Mahomet.. le premier et le plus grand féministe démocrate !
Un exemple de « syndrome de Stockolm »
Les surlignages illustrent les différents aspects du syndrome de stockolm dont souffre l'auteur de l'article ci-dessous : négation de la réalité, révisionnisme, défense du bourreau, invention de circonstances atténuantes pour excuser la violence du bourreau, interprétations de faits anecdotiques au bénéfice du bourreau, refus absolu de considérer les faits majoritaires démontrant l'absurdité des hypothèses qui défendent le bourreau, transformation du bourreau en héros etc... etc...
Les citations du coran, les extraits de la biographie de Mahomet et les autres remarques sont des ajouts.
Musulmanes Témoignage de Fatima
Mernissi.
Extrait de http://www.nouvellescles.com/dossier/Islam2/Musulmanes.htm
Ce site ne donne pas la source du texte mais il s'agit d'un extrait du livre « Le cinquième rêve » (édité en 1995 chez "Le Livre de Poche" n° 13823) du journaliste français Patrice Van Eersel, né en 1949 à Safi, Maroc. Cet ouvrage défend la thèse « new age » sur l'échec de la science occidentale, et les merveilleux apports que nous devons attendre des cultures traditionnelles (dont l’Islam évidemment) pour redresser le tir et marcher vers des lendemains qui chantent.
Le passage ci-dessous (à partir du titre "Mohammed, le prophète féministe" uniquement) se trouve dans la Quatrième partie : "Quatre leçons humaines" / chapitre 4. "L'amour de l'impossible : Mohammed, le prophète féministe" / pages 399 à 406.
Le livre comporte de légères différences, par exemple "La vision classique de la féminité en Islam..." devient dans "Le cinquième rêve" : "La vision occidentale de la féminité en Islam..." Soit nouvellescles.com (ne citant pas sa source) a retravaillé l'extrait, soit Patrice Van Eersel rentabilise son travail en retouchant ses articles pour les compiler sous forme de livre. Dans "Le cinquième rêve", le passage en question fait suite à un chapitre sur les rythmes africains, l'âme chinoise, un art martial japonais ; l'intelligence des dauphins servant de vague fil conducteur entre les thèmes abordés.
(...)
Fatima Mernissi croit en
l'avenir, parce qu'elle pense, précisément, qu'une "stratégie de
mémoire est possible. Toute son oeuvre vise essentiellement à cela :
fouiller le passé, comme une archéologue, et en extraire ce que nul
n'attendrait. (...) contre toute attente,
l'histoire musulmane est riche de poussées démocratiques riche de révoltes pour plus de liberté qui furent toutes réprimées dans le sang au nom du coran : « Il ne convient pas aux croyants des deux sexes de suivre leur propre choix, si Dieu et son apôtre en ont décidé autrement. Quiconque désobéit à Dieu et à son apôtre est dans un égarement manifeste. » sourate Les confédérés, verset 34, riche
d'écoles de pensées célébrant la raison, riche de courants
philosophiques éclairés Il n'y eut que peu de philosophes musulmans et les plus connus, Avicenne et Averroès, furent dénoncés comme hérétiques par les musulmans eux-mêmes. Le dernier fut d'ailleurs Averroès, mort en 1198, il y a plus de 800 ans...
, riche de tolérance... Sourate IX, verset 29 : Faites la guerre à ceux qui ne croient point en Dieu ni au jour dernier, qui ne regardent point comme défendu ce que Dieu et son Apôtre ont défendu, et à ceux d'entre les hommes des Ecritures qui ne professent pas la vraie religion. Faites-leur la guerre jusqu'à ce qu'ils payent le tribu de leurs propres mains et qu'ils soient soumis. (...) Même quand le
rebelle s'appelait Mohamed, alias Mahomet (que Dieu l'ait en sa
sainte garde !) Il faut dire que la cause particulière défendue par
le fondateur de la civilisation musulmane (...) était tout simplement... l'émancipation de la femme.
