Avant toute chose, il faut
préciser que la vie de Mahomet ne nous est connue que
par quelques allusions dans le Coran et surtout par la
"Sira" (ou vie de Mahomet). Mais cette "Sira" comprend
une bonne part de légendes et d'enjolivements ; elle n'a
été rédigée qu'un siècle après la mort du
Prophète.
Mahomet serait né vers 570 ou 571
après JC en Arabie, à La Mecque dans le clan des Hashim,
tribu de Quraysh (Quoraïchites). Son clan était
spécialisé dans le commerce des caravanes. Mais peu
après sa naissance, il perdit son influence.
Le
père de Mahomet était un marchand du nom d'Abdallah. Il
meurt en voyage deux mois avant que n'accouche sa femme
Amina en 570. Lorsque celle-ci meurt à son tour, Mahomet
n'a que six ans.
L'orphelin est élevé par son
grand-père, le chef du clan des Bani Hachem (les
Hachémites), puis par son grand-oncle, Abou Talib
(père de son futur gendre, Ali).
Bien
que ne sachant ni lire ni écrire, il assure sa fortune
en épousant à 25 ans une riche veuve de quinze ans plus
âgée que lui : Khadidja.
Waraqa, le cousin de cette
Khadidja, était un ancien prêtre chrétien Nazaréen. (La
Sira dit "...Elle se leva alors, s'habilla et alla
chez son cousin Waraqa b. Nawfal b. Asad b. 'Abd
al-'Uzzä b.Qusä, qui s'était converti au christianisme,
avait lu l'Ecriture et avait appris maintes choses des
Gens de la Tora et de l'Evangile....) Il est trés
probable qu'il ait influencé les idées religieuses de
Mahomet.
Devenu un notable, Mahomet organise des
caravanes vers la Syrie et peut-être s'y rend-il
lui-même.
Vers l'âge de 40 ans, en 610, le futur
Prophète prend l'habitude de se retirer dans une grotte
du désert, sur le mont Hira, à cinq kilomètres de La Mecque.
C'est là que, selon ses dires,
l'ange Jebrail (Gabriel) lui apporte pour la 1ère fois
la parole de Dieu.
A son retour à La Mecque,
l’apôtre Mahomet (il ne se dit pas encore Prophète) se
présente comme l'envoyé de Allah, le Dieu unique, et il
commence à révéler ses visions dans les 90 sourates
Mecquoises.
Mais les riches marchands de la ville
s’opposent à lui à cause de ses critiques véhémentes
contre leur mode de vie. Ils craignent pour leurs
revenus, liés aux pèlerinages à la kaaba, et le
pourchassent, le traitant de fou, et battent ses
disciples.
Pour tenter de se concilier leur
bonne grâce, Mahomet admet alors publiquement (dans la
sourate Nadjm, dite de l'Étoile) que les divinités
païennes de La Mecque (Al-Lât, Al-Uzza et Manât, les
trois "filles d'Allah") existent bien et peuvent
intercéder auprès de Dieu.
Tabari écrit à ce sujet :
Puisque le Prophète de l'islam s'était aperçu
que la tribu Quoraïchite était réticente à son égard et
puisque cela lui fut pénible à supporter, il souhaita
que quelque chose vînt de la part de Dieu pour les
rapprocher à lui ; lorsque cette idée a émergé dans son
esprit, Dieu a révélé ces versets :
"Ce sont les
déesses éminentes et leur intercession est admise."
(Sourate Nadjm, versets 19 et 20)
Lorsque les
Quoraïchites ont entendu la vénération de leurs dieux
(par Mahomet), ils s'en sont réjouis et lorsque Mahomet
est, dans son énonciation, arrivé au moment où il
fallait prosterner, il a fait la prosternation et les
autres qui étaient dans la mosquée, contents de la
vénération de leurs dieux par Mahomet, en ont fait
autant. Tout croyant ou renégat s'est prosterné... et
quand les Quoraïchites sont sortis de la mosquée, ils
furent joyeux et disaient : Mahomet a rappelé nos dieux
en bons termes et les a traités d'éminents dont
l'intercession est approuvée... (Ces faits ont été
relatés par Al Tabari et Ibn Sad).
