Le coran et l'islam, Etude historique et géo-politique > Prophète page 2

Les historiens de l’islam racontent qu’aux environs de l’an 601, les Koreïchites entreprirent de reconstruire la Ka’ba (littéralement : "le cube") ravagée par les flammes lors de la précédente guerre. Lorsqu’il fallut poser la « pierre noire » dans l’un des coins du petit édifice cubique, tous les clans revendiquèrent l’honneur de mettre en place cet objet de grande vénération. Et comme toujours, chez les Bédouins, la contestation risquait de dégénérer en querelle sanglante. Il fut alors décidé de s’en remettre au premier homme qui franchirait la porte du temple. Bien entendu, ce fut Muhammad. Il aurait alors conseillé de faire mettre la pierre sur un manteau dont les membres des quatre principaux clans tiendraient les autres coins tandis qu’il mettrait lui même en place la pierre sacrée des Bédouins d’Arabie. Mais rien ne prouve que l’anecdote soit vraie. Tout au plus sait-on qu’il fut parfois surnommé « al-Amin » (ou al-Emin), ce qui signifie « le fidèle » ou « le loyal ». On sait aussi que, dès l’enfance, il avait manifesté un goût assez prononcé pour la solitude. Souvent, avec des membres de sa famille, il se retirait sur les hauteurs de Hara, une montagne proche de la Mekke. Là, il passait des nuits entières à réfléchir, à spéculer sur ce qu’il avait appris à propos de la Syrie, des juifs disséminés dans toute l’Arabie, des disputes religieuses, de la dévotion des moines chrétiens, des guerres entre tribus arabes, etc…

Le jeune Muhammad avait peut-être été nourri des légendes de sa tribu, lesquelles faisaient des Koraïchites les descendants d’Ismaël, fils d’Abraham et conservateur du dogme hébraïque de l’unité de dieu. En devenant un homme adulte, ces légendes ont pu l’inciter à se croire « missionné » pour briser les « idoles de sa nation » comme Moïse avait su le faire pour les juifs.
Peut-être aussi est-ce plus simplement Mahomet qui, par un coup de génie, a eu l'idée de raviver, voire carrément d'inventer, cette filiation à Abraham afin de mettre les Arabes à égalité avec les Juifs sur le plan généalogique. Une telle affirmation ne pouvait que séduire les farouches tribus qu'il souhaitait voir se rallier à sa cause.
Quoiqu'il en soit, il fut sans nul doute conforté dans cette idée par plusieurs membres de son entourage familial ainsi que par sa première épouse. Car le premier disciple de Muhhamad fut… Khâdidja !

C’est plutôt amusant pour une religion qui méprise les femmes et leur interdit la pratique du culte inventé par ce même Muhammad ! (16) Son second disciple fut son cousin Ali, le fils de son oncle Abou Tâlib. Puis son fils adoptif Saïd se rallia à sa cause ainsi que son parent et ami Abou Bakir. A ce stade, l’islam n’est encore qu’une affaire de famille. Cependant, peu à peu, il parviendra à s’imposer auprès des « petites gens » - pauvres et esclaves – qui se laissèrent séduire par son apparente ferveur mystique. On se pressera autour de ce « messager d’Allah » qui promettait une vie éternelle dorée sur tranche, comme dans un conte des Mille et Une nuits.

enluminure montrant Mahomet racontant ses « révélations »
à ses premiers disciples

Cette enluminure montre Mahomet racontant ses « révélations » à ses premiers disciples. Ici encore, il porte la barbe (alors que la description d’Omar n’en fait aucunement état). Comme chez les chrétiens, on a symbolisé la « sainteté » par des auréoles.