Oui, le féminisme ! Bukhari Vol. 1, #28: "Le prophète a dit : il m'a été donné de voir l'enfer et j'ai vu que la majorité de ses habitants étaient les femmes qui étaient ingrates durant leur vie. On lui alors demandé, "sont elles croyantes dans Allah ?", il a répliqué : elles sont ingrates envers leurs maris pour les faveurs et le biens dont elles bénéficient." Sourate 4, 38. Les hommes sont supérieurs aux femmes en raison des qualités par lesquelles Dieu a élevé ceux-là au-dessus de celles-ci, et parce que les hommes emploient leurs biens pour doter les femmes. Les femmes vertueuses sont obéissantes et soumises ; elles conservent soigneusement pendant l'absence de leurs maris ce que Dieu a ordonné de conserver intact. Vous réprimanderez celles dont vous aurez à craindre l'inobéissance ; vous les reléguerez dans des lits à part, vous les battrez ; mais aussitôt qu'elles vous obéissent, ne leur cherchez point querelle. Dieu est élevé et grand.
Mohammed, le prophète féministe La vision classique
de la féminité en Islam est celle d'une oppression quasi-totale d'un
sexe par l'autre. Ceci, apprend-on, vaut dès l'origine, puisque le Coran lui-même souligne trois supériorités à respecter
scrupuleusement : celle du musulman sur le non-musulman, celle du
sujet libre sur l'esclave et celle de l'homme sur le femme.
Là-dessus, tout semble dit, et l'Islam donc trois fois dépassé par
l'Histoire et l'irrésistible montée de la conscience dans le sujet
humain, homme ou femme. Comment oser, dans ces conditions, parler de
féminisme mahométan ? C'est là qu'intervient le travail de fouille
acharnée de Fatima Mernissi au fond du labyrinthe de la Sunna
(tradition), des milliers de hadiths qui la sous-tendent (dires
attribués au Prophète), et de toute la Sira (biographie de mohammed
qui, à la différence des Evangiles, très discrets, nous révèle
jusqu'à la couleur des sandales du Prophète). Fatima s'est retrouvée
prise dans une fantastique histoire d'amour, celle de la vie de
Mohammed, hadith, Sahih Bukhari 5:59:362
"Bani An-Nadir et Bani Quraiza ont combattu, alors le prophète (Mahomet) a exilé Bani An-Nadir et a permis à Bani Quraiza de rester. Il a alors tué leurs hommes et a distribué leurs femmes, leurs enfants et leurs propriétés parmi les musulmans, mais certains d'entre eux sont venus vers le prophète et il leur a accordé la sécurité, et ils ont embrassé l'islam. Il a exilé tous les juifs de Médine. Ils y avait des juifs de Bani Haritha et tous les autres juifs de Médine"
dont je me suis rendu compte, à ma grande honte, en lisant
ses premiers livres, que j'ignorais à peu près tout. Un défi fou.
Tout le Coran baigne dans cette vision du monde : l'homme est un
sujet insensé. Ainsi parle le Sans Nom par la bouche du Prophète
: "Nous avions proposé le dépôt de nos secrets aux cieux, à la
terre et aux montagnes. Tous ont refusé de l'assumer, tous ont
tremblé de les recevoir. L 'homme seul a accepté de s'en charger.
C'est un violent et un inconscient." (Sourate 33,
verset 72). Ce que les pessimistes entendent comme un
blâme, une malédiction, alors que c'est l'aveu vertigineux qu'il
fallait un cas de sublime folie pour accepter le destin humain !
Chacun des six grands prophètes reconnus par les musulmans : Adam,
Noé, Abraham, Moïse, Jésus et Mohammed, représente un visage de
cette sublime folie. La "folie" du sixième, me dis-je en lisant
Fatima Mernissi, fut entre autres d'inaugurer un "champ de force"
féministe Sahih, volume 2, #3371 :
O Abu dit, tu as entendu le messager d'Allah mentionner au sujet d'Al-azl (coitus interrupts)?" Il a dit, "oui", et a ajouté : "Nous sommes sortis avec le messager d'Allah sur l'expédition au Mustaliq et avons rendus captives quelques excellentes femmes arabes ; et nous les avons désirés car nous souffrions de l'absence de nos épouses, (mais en même temps) nous avons également désiré une rançon pour elles. Ainsi nous avons décidé d'avoir des rapports sexuels avec elles mais en observant l'azl "(retirer l'organe sexuel masculin avant émission de sperme pour éviter la conception). Mais nous avons dit : "Nous faisons un acte tandis que le messager d'Allah est parmi nous ; pourquoi ne pas lui demander?" Ainsi nous avons demandé au messager d'Allah et il a dit : "Il n'importe pas si tu ne le fais pas, pour chaque âme qui doit être soutenue jusqu'au jour de la Résurrection sera soutenue".
au sein du plus misogyne des peuples machistes qu'il se
puisse imaginer : les Arabes. Aboulquacim Mohammed ben Abdallah
ben Abdelmothalib el Hachim était un homme tout ce qu'il ya de plus
normal hadith, Sahih Bukhari 7:62:64
"Le prophète (Mahomet) l'a épousé (Aisha) quand elle avait six ans et il a consommé son mariage quand elle avait neuf ans."