Les relations
s'apaisent aussitôt avec les Mecquois Quoraïchites mais,
chez ses disciples de la première heure, c'est la
consternation. Ils se demandent à quoi rime ce
polythéisme déguisé et cet opportunisme religieux envers
les idolatres.
Par chance (!), l'ange Gabriel
apporte alors à Mahomet une sourate dite de Youssouf par
laquelle il est dit que les deux versets incriminés (les
fameux "versets sataniques") avaient été inspirés par
Satan et donc qu'il fallait les effacer (rapporté par At
Tabari et Ibn Sad).
Et dans la sourate Hadj (le
pèlerinage de La Mecque),verset 52, Allah explique alors
:
"Avant lui aussi, les prophètes avaient des
souhaits et Satan a fait venir leurs souhaits dans leur
énonciation ..."
Et selon le Tarikh al
Moulouk va al Rossal - page 880, Allah aurait dit aussi
:
"...Avant toi, nous n'avons chargé aucun
envoyé ni apôtre, sans qu'au moment de leur énonciation
le Satan n'y fasse des suggestions. Mais Dieu abroge ce
que le Satan a suggéré."
Cette rétractation
déclencha une sévère persécution contre les pauvres de
La Mecque, qui avaient suivi le Prophète.
En 619,
l'horizon s'obscurcit encore plus avec la mort de
l'épouse dévouée, Khadidja, ainsi que du puissant Abou
Talib. Se sentant menacé, Mahomet essaie de partir pour
l'oasis de Taïf, à une centaine de kilomètres, mais il
en est chassé par les habitants.
Il épouse alors
une veuve du nom de Saïda puis la très jeune fille de
son disciple Abou Bakr. Elle s'appelle Aïsha et n'a que
six ans alors que lui en a cinquante. Elle devint
l’épouse préférée de Mahomet, détail qui révèle ses
goûts très intimes. (Ces faits sont relatés dans l’un
des textes officiels de la tradition islamique, le
hâdith 67 39).
Le hadith, Sahih Bukhari 7,62-64
dit :
"Le Prophète a épousé Aisha quand elle
avait six ans et il a consommé son mariage quand elle
avait neuf ans, et alors elle est resté avec lui pendant
neuf années (c'est à-dire, jusqu'à sa mort)."
Le hadith, Sahih Bukhari 1,4-229
dit
Aisha a relaté : "J'avais l'habitude de
laver les traces de sperme des vêtements du Prophète et
il avait l'habitude d'aller à la prière avec de l'eau
encore dessus. (les traces d'eau étaient encore
visibles)."
Le hadith, Volume 8, livre 73,
N° 151dit :
Aisha a relaté : "J'avais
l'habitude de jouer à la poupée en présence du Prophète,
et mes jeunes amies avaient l'habitude également de
jouer avec moi. Quand l'apôtre d'Allah entrait, elles
avaient l'habitude de se cacher, mais le prophète les
appelais à le rejoindre et jouer avec moi"
Le
hadith, Volume 7, livre 62, N° 17 dit :
Jabir
bin 'Abdullah a relaté : Quand je me suis marié,
l'apôtre d'Allah m'a dit : "A quel type de dame t'es tu
marié ?" J'ai répondu : "J'ai épousé une matrone". Il a
dit : "Pourquoi, tu n'as pas de penchant pour les jeunes
vierges et pour les caresser?" Jabir a également indiqué
: L'apôtre d'Allah a dit : "Pourquoi tu n'as pas épousé
une jeune fille de sorte que tu pourrais jouer avec elle
et elle avec toi ?"