Aujourd’hui encore, l’islam fait surtout rêver les pauvres types qui n’ont rien à gagner et rien à perdre dans la vie. Mais à l’autre bout de l’échelle, l’islam intéresse aussi les « puissants » (ou candidats-puissants) qui comptent sur cette religion simpliste et belliqueuse pour les aider à asseoir leur domination ou à prendre le pouvoir. En cela, ils sont les dignes fils de Muhammad. Comme pour les autres religions, on retrouve ici le clivage habituel entre les « berneurs » et les « bernés », entre les exploiteurs et les exploités. Dans le cas de l’islam, on peut citer l’exemple caricatural de l’Arabie Saoudite. Car dans ce pays « archi musulman» - où l’on prétend pratiquer l’ « islam véritable » - les roitelets du pétrole règnent en maîtres absolus - grâce au coran - sur une population qui demeure largement inculte et sous-développée. Mais cet exemple est loin d’être unique. Le Pakistan, l’Afghanistan et certains pays d’Afrique ne sont pas mal non plus dans ce genre-là.


Et tandis que le petit peuple de la Mekke se mettait à applaudir l’ancien berger, la bourgeoisie des marchands – qui ne le reconnaissait guère comme l’un de ses membres malgré son riche mariage – commença à s’inquiéter à propos de cet agitateur de rues qui menaçait leur tranquillité. C’est aussi ce qui était arrivé à Josuah le Nazaréen. Comme à Jérusalem, les bourgeois recoururent alors aux persécutions, excitant la population contre l’empêcheur-de-marchander-en-rond. On le fit passer pour fou (ce qu’il était peut-être d’ailleurs), on jeta des pierres sur son passage. A cette époque, Muhammad avait environ quarante ans. (selon d'autre sources, il en aurait eu seulement trente, à peu près le même âge que Josuah à l’apogée de sa gloire.)

La petite ville caravanière de la Mekke aux
environs du IXe siècle de notre ère.

La petite ville caravanière de la Mekke aux environs du IXe siècle de notre ère. Hormis les mosquées, elle a peu changé depuis que Mahomet y a vécu.

On peut penser que l’attitude de la bourgeoisie mekkoise à l'encontre de Mahomet fut motivée, du moins en partie, par le contenu de ses prétendues « révélations divines ». Dans les premiers temps, il ne s’était guère attaqué aux divinités qu’il était de bon ton d’honorer dans les villes arabes. Son « message » se résumait en un appel à croire en un dieu unique tout puissant avec, en prime, quelques recommandations d’ordre moral. Pas de quoi fouetter un chat, même arabe ! Mais, après avoir « prêché dans le désert », il décida de s’attaquer aux « idoles » et aux « idolâtres ». Il se posa aussi en « avertisseur », annonçant le « jugement dernier » à qui voulait l’entendre. Et bien sûr, il se mit à promettre toutes sortes de récompenses à ceux qui ébranleraient les dieux des anciens ainsi que les religions « concurrentes » (le judaïsme et le christianisme). Se posant en justicier, toujours au nom de son dieu unique, il devint une menace pour l’ordre social. Les persécutions s’amplifièrent et se précisèrent. On ne lui ménagea aucune vexation et l’on maltraita à ce point ses adeptes qu’une quinzaine de familles, qui s’étaient ralliées, à lui furent contraintes d’émigrer en Abyssinie, fondant, du même coup, la première « colonie islamique » en-dehors de la péninsule arabique.


Si l’on en croit la tradition coranique (et un verset très controversé du coran), lorsque Muhammad commença à divulguer ses « révélations » il avait quarante et un ans. Un jour, il aurait entendu une voix qui lui criait : « Lis » (ou « récite »). Il aurait alors répondu : « Que lirais-je ? » (étant donné qu’il savait à peine lire) et la voix aurait ajouté : « Lis, au nom de ton seigneur qui a créé tout, qui a créé l’homme de sang coagulé, lis car ton seigneur est le plus généreux, il t’a appris l’usage de la plume, il a apprit à l’homme ce que l’homme ne savait pas. Oui, mais l’homme a été rebelle. Aussitôt qu’il s’est vu riche. Tout doit retourner à dieu… » (voir sourate XCVI du coran). La voix aurait encore ajouté : « O Muhammad, tu es l’apôtre de dieu, et moi je suis Gabriel » !