. Membre de la tribu des Qoraïch, dans la seule ville sainte
que tous les habitants de la péninsule arabique respectaient en même
temps (chacun avec ses dieux) : la Mecque. Orphelin de père à
deux ans et de mère à six, il avait été adopté successivement par
son grand-père et par son oncle. A vingt ans, il n'était qu'un
pauvre berger illétré. Mais si simple, si droit et si beau, qu'il
impressionna Khadija, riche commercante de la ville, de vingt ans
son aînée, et déjà veuve de deux banquiers. Elle avait besoin d'un
intendant. Bien qu'illétré, le pauvre jeune homme devint son bras
droit et, quand il se confirma qu'il était réellement intègre et
intelligent - et qu' il lui plaisait toujours autant - Khadija,
contre l'avis des siens, le demanda en mariage. Attitude
exceptionnelle d'une femme exceptionnelle Une femme riche qui épouse un homme beucoup plus jeune qu'elle n'a rien d'exceptionnel : il y a eu de tous temps des femmes qui ont eu la possibilité de s'offrir des gigolos.. Ce furent de grandes
noces, et il lui fit beaucoup de... filles et de garcons qui tous moururent en bas âge sauf une seule et unique fille, fatima.. Les garçons de l'épopée
viendront du dehors : Ali, le petit cousin de Muhammed, âgé d'à
peine dix ans, un gamin malléable et impressionable Abu Bakr, riche négociant, qui deviendra son meilleur
ami au point de lui donner en mariage sa fille aïcha agée de... six ans afin de permettre à Mahomet de satisfaire sa pédophilie., Omar et tous les autres chef guerriers les autres brutes, un à un subjugué par
son charisme attirés par les possibilités de pillages et de crimes en toute impunité. Mais autour de lui, au centre du cercle, ce sont
des femmes comme autour de toutes les riches brutes à toutes les époques. Les proxénètes, par exemple, sont eux aussi entourés de femmes !. La prophétie sera littéralement encadrée de recherche
confuse délires hallucinatoires comme on en soigne tous les jours avec deux ou trois pillules de psychotropes dans les hopitaux psychiatriques, de plus en plus solitaire, de plus en plus tourmenté, dans
les vallées désertiques proche de la Mecque - l'Esprit parle à
Mohammed pour la première fois" Igra ! lis, récite, Je ne sais pas
lire ! Igra ! et il se met à lire des mots de feu apparus devant ses
yeux), Mohammed se croit devenu fou, transpercé de terreur, c'est
dans les bras de Khadija qu'il court se réfugier ou, plus
précisément, "sous ses jupes". La grande et libre Khadija ! La naïve Khadija qui ne peut se résoudre à accepter que son gigolo soit un dingue et préfère se persuader qu'il est un saint Son rôle
sera décisif : premier témoin de la prophétie qui commence, c'est
elle qui, constatant la beauté de ce que lui rapporte son mari Les peintures de Lesage, bien que provoquées par des hallucinations, sont elles aussi de toute beauté. (il
tremble de nouveau de la tête aux pieds, car l'ange Gabriel lui est
apparu, aveuglante figure de lumière à l'horizon, dans toutes les
directions symptôme hallucinatoire classique, nommé "macropsie"), mettra toute son énergie à calmer le jeune homme, pour
qu'il assume son incroyable destin. Oui, le premier humain converti
par Mohammed est une femme, Khadija. Cela prouve seulement que Khadija était naïve, pas que mahomet était féministe. C'est elle qui consultera le
vieux Waraqa, aveugle et sage, capable de reconnaître dans les
visions rapportées, les traits annoncés par l'ancienne prophétie et
adoube Mohammed. Tout ce que la Sira nous raconte de leurs
relations, nous montre un couple magnifiquement équilibré, Khadija
jouant le rôle à la fois d'épouse et d'amante (et même de mère, pour
lui qui avait perdu la sienne si jeune), Mohammed dépassant - c'est
le cas de le dire ! - les espoirs les plus fous qu'elle a mis en
lui. Quand elle meurt, au bout de vingt ans, il est encore fragile.