Le 23 juin 622, à Aqaba,
sur les bords de la mer Rouge, les représentants de
Yathrib (Médine), une oasis à 350 km au Nord-Est,
signent avec le Prophète un pacte d'alliance et
acceptent d'accueillir ses disciples mecquois, au total
70 personnes. Mahomet quitta alors finalement La Mecque
en septembre pour s'installer à Médine. Cette période
correspond à l’Hégire, ou début de l’ère islamique.
Médine était la proie de rivalités entre deux
tribus arabes (Les Aws et les Khazraj) ; trois tribus
juives y arbitraient ce conflit au gré de leurs
intérêts. Mahomet y fut accueilli comme un médiateur et
un législateur. Pour lui c'est le début d’un radicalisme
politique qui ira crescendo : Désormais, dans ses 24
sourates de la période Médinoise, il ne se dit plus
"apôtre" mais "Prophète" et son ton est bien plus
dur.
Les Juifs jouent alors un rôle non
négligeable dans la vie de la communauté. Il faut dire
que Mahomet n'avait pas encore la prétention de
professer une religion "nouvelle". Il n'y avait donc pas
d'opposition avec les Juifs. D'ailleurs, la prière était
tournée vers Jérusalem.
La communauté, en fait,
est surtout une association politique : Le chef des
musulmans se comporte en guerrier et il multiplie les
razzias contre les caravanes des Mecquois pour réunir du
butin.
Ayant alors surpris Zaynab bint Khuzaima
(30 ans), épouse de son fils adoptif Ali, en petite
tenue, Mahomet fut ébloui par sa beauté, et eut envie
d'elle. Pour se justifier contre toute accusation
d’inceste, Mahomet inventa une histoire incroyable : Une
opportune (!) révélation d’Allah l’autorisa à
transgresser l’interdit social et à épouser sa
belle-fille :
"O prophète ! Il t'es permis
d'épouser les femmes que tu auras dotées, les captives
qu'Allah aura fait tomber entre tes mains, les filles de
tes oncles et de tes tantes maternels et paternels qui
ont pris la fuite avec toi, et toute femme fidèle qui
aura donné son âme au prophète. C'est une prérogative
que nous t'accordons sur les autres croyants. "
(Sourate 30, 49-51) (il y a aussi la sourate 33,
2-37).
Bien évidemment son fils Zaid accepta de
divorcer pour répondre au désir légitime de son père et
aux ordres d'Allah.
Les hadiths de Boukhari Vol.
7,48 disent à ce sujet :
Lorsque fut révélé le
verset coranique permettant à Muhammad de retarder le
tour de n'importe laquelle de ses épouses, et lorsque
Muhammad déclara qu'Allah lui avait permis de se marier
avec la femme de son fils adoptif, Aïcha lui dit
ironiquement: « Ô envoyé d'Allah, je vois que ton
Dieu s'est vite empressé de t'exaucer. »
La sourate 66, 1-5 fut également révélée
inopinément (!) pour permettre au Prophète de délaisser
ses épouses s'il le voulait afin de coucher avec Marya
Qibtiya bint shamun appelée aussi maria la copte (une
esclave sexuelle qu'on lui avait donné en
cadeau).
A partir de Médine, Mahomet organisa
alors avec ses partisans trois razzias infructueuses
contre les caravanes mecquoises.
Mais en janvier
624, en un lieu appelé Nakhlah, douze disciples de
Mahomet attaquent par surprise une caravane de La Mecque, tuent un homme d'une flèche et font deux
prisonniers. L'affaire cause un grand scandale car elle
s'est produite pendant le mois de rajab. Il s'agit d'une
période sacrée où toute hostilité et tout meurtre
étaient proscrits.
Mais opportunément (!), Allah
dicta à ce moment une sourate l’autorisant à rompre la
trêve (sourate 2, 217). Allah accorda en plus une large
part à son Prophète (il pu s'approprier un 5ème du butin
!).
