L’histoire a retenu les témoignages oculaires des « gens du banc » (ahl al-soffa), ces hommes avec qui Muhammad conversait parfois, assis sur le banc qui faisait le tour de la mosquée située près de sa maison.

Mahomet,
tel qu’il est représenté dans un ouvrage turc

Mahomet, tel qu’il est représenté dans un ouvrage turc. L’islam orthodoxe interdit de représenter dieu et son « prophète » tout comme il interdit de traduire le coran. Cependant les Turcs, éternels rivaux des Arabes, ont maintes fois passé outre de ces « interdits ». Ils furent notamment les premiers à faire traduire le coran et à enseigner l’islam dans une autre langue que l’Arabe.

A ces souvenirs sans grand intérêt, virent peu à peu s’ajouter un nombre considérable de prétendus souvenirs, ou « dires » (hadîth), et de fables en tous genres. On lui attribua des « miracles », alors même que les musulmans orthodoxes ne lui attribuent qu’un seul miracle : la « révélation du coran ». Sur plus de 200.000 hadîths, on a fini par n’en retenir que 7.225 qui n’en demeurent pas moins douteux.

Les « sunna » (tradition, conduite, manière d’agir) – qui constituent le fondement de l’islam sunnite – découlent, elles aussi, de ce que Mohamet est supposé avoir dit ou avoir fait. Pour la rédaction des sunna, on fit appel aux témoins oculaires (ceux du banc et d’autres qui avaient connu Muhammad) puis, ceux-ci ayant disparu, on se référa aux « coutumes du temps du prophète ». La sunna deviendra, petit à petit, une « loi orale » qui se superposera à la « loi écrite » (le coran). On y retrouve un trait essentiel de caractère des Sémites, celui qui tend à vénérer le passé. C’est ce que Raymond Charles appelait « le fétichisme du précédent ».

En fait, la sunna – telle qu’elle nous est parvenue – n’a pas grand-chose à voir avec la vie réelle de Mahomet. Mais elle a eu pour effet pervers d’interdire l’introduction de « nouveautés » ou d’ « innovation » (bi’da) dans la pratique de l’islam. La stricte observance de la sunna est d’ailleurs considérée comme le signe de l’orthodoxie islamique, du moins chez les musulmans sunnites (majoritaires).

Bien plus encore que le coran, la sunna demeure la citadelle du conformisme islamique. Elle empêche toute forme de réformisme et confine les musulmans dans un anachronisme qui les sépare un peu plus, chaque année, du reste du monde. Des centaines de millions d’hommes et de femmes sont contraints d’imiter le « prophète » et de suivre ses « préceptes », autrement dit les « règles de vie » censées avoir été inspirées par celle de Mahomet. Et pourtant, il est certain que les « hadîth » n’ont été consignés par écrit que deux à trois siècles après sa mort. Le « code de bonne conduite » de la majorité des musulmans se fonde donc sur des « dires » que les historiens de l’islam considèrent généralement comme n’ayant que fort peu d’intérêt !

Imité par les uns, cité en exemple par les autres, Mahomet a vu ses faits et gestes (supposés ou réels, y compris les plus contestables comme ses tendances criminelles et pédophiles) transformés en un véritable « canon religieux ». Et pourtant, nous ne savons pas grand-chose de lui. Les témoignages historiques réels sont très rares (et souvent purement anecdotiques). Le coran lui-même n’a été retranscrit qu’après sa mort et l’on peut penser que, dès le départ, il fut « arrangé » par ses successeurs. Coran et sunna sont donc des textes suspects, des textes qui furent « adaptés » aux ambitions des khalîfes et des imams.


La « légende mahométane » a pris corps sous le règne des premiers califes, ceux-là même qui entendaient récolter les bénéfices des conquêtes militaro-religieuses de Mahomet. Elle s’est construite en quelques siècles, du milieu du VIIe au Xe siècle environ. C’est à cette époque qu’apparaissent les récits « fabuleux » qui tendent à ériger Mahomet en « saint homme », si ce n’est en une sorte de demi-dieu. On peut notamment mentionner le récit dit « de la visite nocturne » (isra) qui raconte que Mahomet fut un jour transporté miraculeusement de sa demeure mecquoise jusqu’au « trône de dieu », dans les cieux. C’est aussi ce que raconte ce farceur de Claude Vorilhon, alias Raël, et des tas d’autres charlatans. Cette légende musulmane a donné lieu à de nombreuses allégories, notamment chez les Soufis (islam mystique). Elle aurait même été la source d’inspiration de la « Divine Comédie » de Dante.