Bientôt, les riches Mécquois vont se liguer contre lui, Cela fait déjà plusieurs années que Mahomet AGRESSE les Mecquois et ils décident finalement de se DEFENDRE contre ce fou dangereux et il devra
fuir à Médine. Mais son destin est scellé : parmi les dix mille
prophètes que l'Arabie a connus, il est l'unique, que les arabes
attendent. Mohammed sera marchand, poète, époux, père, mais aussi
chef de guerre organisateur d'assassinats, de viols et de pillages, stratège politique, législateur dictateur... Il est l'homme en
pleine incarnation, en plein accomplissement dictateur, assassin, violeur, pillard, pédophilie, esclavagiste : ça c'est un homme, un vrai, un féministe ! Les hommes pacifiques et honnètes, c'est que des pédés frustrés !. Les chefs de son pays
ont plusieurs femmes ? Il aura plusieurs femmes, lui aussi. Le pauvre, il a été obligé de faire comme les autres, il a été obligé d'avoir plusieurs femmes. Il n'en avait pas envie, vu que c'était un grand féministe et un monogame convaincu comme il l'avait prouvé en restant fidèle à Kadidja afin de ne pas risquer d'être déshérité de son immense fortune. Mais quand la vieille meurt, il est obligé de se taper des plus jeunes, c'est pas sa faute, il est obligé par les autres, c'est pas sa faute, il est obligé, il ne pouvait pas faire autrement, c'est pas sa faute. Ayant
connu vingt ans de fidélité monogame avec Khadija, celle-ci une fois
disparue, Mohammed s'incarnera davantage encore. Il aura neuf femmes
à sa propre mort. Mais savez-vous comment se comporte cet homme
avec les femmes ? A lire les premiers livres de Fatima Mernissi, on
sent que son féminisme rend ses disciples malades ! Al Hadis, Vol. 1, p. 215
"Omar a rapporté que le prophète (Mahomet) qui a dit : Aucun homme ne sera interrogé pour avoir battu son épouse."
Sahih hadith, chapitre 558
"Le prophète a dit : Quand un homme appelle son épouse au lit et qu'elle ne vient pas, le mari passe la nuit en étant fâchée avec elle, et les anges la maudissent jusqu'au matin. Celui qui est au Paradis est contrarié après elle jusqu'à ce que le mari ne soit satisfait avec elle."
Car ses épouses
sont libres. Jamais il ne les bat. Jamais il ne se dispute avec
elles. Une seule fois, parce qu'elles font bloc conrre lui, le
Prophète boude ses femmes - il s'enferme durant un mois dans une
tour de sa petite mosquée de Médine. Cette mosquée ! Les chambres de
ses femmes sont là, juste à côté du lieu du culte. Il les consulte
souvent. La chambre d'Aïcha, sa dernière épouse (sa Lolita, mais une
Lolita qui aurait une âme de Jeanne d'Arc hadith: Volume 8, livre 73, N° 151
"Aisha a relaté : J'avais l'habitude de jouer à la poupée en présence du prophète (Mahomet), et mes amies (des petites filles de l'âge d'Aisha) avaient l'habitude également de jouer avec moi. Quand l'apôtre d'Allah entrait, elles avaient l'habitude de se cacher, mais le prophète les appelais à le rejoindre et jouer avec moi"
hadith, Sahih Bukhari 1:4:229
"Aisha a relaté : J'avais l'habitude de laver les traces de Janaba (sperme) des vêtements du prophète (Mahomet) et il avait l'habitude d'aller à la prière avec de l'eau encore dessus. (les traces d'eau étaient encore visibles)."
) donne carrément sur la
salle de prière, il lui suffit d'ouvrir la porte. Ils font donc
l'amour, là, sans ombre d'une gêne, à côté du temple d'Allah. Du
lit, il passe directement dans la mosquée : pour celui qui est
propre dans son coeur Sourate XLVII (47)
- verset 4 :
Quand vous rencontrez les infidèles, tuez-les jusqu'a en faire un grand carnage, et serrez les entraves des captifs que vous aurez faits.