A cette époque Mahomet garde les juifs de
Médine en haute estime. il s’attendait à ce que ceux-ci
fussent les premiers à accueillir favorablement son
message monothéiste; mais il fut rapidement déçu par
leur méfiance et leur frilosité. En effet, les juifs ne
le recevaient pas comme leur prophète et ils
critiquaient même les libertés qu’il prenait avec le
récit biblique.
Au comble de l’amertume, il se
détourna du judaïsme et développa une religion qui tira
désormais sa source mystique dIsmaël fils d’Abraham, et
non plus de Moïse.
Le 11 février 624, une
révélation divine (sourate 2, 138) enjoint à Mahomet et
à ses disciples que la prière rituelle se ferait
désormais en se tournant non plus vers Jérusalem mais
vers la pierre noire de la kaaba, le sanctuaire des
idolâtres de La Mecque. (en fait les chroniques
occidentales indiquent que ce changement se serait fait
bien plus tard). La rupture avec les juifs avait
commencé.
Parallèlement, Mahomet fit peu à peu
assassiner, avec l’accord d’Allah, tous ceux qui lui
étaient opposés ou qui l’avaient critiqué
Ainsi
Abu Afak, un juif centenaire avait osé composer une
satire lyrique du Prophète (Kitab al Tabaqat al Kabir,
Volume 2, par Ibn Sa’d, page 32). Mahomet s'est exclamé:
"Qui me vengera sur cette crapule?" et Salim ibn
Umayr est parti le tuer dans son sommeil.
Puis la
poétesse Asma bint Marwan, mère de 5 petits enfants,
écrivit une poésie critiquant les Arabes pour avoir
laissé Mahomet assassiner un vieil homme. Apprenant ses
dires, Mahomet questionna : «N’y aurait-il donc
personne pour me débarrasser de la fille de Marwan
?» Umayr ibn Adi, un musulman (aveugle ?) se porta
volontaire et poignarda la malheureuse dans son lit,
alors qu’elle donnait la tétée à son plus jeune
enfant.(Sirat Rasul Allah). Lorsque, pris de remord,
Umayr exprima ses craintes d'être puni de ce meurtre par
Allah, Mahomet le rassura en lui disant que «Même
deux chèvres ne se disputeraient pas pour cela». Il
dit aussi : "Oh sois témoin, aucune revanche n'est
payable pour son sang !" (Aba Dawud Livre 38,
4348)
En 624, le Prophète attaqua victorieusement
une caravane Mecquoise au puits de Badr (avec l'appui
d'anges invisibles). En souvenir, ce mois devint le
Ramadan.
Parmi les prisonniers se trouvait le
conteur Al Nadr qui s’était autrefois illustré en se
moquant du prophète à La Mecque et en disant que les
sourates étaient des fables. Ivre de vengeance, Mahomet
en profita pour l’exécuter.
Mahomet dit à ses
hommes: "Quiconque d'entre vous rencontrera
Abou-Djahl, qu'il ait soin de ne pas le laisser
échapper. Si vous ne le rencontrez pas, cherchez le
parmi les morts ; car Dieu m'a promis qu'il serait tué
aujourd'hui. Si vous ne le reconnaissez pas à son visage
qui pourrait être couvert de poussière, vous pourrez le
distinguer à une cicatrice qu'il a au pied ;... tranchez
lui la tête et amenez la moi. !"... ce qui fut
fait.
Mahomet dit à Uqba bin Abi Mu`ayt : "Je fais
à Dieu le voeux que si je te saisis en dehors de La Mecque, je te ferai couper la tête !".
Les
textes disent ensuite :
Deux jours après, à
mi-chemin vers Médine, Uqba, un autre prisonnier, avait
été ordonné à l’exécution. Il tenta de protester et
demanda pourquoi il devait être traité avec plus de
rigueur que les autres captifs. «En raison de ton
inimité avec Allah et son prophète», répondit Mahomet.