Mahomet, monté sur son cheval magique « al Borak » (curieux animal à tête de femme), arrive au paradis d’Allah (miniature du Xve siècle – Bibliothèque nationale – Paris) Mahomet, monté sur son cheval magique « al Borak » (curieux animal à tête de femme), arrive au paradis d’Allah (miniature du Xve siècle – Bibliothèque nationale – Paris).

La mythologie musulmane est un amalgame de traditions judéo-chrétiennes et de vieux contes arabes où l’on retrouve les personnages fantastiques des croyances préislamiques : démons, génies, animaux fabuleux,…
La tradition musulmane prétend, par ailleurs, qu’à la « fin des temps » un descendant de Mahomet « rétablira la foi et restaurera les mœurs dans toute leur pureté selon la loi de l’islam ». Ce personnage, sorte de « nouveau messie » à la mode mahométane, est appelé le « mahdi ». Cette affirmation eschatologique tirée des « révélations » coraniques est considérée par les musulmans sunnites comme une « légende populaire ». Il en va tout autrement pour les chiites pour qui elle revête une valeur théologique, le mahdi étant identifié, soit à l’ « imam caché » (disparu en 872), soit à un autre imam. Il ne s’agit, en aucune façon, d’une réincarnation de Mahomet.
Cette croyance est si forte qu’elle a conduit toute une série d’individus à se proclamer mahdi, ce qui a parfois eu une incidence très vive sur l’histoire des communautés islamiques. C’est ainsi que le mahdi Ibn Tumart fonda l’empire almohade cependant qu’en 1881 le Soudanais Muhamad Ahmed Ibn Abd Allah, après s’être proclamé mahdi, s’était lancé dans une guerre sainte contre les étrangers corrompus qui gouvernaient son pays. Il battra successivement les troupes de Hicks pacha et de Gordon pacha. L’empire qu’il instaurera au sud-est de l’Egypte réussira quelques temps à s’opposer à la pénétration française et britannique.
Ici encore, l’islam n’a rien de bien original. La plupart des religions ont inventé le mythe du « rédempteur de la fin des temps » ou du « nouveau messie ». On retrouve notamment cette notion dans la mythologie scandinave avec le personnage de Baldr qui viendra établir le nouveau règne divin après le « Crépuscule des dieux ». Certaines sectes chrétiennes, s’inspirant de l’Apocalypse de Jean, ne cessent d’annoncer la venue de personnages tel Armagédon (ou Armageddon, nom tiré du lieu de réunion des démons dans l’Apocalypse. Ar-Mageddo désigne une colline près de Maggedo, ville de Palestine).
La croyance dans l’enfer et dans le monde démoniaque est commun aux trois religions monothéistes qui ont repris à leur compte des croyances plus anciennes. L’ « enfer » « infernus : ce qui est en bas) a d’abord été le séjour des morts. Le « schéol » de la Bible lui est apparenté. Ce n’est qu’au début de notre ère que l’enfer devient le « séjour des réprouvés » et prend les noms d’Hadès, de Géhenne, de « Fournaise de feu » ou de « Ténèbres extérieurs » (selon les évangiles).
Le coran décrit l’enfer comme l’une des deux grandes demeures de l’au-delà. L’enfer musulman est composé de « sept couches ». La moins profonde est réservée aux croyants et serait détruite quand le dernier d’entre eux entrerait au paradis. Viennent ensuite des enfers spécialement adaptés aux différentes formes de non observance des prescriptions coraniques et d’ « infidélité ». Le coran insiste lourdement sur les « tourments terribles » qui attendent les individus appelés à séjourner dans les enfers. Mahomet se servait habituellement de « Géhenne » (terme qui apparaît dans l’évangile de Marc) pour qualifier, soit l’enfer dans son ensemble, soit le « cercle » le moins profond.
Le concept islamique de l’enfer est donc compliqué et repose, comme d’autres concepts religieux, sur la symbolique du nombre 7. C’est l’éternel « bâton » que l’on oppose à la « carotte » nommée « paradis ».