- verset 37 :
n'appelez point les infidèles à la paix quand vous leur êtes supérieurs, et que Dieu est avec vous et qui sait écouter la voix de l'unique, toute
la création est belle, pas de cloisonnement Sourate 17, verset 47. Quand tu lis le Coran, nous élevons un voile entre toi et ceux qui ne
croient point à la vie future. Sourate III (3), verset 114 :
0 croyants ! ne formez de liaisons intimes qu'entre vous ; les infidèles ne manqueraient pas de vous corrompre. Sourate IV (4), verset 91 : Ne formez point de liaisons avec eux jusqu'à ce qu'ils aient quitté leur pays pour la cause du Seigneur. S'ils retournaient à l'infidélité, saisissez-les et mettez-les à mort partout où vous les trouverez. Ne cherchez parmi eux ni protecteur ni ami ;. Pour l'époque et pour
le lieu, les femmes du Prophète sont scandaleusement libres. Elles
se promènent en pleine ville, sans voile, Comme avec tout dictateur, c'est "faites ce que je dis et pas ce que je fais" : Sourate 24, verset 31. Commande aux femmes qui croient de baisser leurs yeux et d'être chastes, de
ne découvrir de leurs ornements que ce qui est en évidence, de couvrir leurs
seins de voile, de ne faire voir leurs ornements qu'à leurs maris ou à leurs
pères, ou aux pères de leurs maris, à leurs fils ou aux fils de leurs maris, à
leurs frères ou aux fils de frères, aux fils de leurs sœurs, ou aux femmes de
ceux-ci, ou à leurs esclaves acquêts de leurs mains droites, ou aux domestiques
mâles qui n'ont point besoin de femmes, ou aux enfants qui ne distinguent pas
encore les parties de sexuelles d'une femme. Que les femmes n'agitent point les
pieds de manière à faire voir les ornements cachés. Tournez vos cœurs vers Dieu,
afin que vous soyez heureux. les cheveux découverts. Il
y en a toujours une ou deux aux côtés du Prophète sur les champs de
bataille. Et elles n'hésitent pas à rabattre leur caquet aux
disciples les plus proches de Mohammed - qui en bavent de rage. Et
savez-vous comment, chaque fois, la Suna nous dit qu'il réagit ? En
souriant. Ce qui fait sourire tout dictateur c'est de pouvoir jouir du spectacle de l'impuissance de ceux qu'il tient en son pouvoir. Tous les rois ont eut des bouffons : les bouffons de mahomet étaient ses femmes. Deux femmes surtout, Oum Selma et Aïcha, laisseront les
traces fortes de leurs commentaires des paroles du Prophète... Or
donc, les disciples sont blèmes : les femmes du Prophète donnent le
mauvais exemple. "Depuis que mes femmes fréquentent les tiennes,
reproche un jour Omar à Mohammed, elles osent me regarder dans les
yeux quand je les bats !" Omar, cette sorte de magnifique Lancelot
musulman, mais furieusement dur avec les femmes, deviendra le second
Khalife, après le court règne d'Abou Bakr, et mourra assassiné
(ouvrant le cycle des massacres), non sans avoir au préalable
soigneusement "corrigé" l'incompréhensible féminisme de Mohammed Bukhari vol. 1, #301: "… alors il (Mahomet) a passé devant les femmes et a dit, " O femmes, donnez l'aumône car j'ai vu que la majorité des habitants du feu d'enfer étais vous (les femmes) "
Elles ont demandé, "Pourquoi est il ainsi, Oh messager de Allah?"
Il a répondu, "Vous maudissez fréquemment et vous êtes ingrates envers vos maris. Je n'ai pas vu n'importe qui est plus déficient en intelligence et en religion que vous. Un homme sensible et prudent pourrait être détourné par vous.
Les femmes ont demandé, "Oh messager d'Allah, qu'est ce qui est déficient dans notre intelligence et notre religion?"
Il a dit, "Il n'est pas évident à tout témoins que deux femmes égales un seul homme?"
Elles ont répondu par l'affirmative. Il a dit, "Cela est l'insuffisance dans leur intelligence....."
.