«Et ma petite fille ! cria Uqba dans l’amertume de son
âme, qui prendra soin d’elle ?». «Les feux de l’enfer !»
s’exclama le Prophète. Et à cet instant, la victime fut
fendue jusqu’aux pieds. «Misérable que tu es !»
continua-t-il, «Et persécuteur ! Mécréant qui ne crois
ni en Allah, ni en son prophète, ni en son livre ! Je
remercie le seigneur qui t’as tué, et ainsi a consolé
mes yeux !». (bn Hisham, Sirat de
Mahomet)
Uqba n’était n'avait pourtant pas
persécuté les premiers musulmans : Il mourut pour la
simple et bonne raison qu’il refusa l’Islam, fidèlement
à ses convictions personnelles.
Mahomet ordonna
également le meurtre du poète critique juif Ka'b ibn
al-Ashraf, parcequ'il avait récité à La Mecque un ode
funèbre pour les Mecquois tués par les musulmans (et
aussi parcequ'il taquinait les musulmans en adressant
des vers d'amour à leurs femmes). Abû Nâïla, assassina
alors le poète durant la nuit, près d’une cascade, aprés
l'avoir traitreusement attiré hors de sa forteresse. Il
était pourtant son frère adoptif. Quand Abû Nâïla jeta
la tête coupée de Ka'b aux pieds de Mahomet, celui-ci
s’écria : «Cela m’est plus agréable que le plus beau
chameau de toute l’Arabie.» Puis il le félicita et
lui fit don d'un bâton sur quoi s'appuyer dans le
paradis.
Le lendemain ce fut au tour de Ibn
Sunayna d'être assassiné par son ami musulman Muhayyisa
ben Masud parcequ'il était juif lui aussi. Le frêre de
Muhayyisa s’écria alors que «Une religion qui pousse
à faire cela est certainement merveilleuse !».
Ces assassinats troublèrent cependant quelques
âmes sensibles et le Prophète trouva le moyen de se
justifier par une nouvelle sourate bien opportune (!) :
« Il n’appartient pas au prophète de faire des
captifs, tant que, sur Terre, il n’a pas complètement
vaincu les incrédules.» (sourate 8,67).
Peu
après la bataille de Badr, un incident mit le feu aux
poudres. Une musulmane ayant été molestée au marché par
des juifs de la tribu des Banû-Qaynuqâ', des batailles
entre musulmans et juifs s'ensuivent. La tribu mise en
cause se trouva bientôt assiégée par les musulmans puis
fut expulsée de Médine et ses biens
confisqués.
En 625, la deuxième tribu juive,
celle des Banû-Nadhîr, fut accusée de pactiser avec les
habitants de La Mecque (Allah aurait révélé qu'ils
voulaient assassiner son Prophète) et durent s'enfuir à
Quaybar après une violente bataille. Mahomet fit couper
et brûler leurs palmeraies sur l'ordre d'Allah : «Ce
que vous coupez de souple ou que vous laissez debout sur
sa tige, c'est sur l'ordre d'Allah et pour confondre les
mécréants.»
Ilt fit tuer aussi Kab, chef des
Banû-Nadhîr et poête satiriste, ainsi que sa femme, car
ils s'étaient moqué de lui.
Mahomet était devenu
le maître de Médine. Il devint riche et puissant grâce
au butin des razzias et du tribut qu’il exigeait des
vaincus. Il s'était associé aux pillards Banou Damréh
ainsi qu'à Abouzar de la tribu des brigands de Ghafar.
La tribu des Banou Madlidj qui était idolâtre s'est
alliée aussi au Prophète uniquement dans l'intention de
s'emparer des butins obtenus dans les attaques aux
caravanes. Mahomet a mené ainsi soixante trois razzias en
tout (contre une seule guerre défensive). Ses victoires
devaient démontrer à ses fidèles la pertinence de son
message.
Les Mecquois, excédés par le pillage de
leurs caravanes, montèrent une expédition avec Abu
Sufyan contre Mahomet. Ils le battirent d’abord à Uhud
le 21 mars, puis entreprirent le siège de Médine en 627
pendant 15 jours ("bataille du fossé"). Mais Mahomet
ayant fait creuser un fossé défensif autour de la ville,
les Mecquois durent lever le siège.