D’aucuns insistent sur le fait que Mahomet n’a pas profité de son immense pouvoir pour s’enrichir. Hitler et Staline non plus !

Les véritables « hommes de pouvoir » s’intéressent peu à l’argent. Ce qui les enivre, c’est l’ascendant qu’ils peuvent avoir sur les êtres humains. L’argent ne les intéresse pas à titre personnel mais comme le meilleur moyen pour acheter la complaisance d’autrui. Le général Bonaparte s’est assez peu enrichi personnellement mais il n’a eu de cesse de couvrir ses proches et ses alliés d’honneurs et de faveurs en tous genres. En juin 1815, quand il prit le chemin de Bruxelles avec la ferme intention d’y rétablir son autorité (il venait tout juste de se réinstaller à Paris après sa fuite de l'île d'Elbe), il emportait avec lui pour plus de 12 millions (somme considérables pour l’époque) de diamants et de numéraires. Dans une lettre qu’il avait adressée à sa mère, il signalait que cette somme était destinée à ses « affidés de Belgique », ce qui signifie – en clair – qu’elle était destinée à corrompre les fonctionnaires et les chefs militaires afin qu’ils se rallient à lui. Il avait aussi distribué des sommes rondelettes à différents membres de sa famille dès son retour à Paris.

En cela, Napoleon Bonaparte n’agissait pas différemment de Mahomet (23) qui, dès ses premières conquêtes, avait réparti le fruit de ses pillages entre les mains de ses parents et de ses principaux lieutenants. C’est ainsi que certaines villes conquises par ses hommes devinrent des fiefs de sa famille et de son clan. C’est le comportement typique d’un dictateur. De nos jours, le clan des Saoud ou Saddam Hussein n’ont fait que reproduire les méthodes dictatoriales du père de l’islam.


Mais un fait demeure. Peu d’hommes, dans l’histoire de l’humanité, ont réussi, en aussi peu de temps, à produire des effets qui auront autant de retentissement par la suite. Mahomet n’avait sans doute pas prévu cela. Ce qu’il voulait, c’était régner en maître sur les tribus arabes, remplacer les liens de la tribu par ceux de la foi et obtenir que les Arabes ne se volent plus entre eux. Du coup, les razzias locales (ghazou) perdirent de leur importance (sans pour autant disparaître complètement) et les Arabes se mirent à piller et à voler les non Arabes. Car si, pour le musulman, le fait de voler un « frère en religion » est un crime, celui qui consiste à duper ou piller un « infidèle » n’a strictement rien de répréhensible.

Mahomet a réussi son coup. C’est indéniable. Et après lui, les « commandeurs des fidèles » s’empareront du coran pour affirmer leur pouvoir. Le coran fut donc le moteur de la « conquête arabe », de l’inlassable volonté d’étendre l’influence du monde arabe, donc de l’islam (puisque l’un ne va pas sans l’autre). Pour les bédouins incultes de la péninsule arabique, le coran – s’il n’était en rien lié à des « révélations divines – avait été une véritable révélation socio-politique. Eux, qui n’ étaient rien d’autre que des caravaniers et des pillards à la petite semaine, s’étaient mués en un peuple conquérant sous la férule de leur nouveau chef. Et ça leur avait plutôt bien réussi. En une vingtaine d’années, ils avaient réussi à prendre le contrôle de toute la péninsule et de nombreux territoires limitrophes. C’est le fameux « âge d’or » mythique qui fait rêver les musulmans d’aujourd’hui, un âge d’or dont nous verrons qu’il a été très idéalisé par les historiens islamistes. Et c’est ce prétendu « âge d’or » qui motive les musulmans les plus radicaux, ceux qui veulent repartir à la conquête du monde en brandissant le coran.