Eh oui, comme toujours, les disciples "corrigeront". Mais si les
nombreuses corrections que les musulmans apporteront au Coran et à
la Sunna (tradition) partiront dans beaucoup de directions
contradictoires, un seul domaine sera systématiquement corrigé dans
le même sens : les femmes devront nécessairement être soumises aux
hommes. Alors que cette "évidence" s'oppose à tout l'élan initial de
la prophétie Bukhari Vol. 1, #28: "Le prophète a dit : il m'a été donné de voir l'enfer et j'ai vu que la majorité de ses habitants étaient les femmes qui étaient ingrates durant leur vie. On lui alors demandé, "sont elles croyantes dans Allah ?", il a répliqué : elles sont ingrates envers leurs maris pour les faveurs et le biens dont elles bénéficient."
Volume 4, #6600: "Imran Husain rapporte que le messager d'Allah a dit: parmi les habitants du Paradis, les femmes en sont une minorité."
. Ce n'est que treize siècles après, que cet aspect du
message peut de nouveau être entendu. En fait, le Prophète avait dû
lui-même corriger un certain nombre de choses en cours de route.
C'est que la "descente" du "Coran", l'inspiration divine qui, à
certains moments, s'empare de lui et lui fait réciter quelques
versets de plus, cette descente s'effectue en pleine vie, en pleine
bataille Faux : Tous les versets dits "de La Mecque", ou "pré-hégire", ont été éructés par Mahomet à La Mecque en toute tranquilité. La majorité des versets dits "de Médine" ou post-hégire, ont aussi été vomis à diverses occasions dans la ville de Médine en toute quiétude. Les versets crachés lors de batailles sont une infime minorité.. Médine est attaquée par les Mecquois pour tenter d'arrêter les pillages des caravanes Mecquoises dirigés par Mahomet réfugié à Médine dont il est devenu le dictateur, le Prophète doit
lui-même montrer comment creuser un fossé de défense Faux : c'est le perse Salman qui invente ce stratagème.. On se bat. On
tue. On meurt. Dans la ville assiégée des tas de rumeurs courent,
les femmes du Prophète se font siffler, insulter, presque violer.
Leur comportement libre alimente des fleuves de venin. Les chefs des
tribus arabes, même après avoir prêté allégeance à Mohammed,
demeurent extrêmement agressifs. Certains proposent au Prophète
d'échanger leurs épouses contre les siennes - ils en parlent comme
des bestiaux ! - et vont jusqu'à insinuer que ses femmes les plus
jeunes seront encore bonnes à prendre après sa mort. Ou qu'elles le
trompent déjà. L'Aimé de Dieu doit alors assumer un fardeau très
lourd Le pauvre... Il doit faire face à ses responsabilité de dictateur et veiller à ne pas se faire assassiner par ceux dont il a détruit l'existence et qui voudraient se venger de sa violence, quel destin tragique et héroïque !. Il veillit, le Capitaine de l'Accomplissement, et l'idée
qu'Aïcha puisse le tromper, lui est un martyre. A un moment, alors
que son camp est sur le point de perdre, ses disciples le harcèlent
: s'il veut tenir ses troupes, lui disent-ils, il faut absolument
que "Dieu lui inspire quelques versets" bien sentis à l'égard des
femmes, les remettant sévèrement à leur place Ben voyons... c'est pas sa faute au Mahomet si durant plus de 20 ans il va vomir des torrents de versets sexistes, machistes et misogynes. A chaque fois, pendant 20 ans, ce sont ses disiples qui le pousseront à dire, à faire, et à faire faire, exactement le contraire de ce qu'il pense réellement. L'auteur prend ici ses lecteurs pour des cons, et surtout ses lectrices pour des connes ! . Tout le mystère du
Coran est là, dans le contexte archi-circonstancié de sa révélation.
Bien sûr, toute révélation jaillit d'une situation de terre et de
chair, mais là, c'est vraiment le comble. Mohammed ne prétend être
qu'un homme. Imparfait, inaccompli. Même si son arc vertébral est
magnifiquement tendu entre ciel et terre, il lui faut absolument
rester collé à la glèbe, à la condition humaine, telle qu'elle est.
Jamais il ne reniera son attitude personnelle vis-à-vis des femmes.