C’est ainsi que commencèrent les affabulations et les « révélations ». Cela se situait vers l’an 611.

Quatre années plus tard, les adeptes du « nouveau prophète » auraient été suffisamment nombreux pour commencer à peser sur la politique des dirigeants qoraïchites de la Mekke. Les persécutions, bien loin d’affaiblir Muhammad, n’avaient eu pour effet que de le « victimiser » aux yeux du petit peuple. S’érigeant en persécuté, il avait pu convaincre bon nombre de pauvres gens et d’esclaves de se rallier à ses convictions.


Aujourd’hui encore, les musulmans demeurent très habiles dans l’art de se poser en victimes, ce qui leur permet de dissimuler leurs intentions réelles. C’est même l’une des techniques de base de leur stratégie socio-politico-religieuse. En Belgique, ils se sont essayés à la création de « patrouilles islamiques » sous prétexte de surveiller la police qui, selon leurs dires, aurait un comportement raciste vis-à-vis des musulmans. En réalité, il s’agit d’un alibi grossier permettant de justifier la constitution de ces milices. Vêtus de noir, les « patrouilleurs » ont commencé à circuler dans les rues de l’agglomération d’Anvers, à la manière des milices fascistes de sinistre mémoire. On sait, en outre, que cette idée émane d'une organisation islamique baptisée « Ligue arabe européenne » (LAE), laquelle dissimule les intérêts politico-religieux de différentes organisations (dont la « Ligue Islamique Mondiale » ou LIM) placées sous le contrôle direct des très dangereux dirigeants saoudiens (placés eux mêmes sous le contrôle des chefs religieux wahhabites, les plus sectaires du monde musulman).

Le « chef » de la branche belge de la LAE - un activiste d’origine libanaise nommé Dyab Abou Jahjah (17) - n’a pas hésité à revendiquer la reconnaissance de l’Arabe comme… quatrième langue nationale belge ! Il envisage aussi de déposer des listes « islamistes » lors des élections communales de 2006. Et quoi encore ? La conversion du roi des Belges à l’islam ? La transformation de la cathédrale St Michel en mosquée ? La démolition de la statue de Manneken-Pis jugée « obscène » ?


L’incroyable arrogance de ces individus démontre que, sous des prétextes culturels et religieux, les mouvances musulmanes dissimulent un objectif bien plus vaste : prendre le pouvoir politique en Europe. Et par delà, « islamiser » le monde entier !

C’est en se posant en « victimes » que les islamistes implantés en Europe parviennent à recruter leurs adhérents chez les immigrés mécontents. C’est en se posant en victimes du traité de Versailles que les nazis parvinrent à gangrener la politique allemande dès le début des années 20. On ne sait que trop ce qu’il advint par la suite : la deuxième guerre mondiale, de sinistre mémoire. A nous d’éviter que l’histoire ne se renouvelle. Car l’islamisme est de même nature que le nazisme. C’est une doctrine fondée sur l’ intolérance, sur la volonté de domination et, le cas échéant, sur l’élimination physique de tous ceux et celles qui s’opposent à l’hégémonie musulmane. Et si les nazis croyaient à la suprématie de la race aryenne, les « bons musulmans » croient dur comme fer que l’islam a pour mission de diriger la « rédemption du monde », d’être le « gendarme de dieu » et de conférer à ses adeptes un rôle de « redresseurs de torts ». Exactement comme la « SS noire » d’Henrich Himmler » !