Cette volonté de conquête s’accompagne d’un esprit revanchard, surtout depuis que les nations occidentales ont eu la très malencontreuse idée d’accéder aux revendications sionistes. Après la seconde guerre mondiale, les « occidentaux  » - qui avaient fort mauvaise conscience après ce qui venait de se passer en Europe – s’accordèrent pour attribuer des « compensations » aux juifs en leur concédant une bonne partie de la Palestine. Cette décision malencontreuse eut pour effet immédiat de raviver les vieux antagonismes entre Sémites juifs et Sémites arabes. Avec les conséquences que l’on sait. Car si le nouvel Etat Hébreu pouvait bénéficier de l’appui des grands financiers juifs, les Palestiniens pouvaient compter sur l’aide de leurs « frères en religion » d’Arabie et d’ailleurs. Et parmi ces « frères », il y avait les nouveaux rois du monde, les rois du pétrole !

C’est ainsi que, depuis un demi-siècle, les occidentaux financent les deux clans ennemis. Ils financent directement Israël (par le soutien des banques, notamment américaines) et indirectement les Palestiniens (en achetant du pétrole aux pays qui les soutiennent). C’est une ronde infernale dont personne ne veut sortir. Une ronde qui ne finira pas de sitôt car, dans cette affaire, il n’y a pas de « bons » et de « méchants ». Il n’y a que des fanatiques religieux qui s’entretuent pour des bouts de désert sans le moindre intérêt !

 ce qu'en pense un juif 

L’hostilité farouche – presque maladive – que Mahomet manifesta envers les juifs ne s’explique pas seulement par leur refus réitéré de le reconnaître comme le dernier des prophètes et le messie qui leur était promis. Il y avait aussi qu’aux yeux des juifs, Mahomet n’avait rien du prophète, au sens où ils l’entendaient. Pour eux, la révélation divine devait constituer une source vivifiante, source de l’inspiration du prophète qui demeurait maître de ses paroles et de ses actes. Par contre, pour les musulmans, le prophète n’était qu’une sorte de « porte-voix », ce qui lui conférait un rôle purement passif, du moins en apparence. Dieu parlait par la bouche de Mahomet qui devait seulement révéler le contenu du « livre surnaturel » où la « loi divine » est écrite de toute éternité. Le coran est, vu sous cet angle, la version « humaine » (compréhensible par l’homme) de ce livre divin.

Les juifs postulaient, par ailleurs, que l’esprit prophétique avait cessé d’exister depuis la destruction du second temple tandis que Mahomet se présentait comme le « sceau des prophètes », celui qui avait, selon lui, pour mission de rétablir l’intégrité divine tout en n’étant que le « modeste porte-voix d’Allah ».


Mahomet fut cependant bien loin d’être modeste. Ce que l’on sait de lui nous le montre comme un fourbe typique, maîtrisant parfaitement le double langage. Comme la lune - qui demeure le symbole majeur de l’islam - il avait deux visages, l’un visible, l’autre caché. Cet homme assoiffé de pouvoir, savait parfaitement « jouer les modestes » auprès des humbles, des pauvres et des laissés pour compte.

Voltaire, dans sa pièce de 1741 « (le) Fanatisme ou Mahomet le Prophète » (24), représente le « prophète » sous les traits de ce qu’il fut dans bien des cas : une brute sanguinaire et dominatrice. Chef de guerre tout autant que « maître spirituel », celui que les musulmans nomment souvent l’ « envoyé de dieu » ne cessa jamais de se comporter comme un mortel peu fréquentable. Voltaire avait raison lorsqu’il lui faire dire, à la fin de son cinquième et dernier acte :


Dieu que j’ai fait servir au malheur des humains,
Adorable instrument de mes affreux desseins,
Toi que j’ai blasphémé, mais que je crains encore,
Je me sens condamné quand l’univers m’adore,
Je brave en vain les traits dont je me sens frapper,
J’ai trompé les mortels mais ne puis me tromper,
Père, enfants malheureux, immolés à ma rage,
Vengez la terre et vous, et le ciel que j’outrage.
Arrachez-moi ce jour, et ce perfide cœur,
Ce cœur né pour haïr qui brûle avec fureur.
(à Omar)
Et toi, de tant de honte étouffe la mémoire,
Cache au moins ma faiblesse, et sauve encor ma gloire,
Je dois régir en dieu l’univers prévenu,
Mon empire est détruit si l’homme est reconnu.