Mais il doit se soumettre Ben voyons : Mahomet était un féministe mais il a été obligé de se comporter comme un machiste durant toute sa vie, c'est pas sa faute, il a été obligé, c'est pas sa faute, le pauvre... à la lenteur du temps. Et la voix de
l'ange finit par lui dire : "Si vos femmes se révoltent,
battez-les", ajoutant aussitôt: "Mais seuls les pires d'entre vous
feront cela". Faux. le verset qui suit celui ordonnant de battre les femmes est : sourate 4, verset 39. Si vous craignez une scission entre les deux époux, appelez un arbitre de la famille du mari et un autre choisi dans celle de la femme Ainsi admettra-t-il aussi l'esclavage, en précisant:
"Mais celui qui libère son esclave fait plaisir à Dieu". Sourate 32, 50. Il ne t'est pas permis de prendre d'autres femmes que celles que tu as (...) à
l'exception des esclaves. La grandeur
lourde de l'idéal pragmatique Sourate IX (9), verset 5 :
Les mois sacrés expirés tuez les idolâtres partout où vous les trouverez, faites-les prisonniers, assiégez-les et guettez-les dans toute embuscade ; mais s'ils se convertissent, s'ils observent la prière, s'ils font l'aumône, alors laissez-les tranquilles. Cet idéal, si vous réussissez à le
brancher sur la force des forces, vous avez l'Homme. Accompli. Et la
démocratie totale Ben voyons... l'islam n'a produit que des dictatures depuis 1400 ans et c'est donc (?) la preuve que c'est l'idéologie... la plus humaniste et la plus démocratique qui soit ?! C'est
pourquoi, dans les heures qui suivent la mort de Mohammed, son
projet total éclate en deux morceaux ennemis. Le gros des troupes
suit la Sunna, la tradition formelle, derrière les chefs les plus
terrestres ; ce qui, dans l'élan faramineux impulsé par le Prophète,
donne une flambée de civilisation inouïe, qui durera plus de mille
ans. Quant à la minorité, elle suit Ali, l'aimé du Prophète, qui se
vouera entièrement à entretenir le feu mystique allumé par l'ange,
donnant naissance à la Chi'a, que nous nommons chiisme, étonnant
ésotérisme de masse (le seul, sans doute, de cette taille), dont la
mission explicite sera de sauvegarder le sens spirituel caché de la
révélation mohammédienne, condition sine qua non pour que l'Islam ne
sombre pas dans un simple messianisme social. Chi 'a dont le parti
iranien de Khomeiny ne représente en réalité que la version
ultra-bureaucratique, issue de l'école Safavide, née au XVlè siècle,
cousine télévisuelle de l'Inquisition. Dans les deux camps, la
folle intuition féminine du Prophète Sourate 33, verset 47. 0 Prophète ! il t'est permis d'épouser les femmes que tu auras dotées, les
captives que Dieu a fait tomber entre tes mains, les filles de tes oncles et de
tes tantes maternels et paternels qui ont pris la fuite avec toi, et toute femme
fidèle qui livrera son cœur au Prophète, si le Prophète veut l'épouser. C'est un
privilège que nous t'accordons sur les autres croyants.sera étouffée. Fatima, sa fille
aînée, rejoindra les généraux sunnites. Aïcha, sa bien-aimée,
combattra aux côtés des rebelles chiites. Mais le hijab (voile) sera
depuis longtemps tombé entre, d'une part la maison de Mohammed
(espace privé), et d'autre part dans la rue (espace public) - voile,
rideau, cloison tombée au cours d'une nuit dramatique que Le Harem
politique de Fatima Mernissi raconte longuement. L'espace musulman
sera donc sexué, c'est à dire coupé en deux, et les femmes exclues
de la politique. Thèse : c'est du dépassement de cette cloison
que dépend l'avenir des sociétés musulmanes, et notamment leur
rapport à la démocratie. Or ce dépassement est en cours. Le rideau
qui séparait les deux espaces musulmans, le hijab (dont le voile
porté par les femmes n'est que le symbole visible), est déchiré,
sous nos yeux, par une force incroyable: la scolarisation des
femmes, notamment à l'université. Or c'est ce rideau qui
bloquait le message féministe du Prophète Sourate 2, verset 220. N'épousez point les femmes idolâtres tant qu'elles n'auront pas cru. Une
esclave croyante vaut mieux qu'une femme libre idolâtre, quand même celle-ci
vous plairait davantage. Ne donnez point vos filles aux idolâtres tant qu'ils
n'auront pas cru.. Tôt ou tard, malgré la
folle angoisse que provoque la perte des frontières (donc des
repères et de la sécurité), chez tous les musulmans, hommes et
femmes, il devra être enlevé.
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