Le Prophète
en profita pour accuser et attaquer la dernière tribu
juive de Médine : les Banu Qurayza (qui pourtant avaient
participé à la défense). Aprés un siège d'un mois, il
leurs fait dire qu'ils ont le choix entre se convertir à
l'islam ou bien de mourir. Malgré leur rédition, Mahomet
décide de massacrer, sur ordre d’Allah, tous les membres
mâles de la tribu (600 à 800 hommes). Ils furent
horriblement torturés, pour qu'ils avouent où ils
avaient cachés leurs trésors, puis, emmenés par groupe
de cinq, ils furent tous décapités et jetés dans des
fosses communes creusées prés de la place du marché de
Médine. Les femmes et les enfants furent vendus comme
esclaves. Après le carnage, Mahomet pris pour concubine
la belle Rayhana bint umru bin hanafa, veuve de l’un des
suppliciés.
Le hadith, Sahih Bukhari 5,59,362
dit à ce sujet :
"Il a alors tué leurs hommes
et a distribué leurs femmes, leurs enfants et leurs
propriétés parmi les musulmans, mais certains d'entre
eux sont venus vers le prophète et il leur a accordé la
sécurité, et ils ont embrassé l'islam. Il a exilé tous
les juifs de Médine. Ils y avait des juifs de Bani
Haritha et tous les autres juifs de
Médine"
Ibn Ishaq a écrit à la page 466 du
Sirat Rasulallah ::
"Alors l'apôtre a divisé
la propriété, des épouses, et des enfants des Banu
Qurayza entre les musulmans, il a fait connaître à ce
jour les parts concernant les chevaux et les hommes, et
en a pris le cinquième ",(Mahomet et sa famille ont
obtenu un cinquième des prises de guerre). Puis l'apôtre
a envoyé Sa'd. . . avec certaines des femmes captives
des Banu Qurayza à Najd pour qu'il les vende contre des
chevaux et des armes."
Lz hadith 669 dit
:
Quelques gens de la tribu d'Uraina sont
venus au Prophète et il leur a dit qu'ils pourraient
aller aux chameaux de Sadaqa et boire leur lait et urine
(utilisée à guérir des certaines maladies). D’abord tout
était bien mais alors ils se sont battus sur les bergers
et les ont tués, ont devenus des apostats de
l’Islam et ont enlevé les chameaux de Muhammad. Il a
envoyé des hommes pour les rentrer. Le Prophète Sacré a
ordonné leurs mains coupées, leurs pieds coupés, leurs
yeux éteints [traduction : leurs yeux crevés] et les avait jeté sur la terre rocailleuse
jusqu'à ce qu'ils soient morts.
Le hadith,
Sahih Bukhari 8, 82, 794 dit :
Anas a relaté :
Certains de la tribu d'Ukl sont venues chez le Prophète
et ont embrassé L'islam. Le climat de Médine ne leur
convenait pas, alors le prophète leur a ordonné de boire
l'urine et le lait des chameau pour se soigner. Ils
l'ont fait et ont récupérés de leur mal. Mais ils se
sont détourné de l'islam et ont tué le berger des
chameaux et sont partis avec les chameaux. Le Prophète
envoya certains à leur poursuite et ainsi ils les ont
attrapés et rapportés, et le Prophète a commandé que
leurs mains et jambes devaient être tranchées et que
leurs yeux devraient être marqués au fer rouge et que
leurs mains et leurs jambes coupées ne soient pas
cautérisées, et ceci jusqu'à ce qu'ils meurent. (...
"et il furent jetés à Al-Harra et ils moururent de
soif".)