Le grand Voltaire avait vu juste. Il avait su cerner la véritable personnalité du pseudo « prophète ». Il l’avait ramené à sa véritable dimension. Non point celle d’un « envoyé de dieu » mais celle d’un homme qui avait su berner son monde, qui avait été considéré comme un usurpateur à la Mekke mais était parvenu à se faire proclamer « prophète » à Médine (voir le texte complet de la pièce).

A propos de Mahomet, les spécialistes de l’histoire médiévale ont parfois fait un rapprochement entre le nom « romanisé » de Muhammad et celui d’une idole qui aurait été détenue et adorée secrètement par les chevaliers de l’Ordre du Temple (Templiers) (25). Elle avait pour nom « Baphomet ».

Le Baphomet - tel qu’il a été décrit par les Templiers qui furent interrogés lors de leur procès – serait un personnage évoquant certaines traditions gnostiques. Selon certains érudits, il s’agirait d’une figure initiatique, l’un des buts de l’initiation étant de jeter le Baphomet en bas de son trône puis, l’homme s’étant hissé à sa place, à obliger le Baphomet à servir l’humanité. C’est l’une des 32 voies de l’initiation cabalistique (22 arcanes et 10 sephiroth), le Baphomet étant la 15e arcane. C’est la force animale, bestiale, que l’homme doit dominer pour en faire un instrument de ses aspirations morales et humanitaires. Si, à l’inverse, l’homme est séduit par le Baphomet, il est vite enivré et la démence devient son triste lot. S’il ne parvient pas à dominer le Baphomet, celui-ci devient son ennemi et le conduit à Adam-Bélial : le Diable. En réalité, il semble que le Baphomet des Templiers ait été une sorte d’« abraxas » gnostique, une représentation du principe dualiste du Bien et du Mal. On pouvait sans doute y voir également une illustration du « nombre de la bête », le 666 de l’Apocalypse de Jean. C’est sans doute parce qu’ils voyaient en Mahomet l’une des personnifications du mal qu’ils baptisèrent cette figure ésotérique d’un nom dont la consonance rappelle celui du « maître de l’islam », cet islam qu’ils combattirent avec tant d’acharnement tout au long des croisades.

Il existe toutes sortes de représentations du Baphomet (l’une d’entre-elles ornait, paraît-il, le portail primitif de Notre-Dame de Paris) mais presque toutes celles qui nous sont parvenues relèvent de l’imagination artistique. On ignore à quoi pouvait ressembler le Baphomet des Templiers. Il est même tout à fait possible qu’il n’y en eut jamais de représentation matérielle. Les Templiers pouvaient parfaitement donner ce nom à un concept, à un combat purement spirituel entre le Bien et le Mal permettant d’atteindre l’ « Unité » chère aux pythagoriciens. C’est par la fusion du Bien et du Mal, de la lumière et des ténèbres qu’ils espéraient que l’humanité pourrait accéder, sinon au bonheur absolu, du moins à la tranquillité.

Pour les chrétiens, le Christ est le bien, Mahomet est le mal. Pour les musulmans, c’est évidemment l’inverse (même s’ils ne l’avouent pas ouvertement). Il faudrait donc faire fusionner l’un avec l’autre pour que les deux principes opposés s’annulent réciproquement et génèrent l’Unité. C’est là pure spéculation de l’esprit. Les deux concepts sont beaucoup trop opposés pour pouvoir s’unir. Comme le feu et l’eau, ils ne peuvent que s’anéantir réciproquement (Il en est par ailleurs de même à propos du bouddhisme et de l’islam).

L’une
des représentations du Baphomet

L’une des représentations du Baphomet avec, sur le front, l’étoile qui figure sur le drapeau marocain et les deux croissants de lune typiquement islamiques (le positif et le négatif).

Un mot encore à propos de celui qu’on cherche à nous dépeindre comme détaché des biens matériels. On nous le décrit raccommodant ses habits de ses mains, comme un pauvre bédouin, et se nourrissant de pain d’orge, de lait et de dattes (comme la plupart des Arabes de son époque).