On ne sera donc pas étonné d'apprendre qu'il y a eut, logiquement, alliance entre certains musulmans et les nazis durant la seconde guerre mondiale, un fait soigneusement occulté tant par les musulmans que par les européens, plus particulièrement en France

photo de Hadj Amin al-Husseini, grand mufti de Jérusalem durant la seconde guerre mondiale, en compagnie du dignitaire Nazi Heinrich Himmler, organisateur de la solution finale destinée à exteminer les Juifs.
Hadj Amin al-Husseini, grand mufti de Jérusalem durant la seconde guerre mondiale, en compagnie du dignitaire nazi Heinrich Himmler, organisateur de la solution finale destinée à exterminer les Juifs.
Photo signée par Heinrich Himmler " En souvenir au grand Mufti ". (mémorial de Yad Vaschem, Israël)

Le grand mufti de Jérusalem Hadj Amin al-Husseini arrive en Irak en 1939 et fut un des leader de l’insurrection pro-nazie de mai 1941. Suite à l’échec de l’insurrection, il fuit vers l’Allemagne et se joint à l’effort de guerre nazi contre les Alliés. Il conduit une campagne de propagande contre les alliés, et aussi, conformément au coran, contre les juifs. Ses appels en arabe sur les ondes de la radio allemande appellent les arabes et les musulmans à tuer les juifs où qu’ils se trouvent.


Si Michel Houellebecq a dit, avec raison, que l’islam était « la religion la plus con » , nous dirons, pour notre part, que c’est aussi et surtout une religion qui génère des comportements aberrants, des comportements criminels de la part de gens rendus fous furieux, comportements inadmissibles en ce début du XXIe siècle. Mais doit-on s’en étonner si l’on sait que le prétendu « envoyé de dieu » était lui-même affecté de troubles caractériels et peut-être même mentaux ? Comment un psychopathe pourrait-il être à l’origine d’une doctrine saine ?


Revenons à la Mekke et à Muhammad.

Les aristocrates et les bourgeois, là-bas comme ailleurs, s’enfermèrent dans leur politique répressive. En 615, quatre-vingt-trois familles furent à nouveau obligées de s’exiler. Les puissants du moment espéraient ainsi couper Mahomet « de sa base » (comme on dirait aujourd’hui), autrement dit du noyau dur de ses partisans. Ils hésitèrent cependant à éliminer physiquement le gêneur (le Shah d'Iran eut la même hésitation vis à vis de l'Ayatollah Khomeyni), et Mahomet continua à lancer ses anathèmes contre les « incroyants » (tout comme l'Ayatollah Khomeyni, depuis la France, pays qui depuis lors paie au prix fort dans ses banlieux son hospitalité vis à vis d'un représentant typique de cette « religion de paix et de tolérance » qu'est l'islam). Les ralliements se multiplièrent (tout comme la révoluition islamique fit basculer l'Iran). C’est à cette époque qu’Omar (ou Umar) devint le disciple du « prophète ». Cet homme brutal allait être à l’origine de la notion d’ « Etat islamique », cette notion politico-religieuse qui lie, de façon indissociable les nations islamiques à la loi coranique (principe de l’omma).

Ayant réuni ses premiers « disciples » autour de son clan familial, Muhammad Mottalib alla chercher des alliés dans d’autres villes. Après s’être fait éconduire à Taïef, il tenta sa chance à Iattrib (ou Yattrib), ville du Hedjaz où il avait des amis dévoués à sa cause. Bien qu’assigné à résidence, il parvint à quitter la Mekke dans la nuit du douzième jour du mois de Rabîl, soit le 24 septembre de l’an 622 de l’ère chrétienne. En quittant subrepticement sa ville natale, il échappa à une mort certaine car les Mekkois avaient fini par accepter l’idée de son élimination physique. C’est ce que les musulmans nomment l’Hégire (hidjired = la « fuite »)(18) et c’est à partir du 16 juillet (début de l’année lunaire) de cette année 622 qu’ils ont fait démarrer leur calendrier. Cette décision fut prise en 639 par le calife Omar, l’ancien lieutenant de Muhammad. Plus tard, la ville de Yathrib sera rebaptisée « médînat an-Nabî » (ville du prophète). C’est celle que nous nommons Médine. C’est dans cette ville qu’il va établir sa « base » et qu’il va s’éteindre en juin 632. Il a alors entre 52 et 62 ans (selon les sources).