Abu Dawud 38A357 a écrit
:
Quand l'Apôtre de Allah a coupé les mains
et pieds de ceux qui avaient volé ses chameaux et
apostasié, et il a ordonné que leurs yeux soient éteint
par feu, Allah l'a réprimandé et a révélé: "La
punition de ceux qui font la guerre contre Allah et Son
Apôtre et s'efforcent de toutes leurs forces pour la
méchanceté à travers la terre est l’exécution ou la
crucifixion."
A partir de 627 le Prophète
lanca une politique d'agression systématique des autres
tribus.
Il attaqua les tribus des Bani Moustalik
et les juifs de Wadil Qora, enleva les femmes et les
enfants de la tribu des Moshjarik, pilla des caravanes,
prit l'oasis juive de Fadak (qui devint bien personnel
de Mahomet) et dit aux juifs Beni Qainoqa : "Si vous
n'embrassez par l'islam, je vous déclare la guerre
!"
Puis il lanca une expédition contre les
juifs de Quaybar. Il commenca par inviter leur chef à un
pourparler et en profita pour le faire assassiner avec
toute sa suite en cour de route.
Dans la "Vie de
Mahomet", page 515, il est écrit :
"Il a
attaqué la ville juive de Quaybar où il a pris un des
chefs juifs et l'a torturé pour le forcer à dire où
était enterrée son argent. Après que l'homme ait refusé
de parler, et comme il était presque mort du fait de la
torture, Mahomet a ordonné que sa tête soit
tranchée."
Dans cette ville il fit torturer
et tuer l'oncle, le père, et le mari de Safia bint Hayi
bin Akhtab (17 ans). Puis il fit de celle-ci son esclave
par les droits de la guerre et l'obligea à partager sa
couche. Safia elle même déclarait, selon les hadiths,
que "Personne ne lui paraissait plus détestable que
Mahomet.
Lors du banquet qui s'ensuivi, La
belle Zaïnab de Quaybar, tenta d'empoisonner Mahomet
avec un plat de viande empoisonné, mais le prophète
vomit le poison et guérit. Lorsqu'il demanda à Zaïnab la
raison de son geste, elle répondit : "Tu as causé à
mon peuple de grands maux et j'ai pensé : si tu n'es
qu'un simple chef d'armée, je sauverai mon peuple en
causant ta mort, mais si vraiment tu es prophète, Dieu
t'avertira de mon projet et tu survivras." Mahomet
fit immédiatement mettre à mort l’héroïne juive.)
Un autre texte donne la version suivante
:
Zaïnab la juive, fille d'Al Harith, épouse de
Sellem ibn Michkam, envoya au prophète un mouton roti
qu'elle avait empoisonné. Elle demandant auparavant
quelle était la partie que le prophète préférait, et
comme on lui apprit que c'était l'épaule, elle mit
baucoup de poison sur cette partie. Dés que le prophète
mordit l'épaule du mouton qui lui avait été offert, il
fut averti que la viande était empoisonnée et il
recracha ce qu'il avait dans la bouche.
Ensuite,
il fit réunis tous les Juifs et leur demanda "Direz vous
la vérité si je vous demande quelque chose?" "Oui,
répondirent ils". "Avez vous mis du poison dans ce
mouton?" "OUI dirent ils encore". Et quelqu'un vous a
portés à le faire ?" demanda-t-il. "Nous avons voulu
nous débarasser de toi, au cas où tu aurais été menteur;
par contre, si tu es vraiment un prophète, cela ne te
fera rien".
On amena ensuite la coupable auprés
du messager de Dieu et elle confirma qu'elle avait
cherché à l'assassiner. Les musulmans voulurent la tuer
mais sur le moment le prophète ordonna qu'on la libère
et il ne la punit pas sur le moment. Cependant, lsq
Bichir Ibn Al barra ibn Maa'rour qui avait mangé aussi
la viande empoisonné mourrut, alors il la fit
tuer.
Après quelques ultimes escarmouches sans
succès, les Quoraïchites de La Mecque comprirent qu’il
ne leur restait plus qu'à faire la paix.