Muhammad Mottalib, dont nous avons vu qu’il était de très modeste origine, avait épousé Khadidja « pour se faire une situation », autrement dit par pur intérêt. A partir de ce moment là, il vécut dans l’aisance et fit de riches présents à sa famille et à ses proches. Sans doute ne fut-il jamais vêtu de façon somptueuse (comme les califes qui lui succédèrent) mais il n’était pas pauvre comme Jésus ou comme le Bouddha (qui, lui, renonça à tous ses bien matériels). On sait que Mahomet possédait vingt-deux chevaux, cinq mules, deux ânes, quatre chamelles de monte et vingt autres à lait, une centaine de brebis et quelques chèvres. Il possédait également neuf sabres (dont le « Dhoul fikar » qu’il offrit à son gendre), trois lances, trois arcs, sept cuirasses, trois boucliers, un étendard blanc, une bannière noire (nommée « Okab » = aigle noire) (26) ainsi qu’un cachet d’argent portant la mention : « Mohammed, apôtre de Dieu ».

Ce descriptif de ses principaux biens nous montrent un « seigneur du désert » et non un pauvre bédouin. Ses biens sont ceux d’un chef de guerre et de tribu, pas ceux d’un simple nomade. Mahomet n’avait rien d’un « ascète », même s’il cherchait à passer pour un « homme simple » aux yeux de ceux qu’il rencontrait. On retrouve cette duplicité chez pas mal de despotes. Le général Napoleon Bonaparte savait, lui aussi, se comporter très simplement en présence des ses soldats (d’où son surnom de « petit caporal » ou de « petit tondu ») tout en étant extrêmement vaniteux pour son clan et pour lui-même. Quant à Hitler, il avait appris, lui aussi, à jouer sur les deux registres, celui de la « simplicité » et celui du despotisme.

Les mégalomanes ont toujours été extrêmement habiles dans l’art de manipuler les masses, surtout lorsqu’ils sont eux-mêmes issus des classes populaires ou peu favorisées socialement. Muhammad Mottalib n’a pas échappé à cette règle. Il fut un imposteur et un manipulateur de génie, même si son coran est un faux grossier qui ne résiste pas à l'analyse.

Faussaire et imposteur, il fut aussi un personnage exécrable sur le plan strictement humain. Nous avons vu qu’il n’avait jamais cessé, tout au long de sa vie d’adulte, de « jouer des coudes » pour se faire une situation sociale. Et lorsque vint les temps des « révélations », il usa et abusa de son statut de prétendu « prophète » pour s’octroyer des privilèges honteux. Son comportement vis-à-vis de la jeune Aïecha relevait de la pédophilie et il fut odieux avec son fils adoptif Zaïd qu’il obligea à répudier la femme qu’il convoitait.

Il faut donc une bonne dose d'aveuglement et une pincée de fanatisme pour oser présenter un tel individu comme un « saint homme » !

Nous savons d’ailleurs que la vie privée de Mahomet fut à ce point scandaleuse qu’elle offusqua bon nombre de ses concitoyens et contemporains. Que l’on cesse donc de prendre les gens pour des c… en prétendant, comme le font les musulmans, que Mahomet avait - de par son statut de « prophète » et de « pontife » - le droit de jouir de prérogatives en dehors du droit commun. C’est aussi ce que prétendait le pape Alexandre VI Borgia et personne, dans le monde chrétien, n’oserait présenter ce pontife assassin et incestueux comme un « saint homme » !

Jésus était un « doux ». C’était sans nul doute un affabulateur mais il était inoffensif en tant qu’homme. Il l’était à ce point qu’il enseignait à ses disciples de tendre la joue gauche quand on les frappait sur la droite (et inversement). Comme tous les « simples », il fut persécuté et éliminé.

Le Bouddha était prince de sang. Il se dépouilla sciemment de tous ses biens pour se consacrer à la méditation et prier pour les hommes ainsi que pour toutes les créatures qui peuplent la terre. Lui était réellement un modèle de non violence et de tolérance.

Jésus et le Bouddha sont des personnages dignes de respect, même pour les « incroyants » qui rédigent la présente étude.

Mahomet est aux antipodes de Jésus et du Bouddha. C’est un bédouin très ordinaire, très quelconque, avec tous les défauts inhérents à sa mentalité tribale. Il était vaniteux, dissimulateur, jouisseur, arrogant, intrigant, belliqueux et criminel. Ce sont les principaux traits de son caractère tels qu’ils se dégagent de l’analyse objective de son « parcours historique ». Car ce parcours nous est connu et peut être analysé comme celui de n’importe quel autre personnage historique.