Deux ans plus tard (en 624), il ordonna à chacun de ses « muslims » de se choisir un ami et de se lier à lui par une amitié indissoluble. Cette « fraternité » avait pour but de renforcer la cohésion de la nouvelle religion. Et le 1er mars 624, il fit attaquer par ses hommes (trois cent onze fantassins et deux cavaliers) une caravane de Koreïchites forte de neuf cents cinquante personnes. Les Mekkois furent battus et les disciples de Mahomet en conclurent que « dieu était avec eux ». Un an plus tard, nous retrouvons le «prophète-guerrier » (surnommé le « sabre d’Allah ») à la tête d’une petite armée d’un millier d’hommes qui engagent le combat contre trois mille koreïchites dans le secteur d’Ohad. Cette bataille, d’abord à l’avantage de Mahomet, faillit le conduire à sa perte. Les musulmans, emportés par leur avidité, se jetèrent sur le butin dès la première apparence de succès et le désordre qui en résulta les priva de la victoire. Mahomet lui-même fut blessé dans la pagaille.

bataille de Mahomet

Cette enluminure représente l’une des nombreuses batailles fratricides que se livrèrent les troupes de Mahomet et celles des « infidèles » pour le contrôle du Hedjaz et de la Mekke puis de toute l’Arabie. Mais c’est à Médine, en 622 que la première communauté musulmane donnera naissance au premier « état » islamique fondé sur les « révélations » de l’ancien caravanier mekkois.

D’autres batailles eurent lieu à Radji, au puit de Maouna et contre la puissante tribu des Benou Mostalak. Elles furent remportées par Mohamet mais au prix de lourdes pertes. En 628, épuisé par six années de guerres fratricides, il proposa une trêve de dix ans. Cette démarche eut cependant pour effet d’irriter ses plus zélés partisans, ceux qui prenaient à la lettre ses appels à la guerre sainte et ses anathèmes lancés contre les « idolâtres ». Il eut fort à faire pour les calmer et, profitant de cette armistice arabo-arabe, il alla immédiatement assiéger la tribu juive de Kaïbar.

La prise de cette position défendue avec acharnement par les juifs, livra entre ses mains un grand nombre de prisonniers - qui furent réduits en esclavage ou tués (19) – ainsi que plusieurs places des alentours (dont Fadak qui devint la propriété de sa famille). Confortés par ses victoires militaires, Mahomet décida alors de « convertir » les souverains étrangers à sa doctrine. Il envoya des émissaires au roi de Perse, au roi d’Abyssinie, à l’empereur de Rome et à d’autres souverains « idolâtres » ou chrétiens qu’il exhortait de se rallier à l’islamisme. Comme on dit aujourd’hui, il ne « manquait pas d’air » !

Jean-Paul II a montré qu'il n'avait plus toute sa tête en... baisant dévotement un exemplaire du Coran, un livre où il est écrit, noir sur blanc (Sourate V, verset 56) qu'il ne faut pas être ami avec les chrétiens car ce sont des pervers ! Les islamistes actuels suivent d'ailleurs son exemple puisqu'ils ont déjà officiellement demandé au président Jacques Chirac et... au Pape Jean-Paul II, entre autres personnalités occidentales, de se convertir à l'Islam.
Ni le président Jacques Chirac ni le Pape ne se sont convertis, mais Jean-Paul II a montré qu'il n'avait plus toute sa tête en... baisant dévotement un exemplaire du Coran, un livre où il est écrit, noir sur blanc (Sourate V, verset 56) qu'il ne faut pas être ami avec les chrétiens car ce sont des pervers !

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