En mars
628 fut signé le pacte de Hudaibiyah qui stipulait une
trève de dix ans, mais, comme le Prophète l'explique
dans le Coran, "la parole donnée aux mécréants peut
être reprise sans scrupules".
En 629, le
traité d’Hodaïbiya autorisa les musulmans à effectuer un
pèlerinage l’année suivante à La Mecque et, le 11
janvier 630, Mahomet en profita pour entrer par surprise
dans la ville à la tête d’une armée de 10 000 hommes et
s'en empara sans même livrer bataille. En quelques
heures, les Mecquois sont convertis ou supprimés (30
exécutions). Triomphant, Mahomet épousa la fille de son
ennemi Abu Sufyan. Il fait ensuite décapiter l'apostat
Abdallah ibn Abou Sahr, le poête satiriste Abdallah ibn
Khatal et Howairith ibn Noqaïd. Il fait aussi condamner
à mort l'esclave affranchie Sara et les chanteuses
Qariba et Fartana. Lui échappent Hind (femme d'Abou
Sufyan), Ikrima et Cafwan ibn Ommayya (à qui Mahomet
avait dit : "Tu as à choisir entre le sabre et
l'islam !") qui parviennent à s'enfuir.
Les
idoles de La Mecque sont toutes détruites (sauf la pierre noire), les vignes sont arrachées.
Les
juifs et chrétiens de Makna, Eilat et Jarba sont ensuite
soumis, la ville de Taïf est prise, la tribu des Beni
Djadsimaa est massacrée et les musulmans font la guerre
contre les tribus hawazites.
En 631 la ville
byzantine de Tabouk est soumise et les chrétiens doivent
payer le tribut.
Les tribus chrétiennes des Abdul
Qaïs, Nadjranites, et Taghlibites sont
soumises.
Mahomet conduira encore quelques raids
vers la Syrie et les ports de la Mer Rouge.
En
632 il accomplira le pèlerinage annuel devant plusieurs
milliers de fidèles : c'est le même pèlerinage que
pratiquaient ses ennemis païens, et devant la même
"pierre noire" ; mais ce pèlerinage sera désormais
interdit à tout "mécréant", malgré les accords, suite à
la révélation de la sourate 9, 1 et 28. Tous les rituels
paiens du pèlerinage seront cependant conservés par les
musulmans, en étant justifiés par des légendes
attribuées à des personnages de la Bible.
Mahomet
retournera ensuite à Médine où il mourra de maladie le
8-6-632.
Au dernier moment, Mahomet se couvrit le
visage de son "khamisa" puis, lorsqu'il eut chaud et
manqua d'air, il découvrit son visage et dit :
"Qu'Allah maudisse les Juifs et les
Chrétiens, car ils ont élevé des lieux de prière sur les
tombes de leurs Prophètes". (selon Aïsha et
'Abdullah bin 'Abbas).
A propos de la maladie du
prophète : On rapporte ce hadith de Aicha :
Au cours de la maladie à la suite de laquelle
il mourrut, l'envoyé de Dieu disait : "O Aicha !, je ne
cesse de ressentir la souffrance que m'a fait éprouver
le mets que j'ai mangé à Quaybar. Le moment est venu où
mon aorte va se briser sous l'influence de ce
poison"
Rien ne pouvait arrêter la lente
action de ce poison.
Le Prophète avait demandé à
ses compagnons de ne pas l'ensevelir après sa mort, car
il serait élevé au ciel. Mais après trois jours, son
cadavre commença à dégager une odeur fétide, et ses
disciples, déçus de son mensonge, le mirent en terre. La
tradition musulmane prétendra que c'est Mahomet qui
aurait finalement choisi, après sa mort, de ne pas
s'élever et de finir comme le commun des mortels...
Voilà :
C'était l'histoire de ce grand
prophète, infiniment sage, infiniment généreux, gentil,
dévoué et compatissant, et dont la haute spiritualité
est évidente aux yeux de tous...
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