Mahomet n’est pas un personnage respectable. Il ne l’est pas plus qu’un Joseph Staline ou un Adolf Hitler.

Pour nous exprimer différemment, nous dirons que si nous devions suivre le raisonnement de ceux qui prétendent qu’il faut respecter Mahomet sous le seul prétexte qu’il est « honoré » (de gré ou de force) par des millions d’hommes et de femmes, nous devrions aussi trouver normal d’honorer la mémoire d’Hitler et de Staline. Il furent, eux aussi, adulés par des millions d’hommes et de femme et leur comportement ne fut guère différent de celui de Mahomet.

Il ne peut y avoir deux séries de poids et de mesures, une pour les musulmans, autorisant le culte d'un criminel sous prétexte de « révélations divines », une autre pour les nostalgiques du nazisme et du stalinisme, interdisant le culte de criminels similaires à Mahomet sous prétexte qu'ils ne furent point les « envoyés de Dieu » !

Malgré tout ce qui est parfaitement connu, on persiste à nous présenter Mahomet comme le dernier des prophètes (nabi), comme la perfection en la matière, comme un personnage parfait dont il convient de copier les faits et gestes (consignés par la sunna). C’est là l’un des gros problèmes que pose l’islam. Car non seulement les musulmans n’ont pas le droit de critiquer le coran mais ils ne peuvent pas, non plus, émettre la moindre critique en ce qui concerne la personnalité de leur « nabi ». C’est le dogmatisme absolu, dans toute sa rigueur et dans toute sa stupidité. Car si l’on pourrait, à la limite, admettre la sanctification du Jésus ou d’un Bouddha, personnages n'ayant jamais fait de mal à une mouche, on ne peut, en aucune manière, considérer Mahomet comme un « saint homme ».


Le coran est le reflet des défauts de celui qui en fut l’auteur et de ceux qui lui succédèrent. On ne pouvait d’ailleurs pas s’attendre à ce qu’un individu aussi peu fréquentable – et n’ayant reçu qu’une éducation sommaire - puisse produire un texte d’une grande valeur littéraire et d’une haute qualité morale.

Mahomet était malade ou fourbe, peut-être même les deux à la fois. Il fut, en tous cas, un habile manipulateur et un imposteur de premier ordre. C’est sans nul doute la première leçon que l’on peut tirer d’une étude des textes qui lui ont été consacrés et de son fameux « coran ».

Il est possible que, dans un premier temps, il utilisa ses « révélations » dans un but louable, afin de tenter de mettre un terme aux guerres que les tribus et les clans ne cessaient de se faire dans l’Arabie du VIIe siècle. Mais il suffit de se pencher sur les réalités historiques pour constater qu'il fut, rapidement, affecté par des délires mégalomaniaques et des volontés de pouvoir.

Ayant atteint son but initial (pacifier les tribus bédouines), il voulut imposer « sa » loi aux contrées environnantes. Après sa mort, les membres de son clan qui s’érigèrent en « califes » (successeurs du « prophète »), se comportèrent de la même manière, pillant et tuant au nom d’un dieu que personne, pas même Mahomet, n’avait vu ni entendu. Ce sera le point de départ d’une dictature religieuse qui est parvenue jusqu’à nous, qui ambitionne de dominer le monde entier et dont il faut grandement se méfier de la capacité de survie. L'islam est dépourvu de capacités d'adaptation mais il ne faudrait pas croire que ce soit là un facteur de handicap : les crocodiles, les requins et les scorpions n'ont pas évolué depuis des millions d'années, sans disparaitre pour autant.

Comment des centaines de millions d’hommes et de femmes peuvent-ils encore se présenter en disciples de Mahomet et de son « islam » ?

On ne peut répondre valablement à cette question qu’en se livrant à une analyse détaillée de la problématique arabo-musulmane, analyse qui relève de l’ethnologie, de l’histoire et des sciences socio-politiques.

Comme nous le verrons au travers des différents chapitres suivants, l’islam – religion de la « soumission » par définition – n’a pu accroître son influence qu’en attisant les rancoeurs des peuples les plus défavorisés et en instaurant un système social fondé sur la dictature religieuse, sur le « fascisme islamique ».

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